Victimes des filets de pêche, des hameçons et de la pollution des océans, les tortues marines sont menacées à long terme par le réchauffement climatique, qui pourrait provoquer l’extinction des mâles. suite
Assaillie de doutes, la famille de Thierry Morfoisse, ce chauffeur mort à Binic alors qu'il transportait des algues vertes, a décidé de se battre pour connaître la vérité.
Un détail troublant de plus. Une bizarrerie supplémentaire dans «une histoire de fou». Le 22juillet dernier, Thierry Morfoisse est mort au volant de son camion. Après avoir déversé trois bennes d'algues vertes au centre de traitement des déchets de Launay-Lantic. Seulement, un peu moins de cinq mois après l'accident, les membres de sa famille ne savent toujours pas qui a ordonné le transfert du corps du chauffeur de l'hôpital vers l'entreprise de pompes funèbres.
Mains noires et oreilles bleues
«Nous n'avons pu le voir que le lendemain, à 11h45», témoigne Jeanne, sa mère. «Son visage avait été maquillé, mais ses mains étaient noires. Je n'ai qu'un regret: ne pas avoir ouvert la chemise pour voir la couleur de son torse». «Moi, j'ai vu que ses oreilles étaient encore bleues», relate Carolanne, la fille. Et pour la famille, ces mains noirâtres et ce visage cyanosé, ça ne peut pas coller avec la version officielle. La récidive d'infarctus du myocarde, ils n'y croient pas. Pas plus qu'aux explications du procureur à l'issue de l'enquête préliminaire. «Thierry n'a jamais été malade. Il n'avait pas le moindre antécédent médical. On a été raconter qu'il se nourrissait n'importe comment. Qu'il fumait énormément. Mais avec la paie qu'il touchait, s'il avait acheté deux paquets par jour, à la fin du mois, il n'aurait plus rien eu pour manger. C'est lamentable d'entendre des choses pareilles», s'insurge Claude, le père.
«L'impression d'être des étrangers»
Aujourd'hui, pour les membres de la famille Morfoisse, le doute est de moins en moins permis. D'autant plus que de l'hydrogène sulfuré (ce gaz hautement toxique produit par les algues vertes en putréfaction) a été retrouvé dans le sang du chauffeur. Alors, le procureur de la République a beau avoir expliqué que les résultats n'étaient pas fiables -puisque la poche de sang a été conservée à température ambiante -, les proches de Thierry Morfoisse ne peuvent «pas croire à cette histoire de mauvaise conservation du sang». «Et comment se fait-il qu'il a fallu attendre cinq semaines pour avoir les résultats de ces analyses?», questionne Claude Morfoisse. «Depuis la mort de Thierry, nous n'avons vu personne. Ni les gendarmes, ni ses patrons, ni la sécurité sociale. Nous avons téléphoné partout, mais on s'est heurté à un mur. C'était terrible, on avait l'impression d'être des étrangers. À un moment, nous nous sommes même demandé si nous étions bien ses parents. Il n'y a que pour payer les obsèques que nous avons été sollicités. Alors aujourd'hui, nous exigeons la vérité. Parce que si notre fils est malheureusement parti, je ne veux plus jamais qu'il y ait de morts à cause des algues vertes
L'Etat du Vatican s'est partiellement converti au solaire avec l'inauguration de sa première installation d'énergie "propre" sur le toit de la moderne salle Paul VI, à deux pas de la coupole de la basilique Saint-Pierre.
Les 2.400 panneaux solaires qui épousent le toit incurvé de l'immense salle de 5.000 mètres carrés permettront de fournir 300 MW sur l'année, avec des pics de 221 KW/heure.
L'énergie produite servira aux besoins de la salle, qui accueille régulièrement les audiences générales du pape ainsi que des congrès et des concerts, et à ceux des bâtiments voisins. Elle permettra d'économiser l'équivalent de 80 tonnes de pétrole par an.
