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Le Tout Puissant Mazembe s’est incliné face à l’Inter Milan (3-0), samedi à Abou Dhabi en finale de la Coupe du monde des clubs, au terme d’une rencontre où les partenaires d'un Samuel Eto’o décisif ont rapidement sur se mettre à l’abri.
La marche était trop haute pour le Tout Puissant Mazembe. Auteurs d’un sans-faute jusqu’alors, les Corbeaux se sont inclinés face à l’Inter Milan (3-0), samedi à Abou Dhabi en finale de la Coupe du monde des clubs. Après une première banderille placée par Nkulukuta, le suspense était rapidement tué dans l’œuf par des Nerazzurri tranchants et réalistes. Et par un grand Samuel Eto’o : auteur d’une merveille de passe décisive lobée pour Pandev sur l’ouverture du score (13ème, 0-1), le Camerounais se muait en buteur à la conclusion d’un centre en retrait de Zanetti (17ème, 20-2), trompant pour la seconde fois un Kidiaba héroïque depuis le début de l’épreuve. Le portier congolais se reprenait bien ensuite devant Milito, évitant un break définitif (34ème). Ses coéquipiers sortent la tête de l’eau en fin de mi-temps, mais Julio Cesar fait bonne garde.
La seconde mi-temps redémarrait sur des bases semblables, avec des Lushois à l’abordage et des Italiens patients dans la construction. Mais Milito manquait encore de sa précision habituelle dans le dernier geste. Par deux fois, Kaluyituka ratait lui de peu l’occasion de réduire la marque, mais c’est finalement l’Inter qui portait le coup de grâce. Entré en jeu, le Français Biabiany héritait d’un ballon de Stankovic par-dessus la défense, éliminait Kidiaba et finissait le travail (85ème, 0-3). La messe était dite : le Tout Puissant Mazembe ne serait pas le premier club africain à décrocher le titre mondial des clubs. Cette première défaite de l’ère Lamine Ndiaye n’enlève rien au superbe parcours réalisé par les Corbeaux, qui ont fait mieux que Al-Ahly ou l’Etoile du Sahel. L’Inter ajoute un cinquième trophée à la moisson exceptionnelle de cette saison.
Le onze du TP Mazembe : Kidiaba - Nkulukuta, Kimuaki, Kasulula - Mihayo, Kasongo (Kanda, 46ème) ; Bedi, Ekanga, - Kaluyituka (Ndonga, 90ème), Singuluma, Kabangu.
EST-ASM 2-0
19 Dec 2010 2:42 AM (14 years ago)
L'EST a joué avec le feu puis a survolé les débats...
Stade olympique d'El Menzah, public nombreux, pelouse bosselée. Temps frais. Arbitrage contesté de Lyès Souiden. EST-ASM 2-1 (0-0). But de Ben Hammouda à la 56', Roger à la 87' et Ltifi sur penalty à la 92'. Avertissements : Roger, Ayari, Chammam, Darragi. Expulsion de Yosri Touati pour somme d'avertissements.
EST: Naouara (Ben Chérifia), Sameh Derbali, Chammam, Banana, Hicheri, Korbi, Roger, Darragi, Khalifa (Ayari), Traoui, Ben Hammouda (Mhirsi)
ASM: Bejaoui, Klaï, Bacha, Mohamed Touati (Gharbi), Kaddeche (Souii), Baker (Mahjbi), Didier Libery, Ltifi, Tombadou, Rammah, Yosri Touati.
Acculé à grignoter des points vu son classement préoccupant, l'ASM ne s'est nullement présenté en victime expiatoire face au leader de la compétition. Les banlieusards comptaient certes sur le fameux choc psychologique (imputable au changement d'entraîneur) pour se ressaisir face à l'Espérance mais la précipitation en première période a eu raison de leur ambitions de victoire, voire de parité. En face, l'Espérance a mis du temps pour carburer alors que les contres marsois auraient pu aboutir n'eût été le manque de concentration de Libery et de Baker. Certes, Busher a prôné une orientation de jeu prudente avec deux rideaux défensifs via un jeu en 4-5-1 (4-4-1-1) où Ltifi et Didier se sont relayés en pointe, mais les vifs jaillissements des deux étrangers de l'ASM et les démarrages dans le dos de leurs anges gardiens respectifs auraient pu donner l'avantage aux gars du Saf-Saf. L'effet de surprise n'a toutefois pas opéré face à une EST quelque peu surprise par la densité du bloc adverse. L'Espérance avait pourtant fière allure en ce début de rencontre, et ce, en dépit de l'absence de Michael et Msakni, tous deux suspendus. Maher Kanzari a opté pour un 4-1-4-1 avec Korbi au ratissage et Khalifa en pointe. Roger sur le couloir gauche, Ben Hammouda sur le côté opposé, Oussama Darragi à la manœuvre et Traoui en soutien offensif ont tenté de déverrouiller le bloc marsois mais les médians banlieusards veillaient au grain. Dans le même temps, plus bas, Banana a relevé Bachtobji aux côtés de Hicheri. Ainsi, au tir vicieux de Roger, détourné par Bejaoui, l'ASM répondait par une lourde frappe de Baker, repoussée par Naouara. 17', Banana trouve le poteau dans un angle fermé, alors qu'une minute plus tard, Ben Hammouda écrasait trop sa frappe suite à un service de Darragi. L'ASM était à deux doigts d'ouvrir la marque à la demi-heure de jeu. Lancé par Ltifi, Libéry se présente seul face à Naouara mais son tir à ras de terre est bloqué en deux temps par le portier "sang et or".
A dix minutes de la pause, l'Espérance passe du pressing latéral au pressing total. Coup sur coup, Chammam enroule sa frappe mais Hassen Bejaoui se couche et évite le pire, Centre-tir de Chammam que Bejaoui détourne et contrôle orienté suivi d'un ciseau de toute beauté de Ben Hammouda...Cependant, l'ASM aurait pu prendre l'avantage dans le temps additionnel mais l'extérieur du pied de Yosri Touati frôle le montant de Naouara.
Hassen Bejaoui retarde la sentence...
La dernière action de la première mi-temps est à l'actif des locaux. Suite à un centre de Chammam, Hicheri monte plus haut que tout le monde mais sa tête croisée trouvera un Hassen Bejaoui réceptif et alerte à souhait. Les envolées du gardien Marsois, son anticipation et son bon placement permettront aux banlieusards de tenir le coup jusque-là. De retour des vestiaires, Ayari relève Khalifa, quelque peu émoussé, alors que l'ASM se montre menaçant sur contre-attaque. 47', Ltifi se déjoue de Hicheri, croise sa frappe mais Naouara intervient. 48', Baker dévisse sa frappe suite à une lumineuse ouverture de Ltifi. La domination territoriale de l'Espérance allait s'avérer payante à la 56'. Suite à un coup de pied arrêté intelligemment joué, Ben Hammouda catapulte le cuir hors de portée de Bejaoui. A l'heure de jeu, Ben Cherifia remplace Naoura, blessé, alors que l'arbitre brandit un carton rouge au nez de Yosri Touati. Dans le même temps, Ayari est sanctionné pour simulation alors qu'il a vraisemblablement été fauché à l'entrée (ou à l'intérieur) de la surface de réparation. S'ensuivit un recentrage tactique de Busher. Selim Mahjbi (placé sur le couloir gauche) relève Baker, quelque peu essoufflé. Aussi, l'attaquant Gharbi remplace Mohamed Touati en vue de donner plus de mordant aux amorces offensives marsoises. Nullement rassasiée, l'Espérance tente de doubler la mise mais l'arbitre ne bronche pas alors que Ben Hammouda est fauché dans les seize mètres. La persévérance de l'Espérance allait être couronnée par un second but de toute beauté. Une action collective ponctuée par l'inévitable Roger qui accompagne le ballon dans les filets. Maher Kanzari sort par la suite Ben Hammouda, ovationné par les supporters de l'EST. Alors qu'on se dirigeait vers la fin, Lyès Souiden décrète un penalty en faveur de l'ASM. Ltifi prend à contrepied Ben Chérifia et l'arbitre siffle la fin de la rencontre. En somme, nous eûmes droit à deux visages différents du leader (un par mi-temps), alors que l'ASM a manqué terriblement de réalisme et d'endurance. La situation est on ne peut plus préoccupante pour la lanterne rouge de la compétition.
ESS VS ESZ : 1-0
14 Dec 2010 4:50 AM (14 years ago)
Stade olympique de Sousse. Temps printanier. Pelouse en bon état. Assistance assez nombreuse. ESS bat ESZ : 1-0. But d'Aymen Abdennour (90'+7). Arbitrage de Mourad Ben Hamza
ESS : Bouderbela, Chagra, Abdennour, Boulâabi, Ghézal, Chédli (Jebali 66'), Nefkha, Daniello, Bellakhal (Jaziri 72', Akaïchi, Santos (Adams 58')
ESZ : Ben Ayoub, Hammali, Ksaïri, Slimène, Koffi, Donkway, Jbali, Reguii, Ouerimi, Diarra, Slama, Khouildi.
Sous pression après le premier revers du leader, la veille, à Gabès, l'Etoile du Sahel a bataillé dur pour arracher sa 8e victoire de la saison face à une très bonne équipe de Zarzis.
Les sudistes tenaient en échec le dauphin sur son terrain et rataient par Yacouba Diarra une excellente occasion de but en seconde période qui aurait pu constituer le tournant.
La formation de Mondher Kbaier n'abdiquait pas pour autant et parvenait à arracher la victoire dans l'ultime minute des arrêts de jeu (90+6) par Aymen Abdennour qui trompait le gardien zarzissien d'une tête rageuse.
Ce succès vaut son pesant d'or pour les étoilés qui relancent la course pour le titre en réduisant à un seul point (25) l'écart qui les sépare de l'Espérance ST qui a concédé sa première défaite de la saison samedi à Gabès (1-2).
La victoire des étoilés met aussi un frein à l'élan de l'ES Zarzis qui a raté l'occasion de conforter sa place au milieu du tableau (12 pts).
En venant à bout d'Arsenal (1-0), Manchester United reste toujours invaincu cette saison en Premier League et s'empare de la place de leader délaissée par les Gunners.
Manchester United - Arsenal : 1-0
Manchester United : Park (41e).
Au terme d'une rencontre qui a mis du temps à se décanter, Manchester United a battu Arsenal à Old Trafford (1-0). La partie débutait sur un tout petit rythme même si les Red Devils prenaient un léger ascendant au début. Les Gunners revenaient ensuite dans le match et tentaient de s'approcher de la cage de Van der Sar. Mais Nani se procurait la première occasion. Sur une tête mal dégagée de Squillaci, il reprenait de volée le ballon. Sa frappe trop croisée du droit finissait à côté du poteau de Szczesny (22e). Le Portugais était à l'origine de l'ouverture du score. Il provoquait Clichy pour tenter une frappe du gauche déviée par le latéral gauche français. Park était tout heureux de voir le ballon lui arriver dessus. Sa tête lobée en arrière trompait le portier d'Arsenal et finissait derrière la ligne (1-0, 41e).
Au retour des vestiaires, Manchester accélérait le rythme. Anderson, bien servi par Rooney, perdait son duel devant Szczesny bien sorti dans ses pieds (54e). Nasri répondait du tac au tac avec une frappe croisée du gauche repoussée par Van der Sar. Chamakh, à l'affût, ne parvenait pas à pousser le ballon au fond des filets (55e). Le Marocain laissait ainsi filer les derniers espoirs d'Arsenal mis sur le reculoir par Manchester. Nani en contre (59e), puis Rooney sur penalty (74e) et sur un lob (86e) manquaient leurs balles de break n'offrant qu'un succès étriqué aux joueurs d'Alex Ferguson. Mais ce résultat était suffisant pour rester invaincu en Premier League et s'installer dans le fauteuil de leader du championnat.
Le joueur du match
Nani a été le détonateur des Red Devils. Sur son côté droit, il a beaucoup tenté. Sa pointe de vitesse a souvent mis en difficulté son vis-à-vis Gaël Clichy. Alors que la partie était assez fermée, la solution est finalement venue du Portugais impliqué sur l'ouverture du score. Avec un brin de lucidité supplémentaire, il aurait pu doubler la mise en deuxième période.
On n'a pas aimé
Malgré l'ouverture du score de Park, la première période n'a pas été à la hauteur de l'affiche. Manchester United et Arsenal n'ont pas réussi à emballer rapidement la rencontre. Et le spectacle s'en est ressenti. Seulement deux réelles occasions en quarante-cinq minutes. Trop peu pour deux formations qualifiées pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
En match avancé de la onzième journée de L1, l’Avenir Sportif de Gabes a battu l’Espérance de Tunis (2/1). L’équipe hôte a mené au score par Aouichaoui et Abdelli. Inutile la réalisation d’Eneramo à la reprise. Première défaite de la saison pour les sang et or. Dans l’autre match l’ASM et l’ESHS ont fait match nul 2/2.