La cité du Vatican développe d'autres projets d'énergie propre sur ses 44 hectares dont une installation de chauffage solaire dans sa "zone industrielle" rassemblant les services techniques du petit Etat.
On songe aussi à utiliser les éoliennes, la biomasse ou encore le bois.
L'objectif est de produire en énergie renouvelable 20% des besoins d'ici 2020. Cet objectif correspond à celui fixé par l'Union européenne aux Etats membres.
Le Vatican est par ailleurs impliqué depuis l'été 2007 dans la plantation d'une forêt en Hongrie gérée en son nom par une société américano-hongroise mécène, Planktos-Klimafa.
Cette reforestation est destinée à le placer au premier rang des Etats neutres en matière d'émissions de gaz carbonique.
Selon le protocole de Kyoto, il est possible pour un Etat d'obtenir des crédits d'émission de gaz à effet de serre en investissant dans l'écologie dans d'autres pays.
Un registre créé aux Etats-Unis par le Conseil électronique vert (GEC) et accessible depuis lundi au niveau international sur internet, se propose d'évaluer l'impact des ordinateurs et écrans sur l'environnement.
L'Outil d'évaluation écologique des produits électroniques (EPEAT, pour "Electronic Product Environmental Assessment Tool") note ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et écrans en fonction de leur caractère "vert". Lancé aux Etats-Unis en 2006, ce registre est désormais accessible gratuitement dans 40 pays sur le site epeat.net.
"Avant, on pouvait tomber amoureux d'un ordinateur portable du registre, puis s'apercevoir qu'il n'était pas en vente dans son pays", souligne Jeff Omelchuck, directeur de l'EPEAT.
"Désormais, les répertoires montrent les produits disponibles dans chaque pays et les caractéristiques environnementales spécifiques à ce pays", a-t-il ajouté.
Les listes ont été adaptées aux marchés électronique européens, ainsi qu'à ceux du Canada, de la Chine, du Japon, ou encore du Mexique.
Les appareils notés par l'EPEAT se voient décerner une médaille de bronze, argent ou or. Les critères d'évaluation ont été fixés notamment par les fabricants d'électronique, des associations écologistes, des organismes de protection de la santé, des consommateurs et des spécialistes du recyclage.
Environ 60 milliards de dollars de transactions dans le domaine électronique seraient effectuées en fonction des notes attribuées par l'EPEAT.
La ville californienne de San Francisco exige ainsi que les ordinateurs qu'elle achète aient été médaillés d'or par l'organisme.
L'EPEAT, qui dépend de l'organisation non gouvernementale GEC, est financé par la somme que les fabricants payent pour y faire figurer leurs produits
Dans la région de Thetford Mines, un déversement accidentel de chlore a provoqué la mort de plusieurs milliers de poissons dans la rivière Bécancour.
L’incident est survenu samedi quand un commerçant aurait déversé accidentellement 1200 litres de chlore dans une conduite pluviale alors qu’il effectuait une manœuvre de transbordement.
La substance toxique aurait poursuivi son chemin dans le système d'égouts pour ensuite aboutir dans la rivière.
Les inspecteurs en environnement ont remis un constate d’infraction au propriétaire de l’entreprise.
Le bicarbonate de soude (bicarbonate
de sodium) est aussi connu sous le nom
de « petite vache » ou « soda à pâte ».
Cette poudre légèrement abrasive nettoie,
désodorise, blanchit et assouplit les
tissus. Vous pouvez en faire l'achat dans
les épiceries, les pharmacies ou autres
commerces.
Le borax, un minéral d'origine naturelle,
possède des propriétés nettoyantes, désodorisantes
et désinfectantes. Ce produit est
offert dans les magasins d’aliments naturels
et les pharmacies.
Les cristaux de soude (carbonate de
sodium), aussi appelés « cristaux à lessive »,
délogent efficacement la saleté et la graisse
et font disparaître les taches. Vous pouvez
vous en procurer dans certains magasins
d'aliments naturels.
Les huiles essentielles sont des substances
aromatiques extraites de plusieurs plantes.
Une grande variété de fragrances
(agrume, lavande, pin, menthe, etc.) est
offerte dans les pharmacies et les magasins
d'aliments naturels. Attention : les
huiles essentielles peuvent dissoudre
certains plastiques.
Le savon liquide à base d'huile végétale
contient des gras naturels facilement biodégradables.
Vous pouvez faire l'achat de ce
produit dans les magasins d'aliments naturels,
les pharmacies et certaines épiceries.
Le vinaigre blanc nettoie, désinfecte,
désodorise, déloge la graisse, dissout les
dépôts calcaires, élimine les moisissures et prévient leur apparition. De plus, il fait disparaître
les taches, blanchit les vêtements,
élimine l'électricité statique et assouplit
les tissus. Il est offert dans les épiceries.
Matériel supplémentaire :
deux vaporisateurs (formats suggérés :
un de 250 ml et un de 500 ml)
une bouteille souple et compressible
un contenant à saupoudrer (tel un
contenant à saupoudrer le fromage)
des étiquettes pour bien identifier vos
mélanges
des chiffons
des éponges
des brosses à nettoyer, un tampon
à récurer
des gants de caoutchouc
Mise en garde !
Portez des gants de caoutchouc
lorsque vous utilisez des recettes contenant
du borax ou des cristaux de soude,
car ils sont irritants pour la peau. Faites
également preuve de prudence lorsque
vous manipulez ces produits, car ils
peuvent irriter les yeux et les voies respiratoires.
Par ailleurs, le borax et les
cristaux de soude sont toxiques s'ils sont
ingérés. Identifiez bien vos mélanges et
gardez-les hors de la portée des enfants
LONDRES - Plus de 1.400 tonnes de déchets exportés illégalement de Grande-Bretagne vers le Brésil vont être rapatriés, a annoncé dimanche l'Agence britannique de l'environnement.
Selon l'Agence, environ 80 conteneurs de déchets ont été retrouvés au Brésil, et Londres et Brasilia discutent actuellement de leur rapatriement.
Les autorités brésiliennes "les détiennent encore, autant que je sache", a déclaré à la BBC une responsable de l'Agence, Liz Parks. Mais elles devraient rapidement autoriser leur rapatriement, qui pourrait prendre "plusieurs semaines", a-t-elle ajouté.
L'Agence de l'environnement a ouvert une enquête sur la provenance de ces déchets, qui auraient été exportés illégalement par deux sociétés britanniques selon le quotidien The Independent.
L'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) avait annoncé mardi avoir récupéré plus de 1.000 tonnes de déchets ménagers importés illégalement de Grande-Bretagne.
Certains conteneurs étaient arrivés au port de Santos, le principal du pays dans l'Etat de Sao Paulo, et d'autres dans l'Etat du Rio Grande du sud (sud) avec des "fausses déclarations" affirmant qu'il s'agissait de plastique recyclable, avait expliqué à l'AFP Ingrid Oberg, la responsable de l'Ibama à Santos.
Les 293 tonnes parvenues à Santos sont essentiellement des ordures domestiques (récipients, coussins, journaux), mais parmi les 750 tonnes de déchets arrivés au port de Rio Grande se trouvent notamment des seringues, avait souligné la responsable de l'Ibama.
Les facteurs d'une municipalité de Saskatchewan ont été forcés d'interrompre la livraison de courrier parce qu'ils étaient menacés par deux faucons agressifs.
Le service de distribution du courrier a été interrompu depuis près d'un mois dans certaines sections des rues James et Henry à Moose Jaw à cause des oiseaux de proie.
On croit que les petits des deux faucons n'ont probablement pas quitté le nid, ce qui expliquerait que les oiseaux aient un comportement protecteur et territorial.
Un facteur aurait d'ailleurs été attaqué la semaine dernière.
Mme Sobko a souligné que Poste Canada devait obtenir la confirmation que les oiseaux ont quitté le secteur avant que le service postal ne reprenne. Les propriétaires victimes de l'interruption de service postal peuvent récupérer leur courrier au bureau de poste.