Un jour sans. Si lors du derby, l'Espérance s'est rattrappée au dernier soupir, cette fois, elle n'aura pas su remonter son handicap. Face à adversaire qui n'a presque jamais tremblé, les hommes de Kanzari sortent battus pour la première fois de la saison. Piètre performance du duo Darragi-Msakni, d'ailleurs sortis par Kanzari à la reprise. Défaite logique contre une équipe à l'agonie, qui se prend une bonne bouffée d'oxygène. Dimanche, l'Etoile peut revenir à un point.
LE MERITE DE GABES- Sur un champ de patates, l’Espérance est perdue. Le mérite revient à l’adversaire qui, malgré l’écart au classement joue au football sans crainte aucune. La sphère lui donne raison. A peine dix minutes de jeu et Aouichaoui prend Hicheri de vitesse et va battre Naouara. Les sudistes ne s’arrêtent pas là et jouent nettement mieux que leur rival du jour. Les quelques offensives sang et or échouent à 30 mètres du gardien de l’ASG et les quelques tirs de Khlifa et Eneramo ne sont pas cadrés. Darragi est totalement inexistant, ce qui complique la vie d’Eneramo, privé de ballons jouables. Msakni passe plus de temps à se plaindre qu’à jouer au football. Khlifa est ce qu’il est. 40’ : l’arbitre voit une faute d'Afful et désigne le point du penalty. Abdelli s'en charge et bat Naouara. Archi mérité. Et ce n'est pas terminé : Orok peut faire mouche d’un tir lointain. Naouara est battu, mais c’est hors cadre. Mi-temps.
ENERAMO NE SUFFIT PAS- A la reprise, Kanzari intègre Derbali à la place d’Afful. Khlifa avance d’un cran pour porter main forte à Eneramo. Darragi est l’électron libre de l’équipe, mais jamais incisif. Au premier quart d’heure de la reprise, l’Espérance ne montre rien qui puisse déranger l’équipe hôte. Toujours en manque d’inspiration, les sang et or sont statiques et très prévisibles. L’ASG étouffe Eneramo et joue les contres. Darragi et Msakni (jamais dans le match) sortent pour Ayari et Mhirssi. Dans la foulée, Michael obtient un penalty qu’il transforme et remet les siens dans le match. L’Espérance met l’ASG dans les cordes mais pêche dans la finition. Cette fois, le nul n'arrivera pas et l'Espérance encaisse son premier revers contre la lanterne rouge du classement.
CA 1-0 MCA
11 Dec 2010 12:04 PM (14 years ago)
Le Club Africain a battu le MC Alger (2-0), vendredi à Radès en finale aller de la Nessma Cup des clubs champions de l’UNAF. Grâce à des réalisations signées Aouadhi et Dhaouadi, les Tunisiens prennent une nette option. Manche retour le 23 décembre à Alger.
Le Club Africain a pris une bonne option sur la Nessma Cup des clubs champions de l’UNAF en battant le MC Alger (2-0), vendredi en finale aller à Radès. Devant une assistance clairsemée, les deux équipes peinaient à se créer des occasions nettes. Au terme d’une première demi-heure hachée par les fautes, ce sont les hôtes qui ouvraient le score : Koudri précipitait son vis-à-vis au sol. Le penalty logique était transformé par Aouadhi (27ème, 1-0). Même si ce but allait réveiller les Mouloudéens, les Clubistes gardaient cette avance sans trembler jusqu’à la pause.
Au retour des vestiaires, les hôtes faisaient le break par Dhaouadi. Aux 30 mètres, l’ailier déclenchait une magnifique frappe, qui fusillait Zemmamouche (48ème, 2-0). Les visiteurs auraient toutefois pu réduire l’écart mais le coup franc de Mokdad trouvait le poteau de Nefzi. Les deux équipes allaient ensuite se trouver tour à tour réduites à dix : d’abord le CA, qui voyait Mouihbi écoper de deux cartons jaunes très sévères voire imaginaires, puis le MCA, Meghrebi recevant son deuxième avertissement de la partie. Abusant de longs ballons, dépourvus de soutien offfensif, les Algérois ne parvenaient jamais à se montrer menaçants. Leur tâche s’annonce ardue en vue de la manche retour, le
Club Africain : Nefzi - Ifa, Souissi, Khechache, Akrimi - Mendomo, Ben Yahia (Hmam, 64ème), Aouadhi - Melliti (Akrout, 69ème), Mouihbi, Dhaouadi (Hadhria, 81ème).
MC Alger : Zemmamouche - Daoud, Zeddam, Meghrebi, Baabouche - Bouchemaa, Belkheir (Sofiane, 68ème), Besseghir ; Koudri, Mokdad (Daoudi, 78ème) - Amroune.
Le TP Mazembe s'est qualifié pour les demi-finales du Mondial des clubs en battant les Mexicains de Pachuca (1-0), vendredi à Abou Dabi. Hugues Bedi Mbeza a inscrit le but de la victoire à la 21e minute pour les champions d'Afrique. Les réactions après ce succès.
Lamine Ndiaye (entraîneur de TP Mazembe): "Nous avons gagné grâce au courage, à la solidarité de nos joueurs. Mais nous sommes capables de faire beaucoup mieux de ce qu'on a fait aujourd'hui. Nous avons pas été bien au plan technique et nous l'avons payé. Chaque fois qu'on perdait un ballon, on a commis une faute après. Les cartons qu'on a reçus sont mérités. Nous allons essayer de profiter de nos chances contre Inter Porto Alegre. Ce n'est pas facile, nous sommes dans une Coupe du monde de Clubs, avec les champions des autres Confédérations, il n'y a pas d'adversaires faciles et l'Inter (Porto Alegre) moins encore. Nous devons retenir la victoire, c'est l'essentiel. L'objectif était de faire mieux que l'année dernière et nous l'avons déjà fait. Nous allons essayer de gagner aussi le match suivant.
Mbenza Bedi (Milieu et buteur de Mazembe): Maintenant, on va jouer contre l'Inter (Porto Alegre). Bien sur, on a nos chances, c'est le football, on a toujours sa chance avant de jouer un match. Le ballon vient avec moi, chez moi, comme souvenir de cette victoire. C'est un jour très important.
Pablo Marini (entraîneur argentin de Pachuca du Mexique): "Nous sommes très mal. Nous avons lutté pendant vingt-minutes dans un premier temps (...) Nous avons fini par dominer dans la seconde moitié et nous avons manqué de peu la passe finale (...) on ne s'attendait pas à perdre et encore moins vu le déroulement du match".
L’Espérance a eu le mérite de faire chuter Al Ahly et affrontera TP Mazembé en finale
L’Espérance a eu le mérite de faire chuter Al Ahly et affrontera TP Mazembé en finale
Stade 7-Novembre de Radès. Temps pluvieux. Pelouse en mauvais état. Public nombreux. EST bat Al Ahly par 1-0. But marqué par Eneramo (1’). Expulsion de Mohamed Baraket (29’ Al Ahly). Arbitrage de Joseph Lamptey (Ghana).
EST : Naoura, Afful, Chemmam (Derbali), Hichri, Ben Mansour, Korbi, Traoui, Msakni (Ben Youssef), Darragi, Eneramo, Khelifa (Ayari).
Al Ahly : Ekramy, A. Fathi, Moawadh (M. Fadhel), A. Sayed, Gomaâ, Shérif, Al Sayed, Baraket, Hassan Mohamed, Aboutrika (Chihebeddine), Mohamed Nagy.
On attendait monts et merveilles de ce duel au sommet entre l’Espérance et Al Ahly. Nous eûmes finalement droit à un petit match avec des joueurs égyptiens trop nerveux et qui ont fini par payer le prix fort après l’expulsion de Mohamed Baraket (29’). Du coup, Al Ahly s’est trouvé handicapé des services de l’un de ses repères les plus importants. Mais avant d’en arriver là, la défense égyptienne a, encore une fois, affiché ses limites sur les balles arrêtées comme il y a une quinzaine de jours au Caire lorsqu’Al Ahly a encaissé ce but qu’il ne fallait pas à la suite d’un coup franc. Et ce but de Darragi a finalement valu son pesant d’or. Hier, on jouait à peine depuis 56 secondes que le corner botté par Korbi est dévié de la tête par un coéquipier en direction d’Eneramo au second poteau. Ce dernier du bras pousse la balle dans les filets du gardien Ekramy. Un peu comme l’avait fait d’ailleurs Mohamed Fadhel au match aller. Ne dit-on pas que l’histoire est un éternel recommencement ?
Feu de paille
L’Espérance venait de combler son retard au score et tenait sa qualification en finale en main. Mais il restait quand même tout un match à gérer. On s’attendait à une réplique des Cairotes. Ils eurent cette réaction d’amour-propre à deux reprises quand Mohamed Nagy (Geddo) se présente seul face à Naouara, mais ce dernier sauve du pied en corner (4’). A la suite de ce coup de coin qui heurte le poteau au bonheur des «Sang et Or», Al Ahly allait disparaître de la circulation. L’Espérance jouait haut et Eneramo était souvent soutenu par Darragi (encore une fois, l’homme de la situation) dans ses manœuvres offensives. Ces deux joueurs ont su, à eux seuls, mettre la pression sur la défense d’Al Ahly. La bande à Benzarti a eu l’occasion de tuer le match à la 20’ quand le centre à ras de terre de Darragi échappe à Eneramo et heurte Khlifa, embusqué au second poteau, avant que la balle ne revienne dans les pieds d’un défenseur d’Al Ahly. L’Espérance gérait le jeu à sa guise sans être vraiment transcendante. Elle faisait l’essentiel avec surtout une défense qui remballait à tout prix sans se soucier de la relance. On sentait que les «Sang et Or» se préoccupaient peu de la manière et que l’essentiel pour eux était la qualification. La pression espérantiste montait d’un cran à la suite de l’expulsion de Baraket (29’). Eneramo a eu de nouveau l’opportunité d’enfoncer le clou, il croise trop son tir (45’).
La seconde mi-temps sera encore plus moche à suivre. Jeu haché, avec une équipe d’Al Ahly diminuée et rarement dangereuse et une Espérance qui gérait et qui voulait en finir au plus vite. Et Eneramo allait de nouveau se mettre en évidence en tirant sur le petit filet après un service de Darragi (89’). Malgré tout, l’Espérance a fait chuter le mythe Al Ahly et a mérité son billet en finale.
انتزع فريق الترجي التونسي بطاقة التأهل إلى نهائي بطولة دوري أبطال أفريقيا لكرة القدم بعدما تغلب على ضيفه الأهلي المصري 1/صفر على ملعب "7 نوفمبر" برادس اليوم الأحد في إياب الدور قبل النهائي للبطولة.
وكان الأهلي قد فاز على منافسه التونسي 2/1 ذهابا في القاهرة وبذلك يتعادل الفريقان 2/2 في مجموع مباراتي الذهاب والإياب ويتأهل الترجي إلى النهائي بقاعدة احتساب الهدف خارج الأرض بهدفين ، ليلتقي مازيمبي الكونغولي الذي تأهل على حساب شبيبة القبائل الجزائري.
وجاء هدف الفوز للترجي في الدقيقة الأولى من المباراة وكان من نصيب المهاجم النيجيري مايكل إنيرامو.
ولم يظهر أي من الفريقين بمستواه المعهود خلال المباراة التي شابتها الخشونة بين اللاعبين ، كما أعاقت الأمطار الغزيرة في رادس تحركات لاعبي الفريقين على أرض الملعب الزلقة.
بدأت المباراة بإيقاع لعب سريع وفاجأ الترجي ضيفه الأهلي بهدف التقدم في الدقيقة الأولى من المباراة حيث حصل الفريق التونسي على ضربة ركنية مبكرة وتلقى مايكل إنيرامو الكرة ودفعها في الشباك مسجلا هدفا مثيرا للجدل حيث أظهرت الإعادة التليفزيونية أنه دفع الكرة بيده ولكن الحكم احتسب الهدف.
وكاد الأهلي أن يدرك التعادل بعد دقيقتين فقط عندما مرر محمد بركات عرضية رائعة إلى محمد ناجي "جدو" الذي سدد الكرة بقوة لكن حارس مرمى الفريق التونسي وسيم نوارة حول الكرة إلى ضربة ركنية.