QUEBEC - Les algues bleues ont déjà fait leur apparition plus tôt que prévu dans certaines étendues d'eau des environs de Québec, un phénomène inusité selon certains.
Le 17 juillet, le lac Sergent, dans la MRC de Portneuf, fermait sa plage pour la journée sur recommandation du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Le ministère invoquait la présence de cyanotoxines - ou d'algues bleues - en concentration dangereuse pour le public.
Les fortes précipitations dans la région de Québec depuis les dernières semaines auraient pu causer le phénomène, en entraînant le phosphore des sols vers le lac, favorisant ainsi le développement de fleurs d'algues bleues.
La comptabilité des cas d'algues bleues a toutefois changé depuis 2008 au ministère, puisqu'on ne peut consulter actuellement que les restrictions d'usage. Le recensement complet ne sera connu qu'à la fin décembre. En 2008, 138 plans d'eau ont été touchés par une fleur d'algues bleues, pour 11 restrictions d'usage.
En dix points, voici comment réduire sa consommation d'essence pour le bonheur de son porte-monnaie et celui de l'environnement.
1. Entretenez convenablement votre véhicule et vérifiez régulièrement le niveau d'huile
2. Vérifiez la pression de vos pneus chaque mois
3. Enlevez toute charge inutile de votre véhicule
4. Fermez les vitres, en particulier à des vitesses élevées, et enlevez les galeries vides du toit
5. N'abusez pas de la climatisation
6. Roulez dès que vous avez démarré votre moteur et arrêtez-le pour tout stationnement supérieur à une minute
7. Conduisez à des vitesses raisonnables et surtout, en souplesse et sans à-coups
8. Changez de vitesse dès que possible vous accélérez
9. Efforcez-vous d'anticiper la circulation
10. Envisagez le covoiturage, pour un usage professionnel ou privé
Moins de 24 heures après que le premier ministre Stephen Harper eut louangé le G-8 pour les nouvelles cibles adoptées en matière de changements climatiques, son ministre de l'Environnement a affirmé que ces cibles étaient "ambitieuses" et que le Canada pourrait ne pas les atteindre.
Dans une entrevue accordée au réseau CBC depuis L'Aquila, en Italie, le ministre Jim Prentice a dit que la réduction des émissions de 80 pour cent d'ici 2050 était un "objectif ambitieux".
Le meilleur scénario possible pour le gouvernement Harper dans le cadre de son programme de changements climatiques - qui n'a toujours pas de réglementation contraignante - est une diminution des émissions canadiennes de gaz à effet de serre pouvant atteindre 70 pour cent d'ici 2050. Le ministre Prentice a soutenu que le Canada n'avait pas besoin de modifier cette politique.
"Le concept est que parmi les pays industrialisés, certains pays adopteront des cibles qui sont plus élevées que cela, certains auront des cibles qui le sont moins", a expliqué le ministre. "Mais c'est un objectif ambitieux de 80 pour cent dans l'ensemble du monde industrialisé."
L'entente du G-8, a souligné M. Prentice, "se rapporte de façon très prudente à une (réduction) d'ensemble", ce n'est pas un engagement de la part de chaque membre du G-8 à l'atteindre.
Le discours de M. Prentice tranche avec celui tenu par le président américain Barack Obama, qui avait indiqué que le G-8 en était venu à "un consensus historique sur des objectifs concrets pour réduire les émissions de carbone".
"Nous sommes tous d'accord que, d'ici 2050, les pays industrialisés réduiront leurs émissions de 80 pour cent et que nous travaillerons avec tous les pays pour réduire de moitié nos émissions mondiales", s'était réjoui M. Obama.
Mais un communiqué publié à la suite de la rencontre a permis de constater que peu de progrès avaient été réalisés quant à l'obtention de l'accord de pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil.
Selon le communiqué, les pays émergents se sont engagés à réduire leurs émissions "de façon radicale par rapport à la politique usuelle". Les Etats sont donc demeurés aussi nébuleux que possible.
Les pays les plus riches se sont par ailleurs entendus pour aider au financement de la technologie du changement climatique pour les pays les plus pauvres, mais ils n'ont pas précisé les montants qui y seront consacrés.
La déclaration commune précise également que les pays continueront leurs efforts d'ici à la conférence sur les changements climatiques de l'ONU, qui se tiendra à Copenhague en décembre, "afin d'identifier un objectif mondial pour réduire substantiellement les émissions mondiales d'ici 2050".
Le Groupe des huit pays les plus industrialisés s'est également entendu pour que la température mondiale moyenne n'augmente pas de plus de 2 degrés Celsius au-dessus du niveau pré-industriel.
Stephen Harper a affirmé que l'entente du G-8 était une déclaration "beaucoup plus forte" que les précédentes ententes sur les changements climatiques.
M. Harper ne s'est cependant pas adressé aux journalistes canadiens, jeudi. Mais lors de brefs commentaires qu'il a faits devant une caméra, il a affirmé que le manquement du Canada à ne serait-ce qu'essayer d'atteindre les cibles auxquelles il avait consenti la veille ne diminuait pas la crédibilité de son gouvernement quant aux changements climatiques.
"Ce que je comprends, c'est que les Canadiens pensent que le plan Obama est crédible et leurs cibles sont essentiellement identiques aux nôtres", a jugé M. Harper.
La loi américaine fixe présentement une cible de réductions de 80 pour cent d'ici 2050, en se basant sur le niveau d'émission de l'année 2005, tandis que le Canada base ses cibles moins contraignantes sur l'année 2006.
Selon le ministre Prentice, les cibles canadiennes sont "transformationnelles" et "réalistes".
Il a également affirmé avoir bon espoir que la technologie fasse des progrès qui rendront réalistes les cibles collectives de réduction de 80 pour cent.
Plus de 4.000 hectares de forêts ont brûlé depuis mardi dans la région d'Almeria (sud) lors du premier gros incendie de l'été en Espagne qui n'était pas encore contrôlé mercredi, a annoncé la responsable de l'Environnement du gouvernement régional d'Andalousie.
"Nous luttons contre un incendie qui, je l'espère, sera contrôlé dans les prochaines heures" malgré une fumée importante qui complique le travail des pompiers, a déclaré Cinta Castillo lors d'une conférence de presse.
La responsable a ajouté que les quelque 500 personnes qui avaient dû évacuer mardi soir leurs logements menacés par les flammes sur les communes de Turre et Mojacar regagnaient leur domicile depuis mercredi matin.
Les pompiers, assistés d'importants moyens aériens (12 avions et 13 hélicoptères), luttaient toujours contre l'incendie qui s'est rapidement propagé, attisé par un vent de 30 km/h et une forte chaleur avoisinant les 40 degrés celsius.
Il s'agit du premier gros incendie de l'été en Espagne, où, selon une étude publiée mardi par l'organisation écologiste WWF, quatre régions sont particulièrement menacées : l'archipel des Canaries, Castille-La-Manche (centre) Castille-et-Leon (centre) et Galice (nord-ouest).
Ces régions cumulent 40% des surfaces forestières qui brûlent chaque année dans le pays.
Convertir le soleil du désert en électricité : l'idée n'est pas nouvelle, mais c'est la première fois qu'un projet est réellement lancé pour en étudier les modalités. Le projet Desertec propose d'utliser le fort rayonnement solaire dans le Sahara pour alimenter en électricité l'Europe. Desertec, le nom d'un projet pharaonique de 400 milliards d'euros mené par un consortium d'entreprises allemandes, a été lancé le 13 juillet. L'idée ? La construction d'une immense centrale solaire, dans le nord de l'Afrique, à même de couvrir 15 % des besoins électriques européens.
Les installations seraient thermiques et non photovoltaïques (panneaux solaires) : d'immenses miroirs paraboliques produisant de la vapeur d'eau sous pression à 400 degrés Celsius, qu'une turbine traditionnelle convertirait en électricité.