وسدد أحمد فتحي الضربة الركنية وكاد نوارة أن يسكن الكرة في شباكه عن طريق الخطأ لكن الكرة اصطدمت بالعارضة لتضيع فرصة ثمينة على الأهلي.
وكثف الأهلي محاولاته سعيا لإدراك التعادل كما واصل الفريق التونسي ضغطه الهجومي أملا في تعزيز تقدمه بهدف آخر.
ومرر أسامة دراجي عرضية خطيرة داخل منطقة الجزاء كادت أن تسفر عن الهدف الثاني للترجي لكن أحمد فتحي أنقذ الأهلي وأطاح بالكرة قبل أن تتجاوز خط المرمى.
وفي الدقيقة 29 وقعت مناوشات بين لاعبي الفريقين وأشهر الحكم الغاني البطاقة الصفراء لشريف عبد الفضيل لاعب الأهلي ثم طرد النجم محمد بركات بدعوى التعدي على خالد القربي.
وحصل وائل جمعة مدافع الأهلي على إنذار في الدقيقة 34 للخشونة.
وعانى الأهلي من ثغرات في دفاعه كما عانى لاعبوه من صعوبة في الحركة على أرض الملعب بسبب الأمطار التي سبقت المباراة.
وكاد الترجي أن يضيف الهدف الثاني في الشوط الأول لكن شريف إكرامي تصدى لكرة خطيرة في الدقيقة 42 .
وكاد إنيرامو أن يضيف الهدف الثاني له ولفريقه في الوقت المحتسب بدل الضائع للشوط الأول لكن شريف إكرامي تصدى للكرة بصعوبة ، لينتهي الشوط الأول بتقدم الترجي 1/صفر،.
وبدأ الشوط الثاني تحت الأمطار التي بدأت تهطل في الدقائق الأخيرة من الشوط الأول.
وحصل جدو على ضربة حرة على خط منطقة الجزاء في الدقيقة 53 وسددها محمد أبو تريكة لكن الكرة مرت بجوار القائم مباشرة.
وأجرى حسام البدري المدير الفني للأهلي تبديله الأول في الدقيقة 55 حيث أشرك محمد فضل بدلا من سيد معوض العائد حديثا من الإصابة.
وتوالت محاولات الأهلي لكن الترجي لم يسمح بخطورة حقيقية تهدد مرماه كما عانى اللاعبون من صعوبة الحركة تحت الأمطار.
وفي الدقيقة 72 دفع البدري باللاعب شهاب الدين أحمد بدلا من محمد أبو تريكة.
وبعد دقيقة واحدة دفع فوزي البنزرتي المدير الفني للترجي باللاعب خالد العياري بدلا من صابر خليفة.
وانحصرت أغلب مجريات اللعب في وسط الملعب نظرا للحذر الدفاعي الشديد لفريق الترجي ، وبدأ لاعبو الأهلي محاولات بالتسديد من خارج منطقة الجزاء لكنها لم تشكل خطورة حقيقية على مرمى وسيم نوارة.
وسدد إنيرامو كرة خطيرة من داخل منطقة الجزاء في الدقيقة 89 لكنها مرت بجوار القائم مباشرة.
وواصل الأهلي محاولاته حتى الثواني الأخيرة لكنها لم تسفر عن جديد لينتهي اللقاء بفوز الترجي 1/صفر وتأهله إلى الدور النهائي لملاقاة مازيمبي
Victoire précieuse, bien que pénible, pour les «Sang et Or» qui terminent premiers de ce tour et recevront Al Ahly en demi-finale retour. Le but de Darragi à la 21' sur un centre en retrait de Saber Khelifa (titularisé pour la première fois par son entraîneur) a été précieux.
Un joli tir logé dans la lucarne droite des bois du gardien de Dynamos permet trois choses : terminer sur une note positive les matches du groupe, se rassurer une fois pour toutes sur la première place, et être sûr de jouer la demi-finale retour à Tunis. L'adversaire est une vieille connaissance, à savoir Al Ahly du Caire, deuxième de l'autre groupe.
Pour revenir au match, pas très plaisant et haché par les interventions musclées de part et d'autre, l'EST a su assurer l'essentiel, soit une 4e victoire malgré l'absence de Msakni, Eneramo, Hicheri, Ben Youssef et Korbi.
Ceux qui les ont remplacés n'ont pas démérité avec un Ayari vivace sur son côté gauche, un axe vigilant formé de Derbali et de Ben Mansour (un garçon qui a un potentiel plausible) et un Khelifa qui aime ce genre de match fait d'accélérations et de changements de rythme.
Face à des Zimbabwéens décontractés et assez prenables en défense, l'équipe de l'Espérance a fait valoir comme d'habitude son point le plus fort : la variation du rythme et la vivacité dans les échanges de balle à ras de terre, pour trouver la faille sur l'action la moins compliquée mais la plus efficace du match.
Beaucoup d'opportunisme pour un Darragi qui reste en ce moment le joueur de base de l'EST. Même si Roger n'a pas convaincu, la mobilité de Traoui, qui a remplacé Korbi, a tout pallié.
Aidé par les appels et la précision d'Afful, Traoui a pu aider son équipe et faire attention aux mouvements de contres et aux infiltrations de Macupa. Dynamos n'a pas chômé durant ce match, profitant des moments de distraction de la défense «sang et or». Le tir de Macupa sur coup franc (7') sauvé in extremis par un courageux Ben Chrifia et surtout la frappe douce de Stilander (19') bien que face à face à Ben Cherifia auraient pu coûter cher.
Pendant la première mi-temps, les joueurs tunisiens ont su être regroupés en bloc pour jouer les contres, et en décalage avec les centrages de Traoui, Ayari et Chamam pour Darragi et Khelifa.
Quelques alertes pour Dynamos qui a couru en vain derrière le résultat. La frappe d'Arfond sur la transversale de Ben Cherifia (70') a été l'occasion la plus nette pour Dynamos en seconde mi-temps.
Rotation réussie
Pendant ce temps, les «Sang et Or» jouaient intelligemment et à l'économie pour se protéger des blessures et des cartons jaunes. C'était un match piège bien géré sur le plan physique et au niveau de l'efficacité.
Une grande personnalité affichée en attendant de mieux voir en demi-finale.Ghannem, Boughanmi et Hicheri ont été lancés au second half, question de faire tourner l'effectif et de ménager les titulaires.
Une légère baisse de régime, mais pas plus, les équipiers de Chamam ont su résister au retour des insulaires au cours du dernier quart d'heure. On peut dire que la rotation de l'effectif a été réussie et bien étudiée.
Maintenant cap sur Al Ahly et la demi-finale de l'événement le plus prestigieux du continent. Aucun joueur ne sera suspendu, tous les cartons jaunes vont être annulés.
Pour le compte du match aller du troisème tour qualificatif de la ligue des champions d’Afrique, l’Espérance de Tunis s’est imposée face à Al Marrikh du Soudan par le score de 3/0. Buts d’Eneramo, Ben Amor et Darragi. Les visiteurs ont touché deux fois le poteau en deuxième période. Match retour dans deux semaines à Khartoum.
Une seule mi-temps a suffit à l’Espérance pour mettre son adversaire au tapis. Sans doute les meilleurs 45 minutes de sa saison. Face à un adversaire tétanisé, les sang et or se sont régalés. Toutefois, les hommes de Benzarti pouvaient obtenir leur qualification dès cette première manche. Mais, ni Ayari, ni Eneramo ne sont parvenus à mettre définitivement KO un adversaire, qui, chez lui, peut-être capable de tout.
UN, DEUX, TROIS - Que vaut vraiment cette Espérance ? Il fallait un test grandeur nature pour en avoir la réponse. Et le match face à un adversaire comme Al Marrikh ne peut qu’être significatif. Pour cette occasion, Benzarti aligne Darragi dès l’entame du match. Trois attaquants : Bouazzi, Ayari et Eneramo. La récupération est confiée à Korbi. Difficile d’être plus offensif. Les camarades de Nafti ? Ils adoptent la stratégie typique d’une équipe visiteuse. Les sang et or attaquent à outrance et trouvent la faille à la 8’. Coup franc déposé sur la tête d’Eneramo, qui, étrangement seul, capitalise sous la transversale. Dès lors, l’Espérance baisse étrangement de rythme offrant à son adversaire tout le temps de s’organiser. Résultat : les espaces se font très rares. Mais, quand Darragi retrouve sa vista, la défense soudanaise part en tilt. Oussema illumine le match d’une passe en pleine course pour Ben Amor qui déclenche un missile imparable. Eurogoal. Le terrain est seulement rouge et jaune. Al Marrikh est dépassé par les évènements. Son gardien fauche Ayari en pleine surface. Penalty. Darragi transforme : 3/0. Ce n’est quà la 43’ qu’Al Marrikh parvient à cadrer. Fani dégaine des 25 mètres. Le ballon flotte, mais Naoura répond présent. Et l’arbitre renvoie tout le monde aux vestiaires.
AL MARRIKH TOUCHE DU BOIS- A la reprise, c’est l’Espérance qui laisse faire l’adversaire. En contre, elle peut définitivement clore les débats, mais, Eneramo rate le KO à la 50’. Les visiteurs, plus en jambes montrent toutes leurs limites. Ayari est dans un jour sans. Démonstration à la 55’, quand de la tête il rate le 4/0 à bout portant. Benzarti l’a compris. A l’heure de jeu il le sort et muscle son milieu avec Roger. Mais l’Espérance joue avec le feu. A la 65’, Al Marrikh chauffe les deux poteaux de Naouara et Nafti manque de très peu la réduction du score (ballon effleuré par la main de Chemmam), ce qui changerait totalement la donne. Dans la foulée, Eneramo rate à nouveau le 4/0. Les Verts peuvent faire mal à la 80’, mais le tir de Jaber effleure le montant gauche de Naouara, archi battu. C’est fini pour ce premier round. L’Espérance a pris une sérieuse option, certes. Mais à Omm Durman, il faudra être plus que vigilent.
تقدم فريق الترجي التونسي خطوة كبيرة نحو التأهل إلى دور الثمانية ببطولة دوري أبطال أفريقيا لكرة القدم بعدما تغلب على ضيفه المريخ السوداني 3/صفر اليوم الجمعة في افتتاح منافسات جولة الذهاب بدور الستة عشر من البطولة.
وعلى ملعب " 7 نوفمبر" برادس كان الترجي هو الفريق الأفضل وسيطر على مجريات اللعب في أغلب فترات المباراة ، وكاد أن يحقق الفوز بنتيجة أكبر لكن لاعبوه أهدروا عددا من الفرص التهديفية.
وحسم الترجي المباراة خلال أول نصف ساعة حيث أمطر شباك منافسه السوداني بثلاثة أهداف سجلها مايكل إنرامو وأيمن بن عمر وأسامة الدراجي في الدقائق الثامنة و 23 و28 ، وجاء هدف الدراجي من ضربة جزاء
Diego Milito a été le grand bonhomme du match entre l'Inter Milan et Barcelone (DPPI)
Auteur d’un grand match, l’Inter Milan a pris une sérieuse option vers la finale de la Ligue des Champions en dominant Barcelone sur sa pelouse (3-1). En grandes difficultés à Milan, le tenant du titre devra remonter son handicap dans une semaine au Camp Nou.
Inter Milan-Barcelone 3-1
Inter Milan: Sneijder (30e), Maicon (48e), Milito (61e)
Barcelone : Pedro (19e)
Il y avait bien longtemps que l’on n’avait pas vu le FC Barcelone tanguer autant. Les Catalans, invaincus depuis quinze rencontres, ont subi la loi de l’Inter Milan à Giuseppe Meazza (3-1). A la hauteur de l’événement, les Nerazzurri ont ainsi défié les pronostics. En début de match, les hommes de Mourinho choisissaient de laisser l’initiative du jeu à Barcelone afin de mieux manœuvrer en contre-attaques. Une tactique proche d’être payante lorsqu’Eto’o puis Milito se trouvaient à deux doigts d’ouvrir la marque (17e). Or, cette occasion ne faisait que piquer l’orgueil du Barça qui trouvait la faille grâce à Pedro, idéalement servi par Maxwell (0-1, 19e). Les Lombards n’accusaient pas le coup et partaient à l’assaut du but de Valdes. Si Milito manquait encore le cadre (27e), il se montrait plus efficace en distillant un caviar à Sneijder dans la surface (1-1, 30e).