Reste plusieurs problèmes de taille à régler : l'acheminement de l'électricité ainsi produite, son coût, etc. Mais curieusement, les objections semblent plus être du côté politique - et éthique - que technique. Dans quel(s) pays serai(en)t implantée ces centrales solaires ? Quant au concept "soleil là-bas, électricité ici", certains médias allemands le taxent déjà "d'éco-colonialisme"...
inkClub est le leader mondial dans le domaine de la vente de cartouches d’encre et de toners sur Internet. Depuis sa création en 2000, l’entreprise est passée de zéro à plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et de zéro à plus de 2 millions de clients. Les clients ont le choix entre 2 500 produits, inkClub propose à la fois des cartouches d’origine, des cartouches compatibles et des cartouches écologiques.
Acheter neuf est-il nécessairement tout le temps utile?
Bien souvent nous trouverons de nombreuses choses dans le domaine de l'usager. Leur prix sera réduit ; quant à la qualité, elle peut être très variable, mais bien souvent, des objets plus anciens seront plus durables que des objets équivalents et neufs. Mais surtout, utiliser des produits d'occasion, c'est réduire sa consommation et donc la production de biens et donc la pollution.
C'est aussi éviter à un produit d'être pris à tort pour un déchet!
Lorsque nous utilisons les toilettes, il faut garder à l'esprit que nous évacuons nos déjections dans de l'eau potable !
N'oubliez pas que tirer la chasse d'eau ne se doit pas d'être automatique. Les petites commissions peuvent être cumulées...
Une bouteille d'eau dans la chasse d'eau permet d'économiser un litre et demi à chaque fois qu'on la tire.
Si des millions de foyers agissent ainsi, chaque jour, les économies sont énormes.
Adopter une conduite automobile éco-responsable :
anticiper pour freiner le moins souvent possible,
réduire sa vitesse,
démarrer en douceur et passer sans attendre le rapport supérieur
ne pas mettre la climatisation lorsqu'elle n'est pas nécessaire, sauf quand on dépasse les 80km/h, car les fenêtres ouvertes causent un ralentissement plus polluant que la climatisation,
couper le moteur lors d’un arrêt de plus de 30 secondes.
Ne pas rejeter la faute sur les autres mais agir soit-même.
Trop souvent on entend dire que les problèmes de la planète sont dûs aux pétroliers, aux industries polluantes, aux agriculteurs, à la Chine, aux Etats-Unis, au gouvernement...
Soyons honnêtes... C'est chacun d'entre nous qui participe aux maux de la planète. Arrêtons de rejeter la faute sur les autres, et montrons l'exemple... C'est comme cela que choses évolueront positivement.
Débrancher le chargeur de votre téléphone mobile dès que celui-ci est chargé.
Même après la charge complète de votre téléphone, le chargeur consomme de l'énergie, c'est pourquoi il faut le débrancher.
Un parc de 131 éoliennes qui surplombera le majestueux lac Brûlé, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Saint-Tite-des-Caps, sera mis en service au plus tard en décembre 2013. Il s'agit d'un projet colossal de 800 M$.
«Ce projet générera des retombées économiques de 480 M$ au Québec, environ 500 emplois pendant la période de construction et 20 emplois permanents pendant la période d'exploitation», a prédit la nouvelle ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, hier, au Manoir du lac Brûlé.
C'est le Consortium Boralex inc./Société en commandite Gaz Métro qui s'est vu octroyer le contrat de réaliser les travaux d'aménagement. Il s'agit du premier projet dont la concrétisation est confirmée officiellement sur les 15 visés par le deuxième appel d'offres d'Hydro-Québec.
En agissant ainsi, la société d'état souhaite augmenter la production d'énergie éolienne au Québec de 2 000 mégawatts (MW) d'ici 2015. Une puissance de 2 000 MW permet d'alimenter 300 000 résidences en électricité.
S'étendant sur une distance de 95,5 km2, le futur parc éolien de la MRC Côte-de-Beaupré -qui sera divisé en deux secteurs -générera de son côté une puissance totale de 271,9 MW, assez pour alimenter plus de 40 000 résidences.
Les travaux auront lieu sur les terres du Séminaire de Québec, le plus grand propriétaire terrien de la région de la Capitale-Nationale, avec quelque 1 600 km2 lui appartenant. En d'autres termes, le projet ne se concrétiserait pas sans l'accord des dirigeants du Séminaire de Québec.
Le Canada a annoncé qu'il débloquerait 600 millions de dollars sur trois ans pour la sécurité alimentaire dans le monde.
Stephen Harper a affirmé que la somme totale allait ainsi doubler pour atteindre près de 1,2 milliard de dollars. Ensemble, les membres du G8 se sont engagés à investir au moins 15 milliards de dollars américains sur trois ans.
Dans le dossier des changements climatiques, le ministre canadien de l'Environnement a baissé les attentes. Hier, le premier ministre canadien a louangé le G8 pour les nouvelles cibles de réduction des émissions de 80 pour cent d'ici 2050.
Or, son ministre Jim Prentice a affirmé, en entrevue à CBC, que ces cibles étaient ambitieuses et que le Canada pourrait ne pas les atteindre.
L’objectif de réduction n’est pas assorti d'une réglementation contraignante.
L'épaisseur des glaces arctiques permanentes a fortement diminué entre les hivers 2004 et 2008, selon de nouvelles mesures effectuées par un satellite de la Nasa et dévoilées mardi, confirmant le changement rapide de la calotte glaciaire sous l'effet du réchauffement.
Ces observations montrent que le volume des glaces dites de première année, qui se reforment après la fonte de l'été arctique, sont désormais, et pour la première fois depuis que ces mesures sont effectuées, plus importantes que les glaces plus permanentes ou multi-annuelles, souligne Ron Kwok, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa, principal auteur de cette étude.
Entre 2004 et 2008, la superficie des glaces multi-annuelles s'est réduite de 1,54 million de kilomètres carré, soit environ trois fois la superficie de la France.
Durant cette même période, la contribution relative des deux types de glaces au volume total de la calotte glaciaire s'est inversée.
En 2003, 62% du volume des glaces arctiques était formé de glaces multi-annuelles et 38% de glaces de première année. En 2008, 68% de ces glaces étaient de première année et 32% multi-annuelles.
"Même durant les années où l'étendue de glace de l'océan reste stable ou s'étend légèrement, l'épaisseur et le volume de la calotte glaciaire continuent à diminuer", relève Ron Kwok.
La couche de glace arctique s'est ainsi réduite de 17 centimètres par an de 2004 à 2008 ou de 68 cm au total au cours des quatre derniers hivers, selon les mesures faites avec le satellite ICEsat.
La superficie totale des glaces plus anciennes, dites "multi-annuelles" ou ayant survécu plusieurs étés, a diminué de 42% depuis 2008, selon cette recherche, la première à donner des mesures de l'épaisseur et du volume des glaces recouvrant l'ensemble de l'Arctique.
Jusqu'alors les chercheurs dépendaient des mesures établies uniquement en certains endroits, pour déterminer l'étendue et l'épaisseur de la couche de glace de l'océan Arctique.
Ces dernières années, le volume des glaces se reformant en hiver n'a pas été suffisant pour reconstituer les pertes subies durant la fonte estivale, résultant en davantage d'eaux libérées. Ces eaux plus chaudes réchauffent l'ensemble de l'océan ce qui fait fondre davantage la glace, explique l'étude publiée dans le Journal of Geophysical Research-Oceans daté du 7 juillet.
Les auteurs de cette recherche attribuent ces changements dans l'épaisseur et le volume de l'ensemble des glaces arctiques au récent réchauffement du climat et à des anomalies dans la circulation des glaces océanes.