Dominateur depuis son égalisation, l’Inter maintenait le pied sur l’accélérateur dès l’entame de la seconde période. Une option fructueuse puisqu’au terme d’une attaque rapidement menée, Milito trouvait Maicon devant le but dont la frappe croisée finissait hors de la portée de Victor Valdes (2-1, 48e). Si Messi (53e) et Busquets (54e) obligeaient Julio Cesar à s’interposer, les Barcelonais passaient le reste de leur temps à se casser les dents sur une solide défense adverse. La tâche des Catalans allait même se compliquer lorsque Diego Milito s’en allait aggraver la marque à bout-portant à la suite d’un centre d’Eto’o (3-1, 61e). Contraint de réagir, le tenant du titre allait faire le forcing sur la cage adverse jusqu’au coup de sifflet final. En vain. Même si des tentatives de Piqué (87e) et Pedro (90e+2) auraient mérité meilleur sort. Et même si une faute de Sneijder sur Dani Alves aurait dû offrir un penalty crucial à Barcelone (83e). Pour la première fois depuis près d’un an, les hommes de Guardiola ont encaissé trois buts dans un match. Ils devront ainsi cravacher dans une semaine afin de rattraper leur retard et, accessoirement, contredire les statistiques qui ne leur accordent que 17% de chances de disputer leur troisième finale européenne en quatre ans.
Les joueurs du match
A tous les niveaux, l’Inter est à créditer d’un excellent match. Evidemment, Diego Milito sera le héros de la soirée en raison de son implication directe sur les trois buts de sa formation. Sans être l’attaquant le plus impressionnant du Vieux Continent, il n’en est pas le moins efficace. On notera également les excellentes prestations de Thiago Motta, qui n’a jamais lâché Messi d’une semelle, et de Walter Samuel, rarement pris à défaut défensivement.
Tactique et coaching
A Giuseppe Meazza, Josep Guardiola a opté pour un profil de jeu plus défensif qu’à l’accoutumé. Le naturel des Catalans est cependant parfois revenu au galop, coupant l’équipe en deux entre la défense et le milieu de terrain. C’est dans cette brèche que l’Inter a su s’engouffrer pour dévorer les espaces, abandonnant ainsi un jeu long improductif en début de match. A 2-1 puis 3-1, la rencontre a ensuite changé de configuration pour offrir un schéma d’attaque-défense classique. Soit plus d’une demi-heure de nette domination catalane que l’Inter a su passer sans conséquences. En Espagne, on soulignera peut-être le refus de Guardiola d'ajouter une cartouche offensive à sa formation en fin de match, se séparant même d’Ibrahimovic peu après l’heure de jeu.
On n’a pas aimé
On est tellement habitué à voir Lionel Messi faire des merveilles qu’une prestation tout juste passable de sa part ne passe pas inaperçue. Le n°10 de Barcelone a peiné à exprimer son football. Et ce, du fait du manque d’espaces dont il a bénéficié et du marquage serré que Motta lui a imposé. Sans un autre Messi dans une semaine, on voit mal comment le Barça pourrait atteindre la finale.

Milito et Maicon ont croqué les Barcelonais, mardi à Milan.
L'Inter en rêvait, l'Inter l'a fait. Avec un grand Milito, les hommes de José Mourinho ont fait chuter le FC Barcelone, qui avait pourtant ouvert la marque (3-1), mardi à San Siro.
"La possession de balle ne m'intéresse pas" avait expliqué José Mourinho avant la rencontre. Lors des premières minutes du match, les Catalans ont donc pris le Portugais au mot. Sans trop forcer face à des Milanais regroupés, le Barça déployait tranquillement son jeu de passe, et se créait les premières occasions. Ibrahimovic était trop juste sur un bon centre de Maxwell, ce n'était que partie remise. Car malgré une belle occasion gâchée par Milito au quart d'heure de jeu, c'était bien le champion en titre qui prenait le meilleur. Et c'était bien du latéral barcelonais, ancien de la maison intériste, que venait l'ouverture. Opportuniste au sein d'une défense milanaise étrangement passive, Maxwell s'infiltrait dans la surface pour servir Pedro sur un plateau, et offrir à son jeune coéquipier un premier but mérité (1-0, 18e minute).
Ebranlés, les hommes de Mourinho changeaient alors leur fusil d'épaule, et passaient d'une stratégie basée sur le contre à un jeu plus offensif. Milito croisait trop sa frappe à la 26e, mais l'Argentin faisait preuve de plus de réussite en se muant en passeur décisif. Sur un centre d'Eto'o, le buteur décalait Sneijder, oublié dans la surface par Alves, et le meneur hollandais trompait Valdes d'un plat du pied heureux (1-1, 30e). Comme l'ouverture du score, cette égalisation était tout à fait logique, tant l'Inter était parvenu à bousculer le Barça lors de ce choc qui tenait ses promesses, moins au niveau du jeu que de l'intensité.
MILITO, L'HOMME DU MATCH
"Si c'est l'équipe qui a le plus de possession de balle qui gagne, on a déjà perdu" avait également déclaré Mourinho. Lors de la deuxième période, ses Milanais lui ont prouvé le contraire. Surmotivés, les Intéristes continuaient de cuire le Barça à l'étouffée, en exploitant le moindre ballon glané pour placer des contres terribles... A la 47e minute, Pandev lançait l'infatigable Milito, qui déviait pour Maicon. En bout de course le Brésilien poussait le cuir au fond des filets de Valdes (2-1), San Siro exultait... Puis frôlait le délire à l'heure de jeu, lorsque l'Argentin, double passeur décisif, s'adjugeait pour de bon le statut d'homme du match en marquant le troisième but, à la limite du hors jeu sur une remise de Sneijder (3-1).
Le FC Barcelone s’est incliné ce mercredi soir sur la pelouse de l’Inter Milan lors du match aller des demi-finales de la Ligue des Champions. Pedro avait ouvert le score, mais les Italiens ont ensuite marqué à trois reprises. Le dernier but italien n’était pourtant pas valable…
Le début de match servait de round d’observation pour les deux équipes. Assez tranquillement, les deux formations se jaugeaient et le match mettait du temps à trouver son rythme.
La situation se débloquait avec l’ouverture du score espagnole, à la 19ème minute. En perçant la défense sur son côté gauche, Maxwell servait Pedro en retrait. Démarqué en pleine surface, au niveau du point de penalty, l’attaquant espagnol marquait facilement le premier but de la partie.
Barcelone avait la situation en mains. Leaders à la possession du ballon, les Catalans démontraient une meilleure maîtrise du jeu. L’Inter ne progressait qu’en contre-attaque et les attaquants à la limite du hors-jeu.
Sneijder répond à Pedro
Néanmoins, il ne fallait pas onze minutes aux Milanais pour répondre au but de Pedro. A la demi-heure de jeu, Wesley Sneijder inscrivait le but égalisateur. Dans la surface, Diego Milito se retournait et servait le Hollandais sur la gauche. Sans adversaire direct, Sneijder s’ouvrait le chemin du but et battait Victor Valdés. Grosse erreur de position des défenseurs barcelonais sur ce coup là !
La période se terminait comme elle avait commencé. Sans accélérer, les Catalans essayaient de prendre le jeu à leur compte, mais sans véritablement y parvenir. Bien en place, les Italiens étaient attentifs, prêts à dégainer sur la moindre erreur adverse. 1-1 à la mi-temps. L'inter était plus malin
La seconde période fut nettement plus difficile à gérer pour les Blaugrana, pris au piège des Italiens. Les Catalans, qui essayaient de faire le jeu, se faisaient trop souvent avoir par des joueurs locaux bien plus malins tactiquement que techniquement.
Peu de temps après la reprise, la défense barcelonaise se faisait encore plumée. Servi par Diego Milito, décidément bien inspiré, Maicon gagnait son duel face à Puyol et mettait le pied pour battre Valdés (2-1).
Dans un style fort opposé, les deux équipes offraient finalement une rencontre assez équilibrée. Pourtant, au jeu du plus intelligent, ce sont bien les Italiens qui repartaient grands vainqueurs, bien aidés par l’arbitre. Car en plus d’être très conciliant avec les joueurs de Giuseppe Meazza, l’arbitre portugais ne sifflait pas un très clair hors-jeu sur le troisième but intériste. Après un centre d’Eto’o, Sneijder remettait le cuir à Milito, qui marquait de la tête. L’attaquant argentin était en position illégale, mais l’arbitre et son assistant accordaient le but (3-1). Le Barça tentait le tout pour le tout dans le dernier quart d’heure. Les choix offensifs de Guardiola étaient assez spéciaux. La sortie d’Ibrahimovic, très mauvais, était une bonne idée. Mais les montées au poste d’avant-centre des défenseurs comme Piqué ou des milieux, comme Keita, s’avéraient tout aussi inefficaces. Le rush final n'a pas fonctionné.
Au coup de sifflet final, les Catalans se sont bien faits avoir sur la pelouse de Milan. Les Barcelonais n’ont pas réussi à réduire l’écart et devront rattraper deux buts la semaine prochaine au Camp Nou…
Fiche technique
Inter Milan: Julio César; Zanetti, Samuel, Lucio, Maicon (Chivu, min. 73); Cambiasso, T. Motta; Sneijder; Pandev (Stankovic, min. 56), Etoo et Milito (Balotelli, min. 75)
FC Barcelone: Valdés; Alves, Piqué, Puyol, Maxwell; Xavi, Busquets, Keita; Messi, Ibrahimovic (Abidal, min. 61) et Pedro
Goals: 0 - 1, min. 19. Pedro. 1 - 1, min. 28. Sneijder. 2 - 1, min. 48. Maicon. 3 - 1, min. 61. Milito
Arbitre: Olegario Benquerena (POR). CJ: Etoo (min. 12), Stankovic (min. 81), Busquets (min. 45), Puyol (min. 50), Piqué (min. 59), Keita (min. 67) et Alves (min. 82)
Notes des joueurs (/10): Valdés, 5; Alves, 4; Piqué, 6; Puyol, 5; Maxwell, 6; Xavi, 7; Busquets, 6; Keita, 5; Messi, 5; Ibrahimovic, 4; Abidal, 6; Pedro, 6.
Le Club Sportif Sfaxien s'est qualifié pour la finale de la coupe de Tunisie grâce à sa victoire sur le Club Africain 4 à 2 après prolongations. Les buts de la rencontre ont été marqués par Touré et Younes pour le CSS et Traoré et Mouihbi pour le CA. Les Sfaxiens joueront en finale contre le vainqueur du match qui opposera le ST à l'OB.
Le CA rate : Dès les premières minutes, et malgré la pression Cssiste, les camarades de Nefzi obtiennent deux grosses occasions : Parti dans le dos de la défense, Traoré rate lamentablement sa tentative de lober Khalloufi. Quelques secondes plus tard, Akrout voit sa tête heurter la transversale. Boujelbene se blesse et oblige son coach à incorporer Hadhria à sa place.
..Et le CSS marque : Le jeu est concentré au milieu, les défenses semblent fébriles et les attaquants n'en profitent pas. A la 25ème minute, Zaiem tire en force, Nefzi repousse devant Touré qui d'un tir croisé bat le gardien clubiste et ouvre le score pour son équipe. Après le but, les Clubistes se ruent à l'attaque mais Traoré gaspille. Dominé pendant un quart d'heure, le CSS réagit et un obtient un coup franc. Sur l'action qui suit, Hammami rate l'occasion de doubler la marque en tirant mollement. Mi-temps
Le CA recolle : Le jeu reprend et le CA perd son capitaine qui a récolté deux avertissements en deux minutes. Quelques secondes plus tard, Sallemi, déjà averti, commet une grosse faute sur Touré mais l'arbitre n'expulse pas le meneur de jeu clubiste. Les camarades de Bachtobji ne baissent pas les bras et parviennet même à égaliser grâce à un très beau tir de Traoré. Peruzovic réagit et lance Agba à la place de Bargaoui. Mejri effectue à son tour un changement et incorpore Messaâdi à la place de Sallemi. Les Sfaxiens se réveillent un peu et obtiennent un corner qui a failli lui permettre de reprendre l'avantage mais Nefzi est sauvé par le poteau. La fin du match approche et les deux équipes tentent d'arracher la qualification avant les prolongations mais elles ne parviennent pas à trouver la faille.
Le CA coule : A la reprise, le CSS amorce une attaque sur la gauche, Hammami s'infiltre et sert Younes qui trompe Nefzi et redonne l'avantage au CSS. Mejri joue sa dernière carte et remplace Akrout par Mouihbi. Mais c'est les Sfaxiens qui triplent la marque suite à une très belle contre attaque ponctuée par un but de Touré. Dos au mur, le CA parvient à réduire le score grâce à une tête de Mouihbi. Les 15 dernières minutes s'annoncent très chaudes. Les "Rouge et Blanc" se ruent à l'attaque et laissent beaucoup d'espace aux attaquants cssistes qui en profitent pour marquer le 4e but synonyme de qualification.