Vous connaissiez le rouge et le noir des cartes du poker, il faudra désormais compter avec le vert. La société américaine EGM Green à lancé pour l’édition des World Séries Of Poker 2008 (WSOP), les premières tables de poker 100% écolo.
suite
Lors de la journée nationale de l'emballage léger en bois, début juin, les professionnels ont organisé des opérations «séduction» sur différents sites en Bretagne. L'occasion de valoriser la cagette, produit local respectueux de l'environnement.
Entièrement recyclable et non polluante, la cagette en peuplier a tout pour plaire. Essentiellement utilisée dans le transport de fruits et légumes, elle intervient également dans le domaine ostréicole. Produit naturel aux débouchés multiples, l'emballage léger en bois peine cependant à s'imposer face aux matériaux concurrents, notamment le plastique et le carton.
Manque de ressources
Landébia, petite commune située près de Plancoët, accueille sur son territoire deux des quatre établissements bretons producteurs d'emballages légers en bois, Rault et Houée. Concurrents, ces deux établissements adhèrent au Syndicat des industries de l'emballage léger en bois (Siel), et s'accordent sur les maux dont souffre leur secteur économique: «La France est le troisième pays producteur de peupliers au monde, mais la Bretagne ne dispose pas des ressources nécessaires», préciseJean-Pierre Houée, dirigeant des établissements Houée. Deux solutions ont alors été envisagées: les établissements Rault et Cie ont opté pour l'optimisation de leurs transports, de telle sorte que les camions livrant en France reviennent chargés de matière première. Les établissements Houée ont choisi de s'approvisionner au niveau local.
Une concurrence sévère
Si la cagette en bois assurait 75% du transport de fruits et légumes dans les années 1970, elle ne plus représente aujourd'hui que 20%. «Malgré un chiffre d'affaires de dix millions d'euros, nous avons de grosses inquiétudes, indique Daniel Rouvrais, dirigeant des établissements Pierre Rault et Cie. Nous devons faire face, d'une part, à la réduction des surfaces maraîchères cultivées, et d'autre part, à la concurrence des matériaux comme le plastique et le carton, représentés par de puissants groupes».
«L'écologie doit nous booster»
Côté environnemental, l'emballage en bois l'emporte haut la main sur les produits pétrochimiques. Les déchets, appelés «connexes», sont recyclables, et valorisés sous forme de sciures, plaquettes ou écorces, utilisées pour la pâte à papier, le chauffage ou le paillage. «Le bilan carbone de la production de cagettes est quasiment neutre», assure Daniel Rouvrais. Concernant la sécurité alimentaire, «le bois permet des échanges avec les produits frais qui ne se produisent pas avec le plastique. Il est prouvé scientifiquement que le bois, globalement, mange les bactéries», affirme quant à lui Jean-Pierre Houée. «La profession a toutes les raisons de croître, estiment les deux chefs d'entreprise. L'écologie doit nous booster, on n'a pas intérêt à louper cette vague!».
Le ministre de l'Environnement du Canada, Jim Prentice, a annoncé hier que le projet de nouvelle centrale nucléaire à Nanticoke dans le comté de Haldimand, en Ontario, sera assujetti à une évaluation environnementale menée par une commission d'examen
indépendante.
"Je suis persuadé qu'une commission d'examen indépendante tiendra pleinement compte des questions environnementales liées au projet et fera des recommandations judicieuses au gouvernement fédéral", a affirmé le ministre Prentice. "Il s'agit du meilleur outil permettant de prendre en compte les
préoccupations du public en ce qui a trait à ce grand projet du domaine nucléaire".
La décision du ministre repose sur une recommandation faite par la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Bruce Power Erie Inc. propose la construction et l'exploitation d'un nombre maximal de deux nouveaux réacteurs nucléaires et d'installations connexes dans l'ancienne municipalité de Nanticoke, en Ontario, d'une capacité
de production d'électricité de 2 200 à 3 200 mégawatts. L'emplacement envisagé est situé sur la rive nord du lac Erié, dans le comté de Haldimand.