Le Real Madrid ne s'avoue pas vaincu et s'est imposé 1-2 sur le terrain d'Almería, grâce à des buts de Cristiano Ronaldo et Rafael Van der Vaart. Avec ses trois longueurs de retard sur le FC Barcelone, le Real n'a plus le choix : il doit l'emporter lors des sept dernières rencontres de la saison, et espérer que le Barça chute... deux fois! Scénario plutôt improbable, mais Madrid ne doit rien lâcher pour éviter tout regret en fin de campagne, car en football, rien n'est impossible.
La rencontre face à la vaillante équipe d'Almería, qui était parvenue à tenir le Barça en échec sur sa pelouse (2-2), débute telle une véritable douche froide pour Pellegrini et ses hommes. Au quart d'heure, Kalu Uche déséquilibre la défense sur la droite, et sert parfaitement Crusat, étonnamment seul au second poteau. Après la défaite lors du Clasico de la semaine dernière, un pire départ aurait été impossible pour le Real...
Les madrilènes sont métamorphosés par cette ouverture du score et décident d'entamer le siège devant les cages de l'excellent Diego Alves. Le portier local s'est montré formidable durant l'ensemble de la rencontre, détournant la pluie d'opportunités flagrantes de la part des attaquants merengues. Le Brésilien a stoppé pas moins de douze claires occasions de buts.
Il ne craquera qu'à deux reprises, et cela a suffi à Madrid pour l'emporter jeudi soir. Mais sa responsabilité peut difficilement être engagée dans les deux buts. Le premier est un authentique chef-d'œuvre de la part de Cristiano Ronaldo. Le Portugais s'empare du ballon en dehors de la surface, élimine trois hommes avant de tromper Alves d'une frappe croisée du pied gauche. Avant la pause, Gonzalo Higuaín, Guti et Van der Vaart ont la possibilité de donner l'avantage aux leurs, mais voient leur occasion anéantie par Alves pour l'Argentin, par le poteau pour l'Espagnol, et par le manque d'adresse du Néerlandais, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but vide...
Rafael Van der Vaart se rattrapera néanmoins à la 69ème lorsque, bien servi par Higuaín à l'entrée du grand rectangle, il décroche une frappe imparable qui perfore les filets d'Almería. Le Real Madrid aura souffert face aux Andalous, mais méritaient vraiment la victoire. Ils n'ont pas cessé d'apporter le danger face à des adversaires repliés à onze dans leur partie du terrain dès l'ouverture du score...
Grâce à cette victoire, le Real reste donc à trois points de son éternel rival. La prochaine journée de Championnat s'annonce d'ores et déjà déterminante pour la suite des événements: le Barça devra débloquer un derby barcelonais, ce qui n'est jamais chose aisée, et le Real devra venir à bout de l'excellente équipe de Valence.
Fiche technique
Almería: D.Alves, Cisma, Pellerano, M.Macedo (73' Corona), Crusat, Bernardello, Piatti, Vargas (55' Juanma Ortíz), Mbami (84' Goitom), Soriano, K.Uche.
Real Madrid: Casillas, Marcelo, S.Ramos, R.Albiol, Arbeloa, Gago (45' M.Diarra), X.Alonso, Guti (77' L.Diarra), Van der Vaart, C.Ronaldo, Higuaín (86' Benzema).
Buts: Crusat (14'), C.Ronaldo (27'), Van der Vaart (69')
Le FC Barcelone s’est facilement imposé 3-0 au Camp Nou face au Deportivo La Corogne. Après la victoire lors du Clásico le week-end dernier, les Catalans ont réalisé un match très sérieux. Les buts de la soirée sont signés Bojan, Pedro et Touré. Dès le coup d’envoi, les Catalans montraient qu’ils prenaient très au sérieux ce match face au Deportivo. Après la victoire de samedi dernier contre le Real Madrid, les Blaugrana avaient à cœur de montrer leurs ambitions et ne comptaient rien céder à domicile lors de cette 32ème journée de Liga.
Pedro ouvre les hostilités
Dangereux dès les premières minutes, les Barcelonais ne mettaient qu’un quart d’heure pour ouvrir le score. Servi par Jeffren, Xavi offrait une passe décisive à Bojan dans la surface. Un service cinq étoiles qui permettait au jeune attaquant espagnol de se présenter seul devant le gardien et de marquer le premier but de la partie (1-0).
Le Barça était clairement un niveau au-dessus de son adversaire et aurait pu aggraver le score à plusieurs reprises. Avant même la demi-heure de jeu, les Catalans menaient par sept occasions de but à rien.
Mais le Barça n’était pas verni. Jeffren n’avait pas de réussite sur sa frappe à la 19ème minute. Pas plus que Messi, une minute plus tard, qui tentait un joli lob par dessus Aranzubia. Alves, à la 22ème, tentait un retourné qui heurtait le montant. Dans la foulée, Xavi frappait droit sur le gardien…
Et toute la période fut à l’image de ces occasions. Dominateurs, les Barcelonais faisaient le spectacle, mais sans marquer. Le Deportivo était aux abonnés absents. 1-0 à la pause.
Large domination catalane
Le Barça continuait sur le même rythme en deuxième mi-temps. En privant le Deportivo du ballon, Barcelone dominait outrageusement la rencontre.
Alors que les Catalans avaient vendangé pas mal d’occasions, c’est très certainement sur la plus difficile qu’ils doublaient la mise. Tout démarrait avec un très long dégagement de Valdés, que le portier adversaire, en dehors de sa surface, s’empressait de repousser devant la pression de Daniel Alves, qui était monté. Aranzubia dégageait très mal, dans l’axe, et Pedro prenait sa chance depuis le rond central. En un temps, il envoyait une splendide frappe enroulée de l’intérieur du pied gauche. Le ballon prenait la direction de la lucarne et finissait au fond des filets... But magique du jeune espagnol : 2-0.
Touré aussi à la fête
A la 71ème, c'est Yaya Touré qui inscrivait le troisième but de la partie. A la suite d’un corner sur la gauche botté par Xavi, le milieu de terrain ivoirien recevait le cuir et, après un joli contrôle de la poitrine, enchaînait avec une grosse frappe du pied droit. Le missile transperçait la défense et le gardien (3-0).
Guardiola faisait alors tourner son effectif. Bojan sortait au profit d’Henry. Quelques minutes plus tard, c’était au tour de Xavi, ovationné, de céder son poste à Busquets.
La victoire en poche, Barcelone déroulait jusqu’à la fin du match. Les hommes de Guardiola s’imposent 3-0 et s’envolent en tête du classement avec six points d’avance sur le Réal Madrid, qui jouera ce jeudi à Almeria.
Victorieuse de la JSK à Kairouan 3 à 1, l'Espérance Sportive de Tunis est toute proche du titre de champion de Tunisie. Surpris par le but de Jabnoun, les coéquipiers de Traoui ont très vite réagi pour revenir dans le match et prendre, ensuite, l'avantage grâce à des buts de Chammem, Eneramo et Bouazzi.
Deux minutes de feu : D'entrée de jeu, les deux équipes jouent l'attaque et c'est les "Sang et Or" qui obtiennent la première occasion quand Msekni tire en force et Ben Rjab repousse la balle devant Darragi qui ne parvient pas à la reprendre dans les filets. Les locaux répliquent quelques minutes plus tard : Mahjoubi sert Jabnoun en profondeur qui dribble Naouara et ouvre le score pour son équipe. Dès la remise en jeu, Chammem se déjoue d'un défenseur et, après une course de 30 mètres, trompe Ben Rjab d'un tir puissant. Ben Mansour, qui s'est blessé sur l'action du but kairouanais, cède sa place à Derbali dans l'axe.
L'EST frappe fort : Les 22 joueurs semblent jouer sans pression et optent pour un jeu ouvert basé sur des passes courtes. Les locaux cèdent des espaces, ce qui profite à Eneramo, servi dans le dos de la défense, de contrôler la balle et tromper le portier kairouanais d'un tir croisé à ras de terre. Secoués par le but, les locaux sont déconcentrés et concèdent un troisième but deux minutes après celui du Nigérian : Bouazzi s'infiltre sur la gauche, dribble son vis-à-vis et triple la marque d'un joli tir du pied gauche. L'Espérance rentre au vestiaire avec une avance de 2 buts.
Match plié : Après la pause, le rythme baisse énormément. Les camarades de Bouazzi gèrent le match et sont à deux doigts de marquer la quatrième but quand Eneramo lobe Ben Rjab et voit son tir, effleuré par le gardien aghlabide, heurter le poteau. Les camarades de Mahjoubi tentent quelques attaques timides avant de finir par obtenir un penalty qui sera arrêté par Naouara. Mahjoubi sera imité 10 minutes plus tard par Korbi qui verra son penalty stoppé par Ben Rjab. L'Espérance s'impose à Kairouan et s'approche de plus en plus du titre de champion.
Les Bavarois seront favoris, d'autant plus qu'ils ont réalisé un véritable exploit en sortant le grand «ManU» malgré leur défaite au match retour (3-2). Alors que, à la surprise générale, Rooney était finalement bien présent, à l'image de sa passe décisive permettant à Gibson d'ouvrir le score dès la 3e minute, les Mancuniens ont, comme la semaine passée, livré une première période flamboyante, marquée également par un doublé de Nani (7e, 41e), avant de craquer après le repos.
Olic (43e), qui avait donné la victoire en Bavière à la dernière minute, a relancé son équipe qui était alors menée 0-3. Ensuite, l'exclusion de Rafael a précipité la chute des Mancuniens, Robben sortant une nouvelle fois des bois pour offrir la qualification à son camp (76e). Comme lors du 1er duel, les joueurs de Van Gaal ont montré qu'ils étaient capables de livrer deux matches en un.
Retrouvailles avec Ribéry
Si le Bayern et l'OL ne se sont plus rencontrés depuis 2008, ils se sont affrontés trois fois en matches aller-retour depuis 2000 et leur bilan est parfaitement équilibré, chacun des deux camps l'ayant emporté à deux reprises et concédé deux nuls.
Munichois et Lyonnais se sont chacun imposés une fois sur le terrain de l'autre, en 2003 pour l'OL et en 2008 pour le Bayern. Les coéquipiers de Franck Ribéry, qui retrouvera sa patrie pour l'occasion, partiront cependant avant un petit avantage psychologique puisqu'ils restent sur une victoire et un nul.
Comme Denilson, les joueurs d'Arsenal n'ont rien pu faire face au génie de Messi / AFP
Le petit Argentin a frappé quatre fois et envoyé les Barcelonais en demi-finale, où les attendait l'Inter Milan
À Barcelone, au Camp Nou, le FC Barcelone bat Arsenal 4 à 1 (mi-temps 3-1), match aller 2-2. Arbitre : M. Stark.
Buts : pour Barcelone : Messi (21e, 37e, 42e, 87e) ; pour Arsenal : Bendtner (18e).
Avertissements : Denilson (31e), Rosicky (45e).
FC Barcelone. Valdés - Alvés, Marquez, Milito, Abidal (Maxwell, 52e) - Busquets, Keita, Xavi - Messi, Pedro, Bojan (Touré, 56e).
Arsenal. Almunia - Sagna, Vermaelen, Sylvestre (Eboué, 63e), Clichy - Denilson, Diaby, Nasri - Rosicky, Walcott, Bendtner.
Que faire quand le Barça joue comme ça ? Pep Guardiola, quelques heures avant le match, déclarait qu'entre Arsenal et son équipe, celle qui tiendrait le ballon l'emporterait. À la pause, ses protégés affichent une possession de balle flirtant avec les 80 %, mènent déjà au score 3-1 et planent vers les demi-finales. Un quadruplé du lutin Messi, définitivement sur une autre planète et hallucinant de facilité et d'efficacité hier soir, a éteint les espoirs des Gunners. Les superlatifs manquent.
Dès l'entame de match, les joueurs catalans prennent possession du milieu de terrain, Xavi dans le rôle de chef d'orchestre. Nasri, à qui Wenger a confié les clés du jeu londonien en l'absence de Fabregas, est réduit à la portion congrue.
Et pourtant, les Gunners ouvrent la marque contre le cours du jeu, sur un but de Bendtner (0-1, 18e).
Mais vexés, les Barcelonais se décident à mettre fin au suspense. Alors qu'il avait par deux fois raté de peu l'ouverture du score (4e, 12e), Messi ajuste la mire sur un mauvais contrôle plein axe de Sylvestre (21e, 1-1).
Totalement libre dans son positionnement sur le terrain, l'Argentin est à l'origine et à la conclusion d'une attaque côté gauche. Il récupère un bon point d'appui de Pedro et ajuste Almunia, impuissant (2-1, 37e).
Arsenal baisse définitivement les bras lorsque Messi toujours, qui avait chaussé ses souliers magiques hier soir, gagne son un-contre-un en ridiculisant Almunia d'un lob magistral de touché et de décontraction (3-1, 42e).
Le génial Argentin parachève le chef-d'œuvre en fin de match (après que Abidal soit sorti sur blessure, à la 52e), en glissant le ballon entre les jambes d'Almunia, pour le quadruplé.
L'Inter est prévenu. Dieu joue dans les rangs barcelonais.
Le Club Africain a fait match nul face à la JS Kabylie 1/1. Le but des visiteurs a été marqué par Chargui à la demi-heure de jeu. Réponse de Traore à la 85’. Expulsion d’Alexis et Souissi dès les 20 premières minutes. Le discours qualification est loin d’être clos. La JSK n’est pas une foudre de guerre.
ALEXIS ET SOUISSI OUT- Club Africain – JS Kabylie est chaud, très chaud. Ce derby maghrébin démarre sur les chapeaux de roues. Les contacts physiques sont nombreux et la 14è minute de jeu est le premier tournant du match. Sur une balle anodine Idriss Chargui commet un attentat sur Iffa. Alexis sort de ses gonds. Il dégage violement en direction de l’arbitre qui se sent visé : carton rouge et avertissement pour Chargui. Cinq minutes après, la JSK part en contre, Souissi en dernier défenseur commet la faute sur la ligne des 18 mètres : deuxième carton jaune et le CA évolue à 9 après seulement 22 minutes. A la demi heure de jeu, l’inévitable arrive. Chargui, qui devait être expulsé, bat Iffa dans la surface et son tir croisé trouve les filets de Dkhil. Le Club Africain est assommé. Même quand Messâadi s’infiltre dans la surface de réparation et s’écroule, l’arbitre ne bronche pas et sort le carton jaune pour simulation. Hamza reprend sa place la tête baissée. L’arbitre sifflé la fin du premier calvaire.
ENCORE TRAORE- A la reprise, le CA revient avec un coeur gros comme ça. Les joueurs, généreux dans l’effort ne donnent pas l’occasion à la JSK de s’exhiber. Bien au contraire, ce sont les hommes de Lechantre qui se montrent souvent dangereux. Cette débauche d’énergie est payée cash. Akrout s’écroule pour des crampes et quitte le match, laissant sa place à Traoré. Les 9 rouge et blanc continuent à se battre comme des diables, forçant leur public à se surpasser. La récompense arrive à la 88', quand Traoré recueille un corner de Meriah et de la tête, et remet les deux équipes à égalité. Impensable à la fin de la première période. Il ne se passe plus rien jusqu'à la fin du match. La médiocrité de l’adversaire laisse les jeux ouverts. Au match retour, à 11 contre 11, le Club Africain aura certainement un coup à jouer.
Réduits à 9 joueurs, les Clubistes, poussés par un sursaut d’orgueil, ont failli créer l’exploit. Rien n’est encore joué.
Stade olympique d’ El Menzah, pelouse en bon état , public nombreux, CA-JSKabylie 1-1 (0-1). Arbitrage de Khaled Nouni (Maroc)- Buts d’ Idriss Chergui à la 30’ et Traoré à la 87’. Avertissements: Izao, Taieb, Chamssedine, Mohamed Zini pour la JSK et Dhaouadi, Messâadi et Traoré pour le CA. Expulsions de Souissi et Alexis.
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Le corner de Meriah est repris victorieusement de la tête par Traoré qui égalise. Le CA est reveu de loin (Photo A.BELAID) |
CA: Dkhili,Ifa, Meriah, Souissi, Bachtobji, Boujelbane, Alexis, Ben Yahia, Dhaouadi, Akrout (Traoré), Messâadi (Awadhi)
JSK: Hadjaoui, Baklam, Farès, Taieb (Chamssedine), Zini, Adaouia, Koulibaly, Cherif Ouazani (Oufouko), Dajar, Oudhal, Chergui
Vingt bonnes minutes de jeu, Ifa est fauché au niveau de son flanc droit, Alexis dégage le ballon, l’arbitre voit rouge et l’expulse du terrain. Le temps de calmer les esprits et voilà que Souissi écope d’un second avertissement, ce qui équivaut à un carton rouge. A neuf contre onze, le déséquilibre des forces en présence allait s’avérer fatal pour un CA qui encaisse le plus normalement du monde un but suite à un contre éclair de Chergui (30’). Le décor ainsi planté laissait présager du pire pour les poulains de Lechantre. Or, le onze clubiste a su puiser dans ses ressources pour non seulement revenir à la marque, mais surtout dominer la rencontre de bout en bout. Une belle leçon de bravoure et de don de soi d’un CA piqué au vif par les décisions d’un arbitre plus que partial. Cela dit, et bien avant le tournant de cette rencontre, la JSK a séduit l’assistance par son jeu léché, ses enchaînements vifs et sa rapidité d’exécution. Cela n’a pas empêché tout de même le CA de se créer les occasions les plus nettes. 10’, ciseau acrobatique de Ben Yahia, repris de la tête par Akrout au-dessus des montants kabyles. 15’, tir cadré de Akrout bien capté par le keeper des «Canaris». En infériorité numérique, dès la demi-heure de jeu, le CA joue en 3-3-2. Ben Yahia repique vers le flanc droit et Ifa passe dans l’axe de la défense. Tant bien que mal, le CA ne baisse pas la garde, malgré le but précoce des visiteurs. 40’, Messâadi est fauché en pleine surface et écope d’un carton...au lieu d’un penalty. La JSK réagit par Taieb qui alerte Dkhili d’une lourde frappe cadrée, détournée par le portier clubiste. Suite à ce sauvetage, Dkhili reste à terre mais l’arbitre fait signe de poursuivre le jeu! Les "Canaris" haussent le ton et Farès s’illustre par ses percées sur le couloir droit. Face à un arbitrage à sens unique, le CA peine à reprendre du poil de la bête mais ne se démobilise toutefois pas.
Le CA se rebiffe
De retour des vestiaires, Farès, encore lui, opère un contrôle orienté de toute beauté, suivi d’un tir en pivot qui faillit faire mouche. Il aura fallu attendre la 49’ pour voir le CA hériter de son premier corner. Wissem Ben Yahia l’exécute et Dhaouadi voit sa tête piquée ricocher sur un défenseur. Le CA insiste et prend carrément le contrôle des opérations. 59’, Dhaouadi perce sur le couloir gauche, sert Akrout sur un plateau qui tergiverse...67’, contrôle de la poitrine de Messâadi suivi d’un tir qui fuse au-dessus de la transversale. Dépité mais nullement abattu, le CA se rue à l’attaque. 69’, Traoré, d’un retourné, rate le cadre. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, et en infériorité numérique, le CA pratique un football de qualité, avec du cœur, de l’engagement et beaucoup de générosité dans l’effort. Si l’on n’oubliera pas de sitôt la prestation énigmatique du désormais tristement célèbre arbitre marocain, Khaled Nouni, les puristes retiendront aussi que le CA a pratiqué son meilleur football en seconde période. Convaincu que le CA pouvait revenir dans le match à n’importe quel moment, le technicien de la JSK injecte un défenseur supplémentaire et sort un attaquant. La fatigue commençait à se faire sentir, côté clubiste, mais les joueurs administrent toutefois une belle leçon de bravoure et de capacité de surpassement. Les visiteurs tentent quant à eux tantôt de geler le jeu, tantôt de l’écarter et de monopoliser le ballon, en opérant par passes courtes et triangulations. Les efforts clubistes allaient toutefois être récompensés par un but de l’incontournable Traoré, à la 87’ de jeu suite à un corner de Meriah. Les cinq minutes de temps additionnel n’apporteront rien de nouveau, mais en dépit du nul frustrant qui a sanctionné les débats, le CA a fait preuve d’une solidarité sans faille et d’un esprit de corps à toute épreuve.
En match aller du deuxième tour qualificatif de la ligue des champions d'Afrique, l'Espérance Sportive de Tunis s'est imposée face à l'ASFA du Burkina Faso par le score de 4/1 . Match retour dans deux semaines à Ouagadougou. Les sang et or, entreprenants et très généreux pouvaient clore le match dès la première période. Eneramo a raté une Panenka à la fin du match. Voici les buts de la rencontre.
Les «Sang et Or» semblent avoir réglé l’affaire avant le match retour dans une quizaine de jours
Stade 7-Novembre de Radès. Beau temps, public nombreux. Pelouse en bon état. EST bat Asfa Yennenga par 4-1. Mi-temps (3-1). Buts marqués par Ayari (13’), Eneramo (21’), Bouazzi (26’) et Derbali (55’) pour l’EST et par Abubakar (42’) pour Asfa. Arbitrage de M. Mokhtar Amalou (Algérie).
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Wajdi Bouazzi, triple la note suite à un service de Msakni (Photo A.BELAID) |
EST : Naouara, Ben Amor, Chemmam, Derbali, Ben Youssef, Roger, Korbi, Msakni (Souissi), Bouazzi (Besala), Ayari, Eneramo.
Asfa : Sawadogo, Zonngrana, Ouedraogo, Rabo (Ishola), Gouo, Sako, Amsa, Abubakar, Ocansey, Asaute, Plauge (Ouattara).
L’Espérance a sans doute mis un pied au dernier tour éliminatoire de la Ligue des champions en venant à bout de ces rugueux Burkinabé. Nous avons dit rugueux parce que les adversaires des «Sang et Or» ont parfois abusé du jeu dur et se sont montrés agressifs dans quelques actions du match. Néanmoins, cette équipe d’Asfa Yennenga sait jouer au football et ses jours sont rapides. Son tort cependant est d’être naïve. Cela a donné des ailes aux Espérantistes qui ont su profiter de l’occasion pour scorer à quatre reprises.
Msakni, à la surprise générale
Il y a eu évidemment des nouveautés au sein du onze rentrant espérantiste. Naouara d’abord qui a retrouvé sa place dans les buts. Puis Msakni, à la surprise générale, puisque c’est Darragi qui figurait sur la feuille de match en tant que titulaire à l’entrejeu. Mais ce dernier s’est résigné après la séance d’échauffement et a dû, la mort dans l’âme, suivre les débats de la guérite. En dépit de ce forfait de dernière minute, l’Espérance avait fière allure et abordait le match tambour battant. Dès le coup d’envoi, Eneramo annonce la couleur suite à un coup franc et écrase sa frappe, mais le gardien Sawadogo est à la réception. Le ton était donné et, contre toute attente, les Burkinabé jouaient sans calcul et essayaient de répondre du tac au tac aux «Sang et Or». Mais à ce jeu, les Espérantistes étaient les plus dangereux. Ils parviendront à ouvrir le score par Ayari d’un tir croisé dès la 13’ suite à un centre de Korbi et d’une déviation de la tête de Michael Eneramo. Le scénario idéal en somme. Et les Espérantistes n’allaient pas s’arrêter en si bon chemin. La bande à Faouzi Benzarti profite de la naïveté des Burkinabé pour ajouter un second but à la 21’ consécutif à un centre de Ben Amor et une tête victorieuse d’Eneramo planqué au premier poteau.
Et ça repart de plus belle !
Cinq minutes plus tard, Bouazzi profite d’un service de Msakni pour loger la balle entre les jambes du portier adverse et triple la note (26’). A 3-0, les «Sang et Or» s’étaient quelque peu oubliés, ce qui offrait l’opportunité à Abubakar de réduire la note suite à un tir dévié par Ben Youssef (42’). Ce but n’allait pas semer le doute et Derbali assommera l’adversaire d’un but de la tête suite à un coup franc de Bouazzi (55’). L’Espérance avait mis le turbo et n’eût été ce penalty raté par Eneramo, la note aurait été plus lourde. En dépit de cette occasion ratée, les «Sang et Or» se sont mis à l’abri avant le match retour.
Mali-Algérie 0-1
14 Jan 2010 10:51 AM (15 years ago)

L'Algérie est revenue dans la course à la qualification pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations de football en battant le Mali (1-0), qui de son côté est désormais proche de l'élimination, jeudi au Stade du 11 novembre de Luanda dans le Groupe A. La réaction des Algériens était guettée après le couac de lundi contre le Malawi (3-0), les forfaits de Yahia et Meghni (blessés) puis de Lemmouchia, parti officiellement "pour raisons familiales", officieusement parce qu'il ne supportait pas sa condition de remplaçant. Le meneur algérien Ziani a pris ses responsabilités: un centre-tir sur la barre (6e), une frappe lourde et soudaine que repoussai Diakité (27e) et surtout ce coup franc +dans la boîte+ pour la tête de Halliche, signant l'unique but du match (43e). Moins en vue après la pause, il a participé à l'effort de résistance. Les Aigles voient leur qualification se compliquer. Leur sélectionneur Stephen Keshi (ex-Lokeren, Anderlecht et RWDM) peut se mordre les doigts d'avoir fait entrer Kanouté à l'heure de jeu seulement. Et leur dernier match contre le Malawi se disputera sans M. Diarra (Real Madrid), suspendu après un nouveau carton jaune.
La sélection tunisienne de football a été tenue en échec par la Zambie dans le cadre de la première journée du groupe D de la coupe d’Afrique des nations. Les Zambiens ont ouvert le score grâce à Mulenga à la 17ème minute mais Dhaouadi, à la 40ème, a permis à son équipe de revenir dans le match. Dans le prochain match, les « Aigles de Carthage » affronteront les surprenants Gabonais tombeurs du Cameroun et uniques leaders du groupe.C’est avec une formation plus offensive que d’habitude que la sélection tunisienne de football entame son premier match de la coupe d’Afrique des nations face à la Zambie. Contrairement aux autres matchs, le stade est plein à craquer.
Hors sujet : La première occasion est zambienne, Kalaba, étrangement libre, tire en force, légèrement à côté. La Tunisie ne joue pas bien et laisse trop les coéquipiers de Katongo développer leur jeu. Les Zambiens en profitent pour mettre la pression et ouvrir le score par l’intermédiaire de Mulenga, libre de tout marquage sur le flanc gauche tunisien et aidé dans sa tâche par un Mathlouthi qui pouvait arrêter le tir. Après ce but, les Tunisiens ne réagissent pas. Pressés dans leur zone par un adversaire qui semble plus fort physiquement, les camarades de Hagui souffrent énormément.
Coup d’éclat de Msekni : Il faut attendre la 37ème minute pour voir une première attaquée développée par les Tunisiens : Succession de passes courtes entre Darraji, Mskeni, Chermiti et Dhaouadi mais l’attaquant des « Aigles de Carthage » est en position de hors jeu. Quelques minutes plus tard, le surnommé « Messi » tunisien, Youssef Msekni, s’échappe sur la gauche, dribble un défenseur et sert en retrait pour Dhaouadi qui ne trouve aucune difficulté à marquer le but égalisateur. Malmenés durant les ¾ de la mi-temps, les Tunisiens reviennent de loin et rentrent aux vestiaires soulagés.
Un nul qui n'arrange personne : Après la pause, les joueurs de Benzarti repartent de plus belle et sont tout près de prendre l’avantage mais le poteau repousse le tir puissant de Mikari. Les Tunisiens jouent bien et les Zambiens sont trop gênés par un Msekni des grands jours. Cette domination ne dure pas longtemps et les Verts se réveillent poussant la Tunisie à reculer. A l’heure de jeu, Darraji, gêné par sa blessure à la cheville, cède sa place à Jemaa. Mbola, le plus jeune joueur du tournoi, efface Souissi et centre sur la tête de Kalaba qui rate lamentablement son tir. La Tunisie réplique et suite à une triangulation entre Dhaouadi, Korbi et Msekni, ce dernier est un peu bousculé dans la surface mais l’arbitre ne lui accorde pas de penalty. On joue les 10 dernières minutes, les 22 acteurs semblent accuser le coup physiquement. Benzarti lance Ben Saâda à la place de Chermiti. Kalaba se déjoue de la défense et sert Mulenga qui tire en force dans le petit filet. Dans le temps additionnel, Katongo adresse un tir puissant repoussé par Mathlouthi sur Mulenga qui ne cadre pas sa tête. Les deux équipes se quittent sur un nul qui n’arrange personne.
أفلت المنتخب التونسي لكرة القدم من كمين نظيره الزامبي وانتزع تعادلا ثمينا 1/1 في مباراة الفريقين اليوم الأربعاء في الجولة الأولى من مباريات المجموعة الرابعة بالدور الأول لبطولة كأس الأمم الأفريقية السابعة والعشرين المقامة حاليا في أنجولا.
واستهل المنتخب التونسي (نسور قرطاج) مسيرته في البطولة بعرض متوسط المستوى تباين فيه الأداء عبر الشوطين حيث قدم الفريق عرضا هزيلا على مدار معظم فترات الشوط الأول حتى سجل هدف التعادل وبعدها تحسن الأداء وأصبح الطرف الأفضل في معظم أوقات الشوط الثاني.
وكاد المنتخب الزامبي يحقق فوزا كبيرا في الشوط الأول ولكن المنتخب التونسي تدارك موقفه مع نهاية هذا الشوط وقدم أداء جيدا في الشوط الثاني وكاد يحقق فيه الفوز.
وتقدم المنتخب الزامبي بهدف سجله جاكوب مولينجا في الدقيقة 19 وتعادل زهير الذوادي للمنتخب التونسي في الدقيقة 40 ليقتسم الفريقان المركز الثاني في المجموعة برصيد نقطة واحدة لكل منهما وبفارق نقطتين خلف المنتخب الجابوني الذي فجر مفاجأة في وقت سابق اليوم وتغلب على نظيره الكاميروني 1/صفر في المباراة الأخرى بالمجموعة.
بدأ المنتخب التونسي المباراة بهجوم ضاغط لكن الدفاع الزامبي كان يقظا وتصدى لجميع المحاولات خاصة من اللاعب أمين الشرميطي الذي سقط داخل منطقة الجزاء ليهدر فرصة تشكيل خطورة على المرمى الزامبي في بداية اللقاء.
ولكن الضغط التونسي لم يدم أكثر من ثلاث دقائق حيث بدأ الدفاع الزامبي في السيطرة على مجريات اللعب وشن الهجمات على المرمى التونسي دون جدوى.
وباغت اللاعب الزامبي رينفورد كالابا الفريق التونسي في الدقيقة التاسعة بهجمة خطيرة حيث راوغ أكثر من مدافع واخترق منطقة الجزاء قبل أن يسدد الكرة زاحفة في الشباك من الخارج.
وكان المنتخب الزامبي هو الأفضل انتشارا في الملعب والأكثر استحواذا على الكرة وسط تحفظ المنتخب التونسي والتزامه بالدفاع في معظم الوقت.
ومن إحدى الهجمات المنظمة للمنتخب الزامبي ، سجل الفريق هدف التقدم في الدقيقة 19 اثر تمريرة من جيمس تشامانجا إلى زميله جاكوب مولينجا الذي هيأ الكرة لنفسه داخل حدود منطقة الجزاء التونسية وسددها قوية على يسار حارس المرمى إلى داخل الشباك في حراسة الدفاع التونسي.
وحاول المنتخب التونسي الرد سريعا ولكن حارس المرمى الزامبي تصدى للمحاولة ببراعة وأمسك بالكرة في الوقت المناسب.
ومنح الهدف المنتخب الزامبي ثقة كبيرة فتناقل لاعبوه الكرة بهدوء ودقة بينما غلب التوتر والقلق على أداء المنتخب التونسي ففشل في الوصول إلى منطقة جزاء زامبيا في الدقائق التالية.
وأنقذ خالد السويسي مدافع المنتخب التونسي فريقه من هدف مؤكد وتصدى لهجمة زامبية خطيرة حيث أخرج الكرة في الوقت المناسب أمام ضربة ركنية لم تستغل.
وتوالت الهجمات الخطيرة على منطقة جزاء المنتخب التونسي ولكن دفاع الفريق كان يقظا وتعامل مع هذه الهجمات بجدية وسرعة رغم افتقاده المعاونة اللازمة من لاعبي الوسط والهجوم.
وسقط الشرميطي في مصيدة التسلل في الدقيقة 38 اثر تمريرة بينية متقنة من أسامة الدراجي واصطدم الشرميطي بالحارس الزامبي الذي سقط مصابا وتلقى العلاج قبل استئناف اللعب.
وخطف نسور قرطاج هدف التعادل الثمين في وقت رائع قبل نهاية الشوط الأول حيث سجل زهير الذوادي أول أهدافه مع الفريق في المباريات الرسمية وذلك في الدقيقة 40 من المباراة.
وجاء الهدف اثر هجمة سريعة للمنتخب التونسي أنهاها الشرميطي بتمريرة عرضية رائعة أمام المرمى لم تجد سوى الذوادي غير المراقب فلم يتوان في تسديدها في سقف الشباك وسط ارتباك مدافعي زامبيا.
وفشلت محاولات الفريقين لتسجيل هدف التقدم فيما تبقى من فعاليات الشوط الأول لينتهي بالتعادل.
ومع بداية الشوط الثاني ، نشط أداء المنتخب التونسي وأصبح الأفضل من ناحية الهجوم وتصدى قائم المرمى الزامبي لتسديدة صاروخية زاحفة أطلقها اللاعب ياسين ميكاري في الدقيقة 48 وحاول زميله أسامة الدراجي متابعتها على داخل الشباك لكن الحكم أشار باحتساب تصلل ضد اللاعب.
وتألق الحارس الزامبي في الدقيقة 51 وتصدى لتسديدة خطيرة من الذوادي.
ووضح تحسن أداء المنتخب التونسي كثيرا عما كان عليه في الشوط الأول من المباراة فأصبح الفريق الأكثر استحواذا على الكرة والأفضل انتشارا وهجوما ولكن هجمات المنتخب الزامبي شكلت خطورة فائقة أيضا.
وأجرى فوزي البنزرتي المدير الفني للمنتخب التونسي تغييرا هجوميا في الدقيقة 62 بنزول المهاجم عصام جمعة بدلا من لاعب خط الوسط الشاب أسامة الدراجي.
وشن المنتخب التونسي هجمة خطيرة في الدقيقة 64 أنهاها الزوادي بتسديد الكرة خارج القائم.
وواصل الفريقان هجومهما المتبادل ولكن دون جدوى نظرا لتحطم جميع الهجمات أمام الدفاع المنظم والمتكتل من الفريقين وسوء الحظ الذي لازم المهاجمين أمام المرميين.
ولعب شوقي بن سعادة في الدقيقة 81 بدلا من الشرميطي في المنتخب التونسي.
وسنحت أكثر من فرصة خطيرة للمنتخب التونسي لكنه فشل في ترجمتها إلى أهداف كما كاد مولينجا يسجل الهدف الثاني لزامبيا في الدقيقة 83 لكنه سدد الكرة في الشباك من الخارج.
ولعب إيمانويل مايوكا في الدقيقة 84 بدلا من تشامانجا في صفوف المنتخب الزامبي وكاد مايوكا يسجل هدف الفوز للمنتخب الزامبي من أول لمسة له ولكن الحكم ألغى الهدف بدعوى وجود تسلل.
وكثف المنتخب التونسي في اللحظات الأخيرة من المباراة لكنه فشل في هز الشباك لينتهي اللقاء بالتعادل
Victoire (1-0) de la baraka et de l'abnégation. La bataille des fauves de la forêt équatoriale a tourné à l'avantage des Panthères du Gabon qui ont dompté les Lions Indomptables. Ainsi, comme toujours, les Camerounais, poussifs et trop sûrs d'eux, entament la compétition à l'envers. Cueillis à froid (15ème mn), but de Cousin, l'attaquant du RC Lens en Ligue 1 française, Eto'o et ses coéquipiers n'ont jamais eu le pied heureux malgré le forcing tous azimuts. La mi-temps intervient sur le score étriqué de un but à zéro en faveur des Panthères du Gabon. De retour des vestiaires, les Lions indomptables ont toujours du mal à rugir en sortant leurs griffes. Au fil des minutes, les Gabonais gagnent en confiance et protègent héroïquement et jalousement leur but. A y voir de près, l'entraîneur Giresse a tiré les enseignements des défaites de ses poulains face aux mêmes adversaires lors des éliminatoires. Dans le dernier quart d'heure et les arrêts de jeu, les Camerounais tentent le tout pour le tout sans trouver la faille. Encore un match qui consacre le début difficile des ténors dans cette 27ème édition de la Can en Angola.
فجر المنتخب الجابوني لكرة القدم واحدة من كبرى المفاجآت على الساحة الأفريقية واقتنص فوزا تاريخيا 1/صفر على نظيره الكاميروني اليوم الأربعاء في الجولة الأولى من مباريات المجموعة الرابعة في الدور الأول لبطولة كأس الأمم الأفريقية السابعة والعشرين المقامة حاليا في أنجولا.
وثأر المنتخب الجابوني بهذا الفوز لهزيمتيه أمام المنتخب الكاميروني صفر/2 و1/2 في التصفيات المؤهلة للبطولة كما وجه الفريق لطمة قوية لأسود الكاميرون الفائزة بلقب البطولة الأفريقية أربع مرات سابقة والتي وصلت لنهائي البطولة الماضية عام 2008 بغانا.
والفوز هو الثاني فقط للمنتخب الجابوني في تاريخ مشاركاته ببطولات كأس أفريقيا والتي يشارك فيها للمرة الرابعة فقط.
وسجل هدف المباراة الوحيد المهاجم الخطير دانيال كوزين في الدقيقة 17 وفشل المنتخب الكاميروني بقيادة نجومه الكبار في تحقيق التعادل على مدار ما تبقى من المباراة.
وكان حارس المرمى الجابوني ديدييه أوفونو هو النجم الأول للمباراة حيث تصدى حارس لومان الفرنسي للعديد من التسديدات الرائعة من المنتخب الكاميروني.
وتفوق المدرب الفرنسي آلان جريس المدير الفني للمنتخب الجابوني خططيا على مواطنه بول لوجان المدير الفني للمنتخب الكاميروني (الأسود التي لا تقهر).
ونجح جريس في قيادة الفريق الجابوني إلى تحقيق فوز رائع والحفاظ عليه أمام المنتخب الكاميروني العريق الذي سيكون أحد ممثلي القارة السمراء في كأس العالم 2010 بأنجولا.
وقطع المنتخب الجابوني بذلك شوطا كبيرا على طريق المنافسة على إحدى بطاقتي المجموعة إلى الدور الثاني (دور الثمانية) حيث يتصدر المجموعة حاليا برصيد ثلاث نقاط انتظارا لمباراة تونس مع زامبيا في المجموعة نفسها في وقت لاحق اليوم.
قدم الفريقان عرضا قويا في الشوط الأول ولكن الهجوم المكثف لأسود الكاميرون عجز عن هز شباك المنتخب الجابوني الذي اعتمد بشكل كبير على سرعة مهاجمه دانيال كوزين لتشكيل خطورة فائقة على عرين الأسود من الهجمات المرتدة السريعة.
وافتقد المنتخب الكاميروني في هذه المباراة جهود مهاجمه صمويل إيتو الذي لم يظهر بمستواه المعهود فلم تظهر للفريق خطورة كبيرة داخل منطقة الجزاء رغم المحاولات العديدة لاختراق المرمى الجابوني.
بدأ المنتخب الجابوني المباراة بهجمة سريعة باغت بها المنتخب الكاميروني في الدقيقة الأولى من المباراة ولكن الحارس الكاميروني كارلوس كاميني أمسك بالكرة العرضية التي لعبها جويل نجومو قبل المهاجم الجابوني المتحفز دانيال كوزين.
ولكن المنتخب الكاميروني فرض سيطرته سريعا على مجريات اللعب بعد هذه الفرصة وحاصر المنتخب الجابوني في منطقة جزائه وتصدى الحارس الجابوني ديدييه أوفونو لكرة عرضية لعبها جويل نجوما في الدقيقة السادسة وأخرجها أوفونو إلى ضربة ركنية لكنه سقط مصابا وتلقى العلاج قبل أن يستأنف الحكم المباراة.
وسدد النجم الكاميروني أشيلي إيمانا كرة قوية من خارج حدود منطقة الجزاء لمست يد الحارس الجابوني ثم القائم وخرجت إلى ضربة ركنية.
واصل المنتخب الكاميروني ضغطه الهجومي وكان الأكثر استحواذا على الكرة وتحكما في إيقاع المباراة ولكن هجمات الجابون المرتدة بقيادة كوزين مهاجم هال سيتي الإنجليزي شكلت خطورة فائقة على مرمى الكاميرون.
ومن إحدى هذه المرتدات السريعة وعلى عكس سير اللعب ، تسلم كوزين الكرة على حدود منطقة جزاء الكاميرون في الدقيقة 17 اثر تمريرة بينية متقنة من زميله روجي ميي فاستدار كوزين وتقدم قليلا قبل أن يسدد الكرة زاحفة في شباك كاميني لتكون هدف التقدم للمنتخب الجابوني.
ولكن الهدف لم ينل من ثقة أسود الكاميرون حيث استأنف الفريق هجومه بحثا عن هدف التعادل واخترق أشيلي ويبو منطقة جزاء الكاميرون في الدقيقة 19 وراوغ الدفاع الجابوني قبل أن يسدد الكرة زاحفة قوية ولكن الحارس الجابوني كان لها بالمرصاد حيث تصدى لها حارس المرمى ببراعة وشتتها الدفاع الجابوني سريعا.
ووسط الهجوم الكاميروني المكثف ، كادت هجمات الجابون المرتدة تسفر عن هدف ثان للفريق حيث شهدت الدقيقة 21 فرصة خطيرة للجابون اثر ضربة حرة حاول الهجوم الجابوني استغلالها ولكن الكرة ذهبت إلى ضربة ركنية لم تستغل وبعدها تصدى كاميني لفرصة جابونية أخرى.
وتوالت هجمات الكاميرون وسدد جيرمي نيجيتاب كرة قوية من ضربة حرة تصدى لها الحارس الجابوني وأخرجها إلى ضربة ركنية لم تستغل.
وظل الأداء على ما هو عليه في النصف الثاني من الشوط الأول وإن تحول لاعبو الكاميرون تدريجيا إلى التسديد القوي من خارج منطقة جزاء الجابون نتيجة الدفاع الجابوني المتكتل ولكنها لم تسفر عن شيء.
وفي المقابل ، ندرت الهجمات الجابونية على المرمى الكاميروني في آخر ربع ساعة من هذا الشوط نظرا لحرص الفريق الجابوني على التأمين الدفاعي بشكل أكبر أملا في الخروج بهذه النتيجة من الشوط الأول وهو ما تحقق له بالفعل.
ومع بداية الشوط الثاني من المباراة دفع المدرب الفرنسي بول لوجان المدير الفني للمنتخب الكاميروني بلاعبه تشوي سومين بدلا من جويل نجومو.
وشهدت بداية الشوط الثاني نشاطا ملحوظا وهجوما مكثفا من المنتخب الكاميروني وأهدر البديل تشوي سومين وبيير ويبو فرصتين متتاليتين في الدقيقتين 50 و51 .
وسدد إيمانا كرة صاروخية من مسافة بعيدة في الدقيقة 54 لكنها مرت كالسهم بجوار القائم على يمين الحارس الجابوني.
وشهدت الدقيقة 60 فرصة خطيرة للمنتخب الكاميروني ولكن تمريرة إيمانا لم تجد المتابع.
وبعدة عدة محاولات يائسة من جانب المنتخب الكاميروني لتعديل النتيجة وتسجيل هدف التعادل دفع لوجان باللاعب محمدو إدريسو بدلا من ويبو كما دفع المدرب الفرنسي آلان جريس المدير الفني للمنتخب الجابوني بلاعبه ألان ديسيكادي بدلا من برونو مبانانجوي في الدقيقة 65 .
ونال المدافع الجابوني إيروين نجوما إنذارا في الدقيقة 68 لإضاعة الوقت لدى تسديد إحدى الضربات الثابتة.
وتصدى الدفاع الجابوني لتسديدة قوية أطلقها إيتو من داخل منطقة الجزاء لتخرج الكرة إلى ضربة ركنية لم تستغل.
وتألق الحارس الجابوني أوفونو مجددا وأخرج الكرة إلى ذرة ركنية في الدقيقة 74 اثر تسديدة صاروخية زاحفة أطلقها إيمانا من داخل منطقة الجزاء ثم أمسك أوفونو في الدقيقة التالية لتسديدة أخرى أطلقها إيتو من داخل منطقة الجزاء.
وواصل الحارس الجابوني تصديه للعديد من الفرص الكاميرونية الخطيرة التي جاء معظمها من تسديدات قوية من داخل وخارج منطقة الجزاء ولكنه سقط مصابا وتلقى العلاج قبل أن يستأنف الحكم مجريات اللعب.
وشهدت الدقيقة 89 فرصة خطيرة أخرى للكاميرون اثر ضربة حرة من خارج منطقة الجزاء في مواجهة المرمى سددها نيجيتاب بقوة ليخرجها أفونو من تحت العارضة إلى ضربة ركنية ويحافظ على تقدم فريقه.
وفي المقابل تصدت العارضة لتسديدة الجابون البديل ويلي أوباميانج الذي سددها قوية من ضربة حرة في الدقيقة الرابعة من الوقت بدل الضائع.
وكاد المنتخب الجابوني يسجل هدفا آخر قبل نهاية المباراة مباشرة ولكن الدفاع الكاميروني تدخل في الوقت المناسب ليخرج المنتخب الجابوني فائزا بهدف وحيد
Football-CAN 2010-Coupe d'Afrique du Sud - Le Benin et le Mozambique se sont séparés sur un score de parité 2-2 dans le Groupe C de la CAN 2010 en Angola.
Le match entre le Benin et le Mozambique qui s'est soldé par un nul 2-2 à Benguela, a été un véritable festival d'erreurs dont la palme aura été remis au gardien béninois évoluant au FC Libourne, Yoann Djidonou.
Sur une sortie du portier du Mozambique, Kapango, celui touche dans la surface Omotoyossi qui s'écroule dans la surface. Il se charge de tirer le penalty et ouvre le score à la 14e minute du match (1-0).
A la 18e minute, alors que le joueur du PSG, Stéphane Sessegnon est en possession du ballon, Khan panique et tacle le ballon dans son propre but (2-0).
On se dit que le match est déjà bien parti pour le Bénin bien supérieur techniquement. Mais entre temps, il va y avoir le festival Djidonou du côté du Benin. A la 29e minute, le gardien du Benin se troue totalement sur un corner qui donne la possibilité à Lobo d'ajuster une cage vide (2-1).
A la 55e minute, Djidonou part en vadrouille sur le coté droit du terrain pour sauver un ballon et dégage en touche. Malheureusement pour le gardien du Benin, son retour dans cages en retard et la largesse de sa défense va permettre à deux joueurs du Mozambique en infériorité numérique d'égaliser par Fumo.
Le Mozambique à la 70e minute aurait pu mettre le but du KO.
Le Bénin a montré ses carences défensives et ne pourra pas se permettre ce genre de bévue dans son prochain match face au Nigéria.
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Photo: Mohamed Zidan (L) of Egypt vies for the ball with Yobo Michae of Nigeria during their group C stage match at the African Cup of Nations CAN2010 at Ombaka stadium in Benguela on January 12, 2010. |
Depuis deux éditions, les Pharaons d’Egypte dominent l’Afrique. Et ils ne sont pas prêts à lever l’état de siège. Les Hommes du Nil l’ont démontré, hier, lors de leur entrée en lice de la 27e édition de la CAN 2010. En match d’ouverture du groupe C à Benguela contre les Super Eagles du Nigeria, les Pharaons ne se sont pas louper. Passés le moment de frayeur qui a suivi l’ouverture du score nigérian par Obasi (1-0, 12e), les Egyptiens font admirer la qualité de leur jeu soutenu par un collectif huilé. Les Aigles peinent alors à se trouver une perche. Et concèdent l’égalisation peu après la demi-heure de jeu. A la conclusion d’un contre parfaitement mené, Meteab évite la sortie de Vincent Enyeama (1-1, 34e). Plus en confiance, les Pharaons s’approprient le jeu. Mais la domination de l’Egypte est sans conséquences jusqu’à cette frappe du capitaine Ahmed Hassan détournée dans ses buts par le défenseur de Marseille, Taye Taïwo (2-1, 55e). Non satisfaits, les Pharaons ajoutent un troisième but à trois minutes de la fin de la partie. Un but de grande qualité dans sa conception inscrit par Mohammed Naguy (3-1, 87e). Les Aigles, complètement plumés, ne peuvent réagir. L’Egypte s’impose finalement 3-1 et s’affiche en véritable candidat à sa propre succession. Le Nigeria, de son côté, doit se remettre au plus vite dans el sens de la marche contre le Mozambique lors de son prochain match.
Les Mozambicains, en deuxième rencontre du groupe C, ont accroché le Bénin 2-2. Et pourtant, ce sont les Ecureuils qui affichent une belle mine dans cette rencontre en menant rapidement au score deux buts après 20 minutes de jeu. Après l’ouverture de la marque de Razak Omotoyossi sur penalty (1-0, 14e), Dario Khan tacle les ballons dans les pieds de Stéphane Sessegnon et trompe son portier Kampango (2-0, 21e). Loin de se laisser assommer les Mambas réagissent et réduisent la marque par Miro Lobo (2-1e) avant que Goncalves Fumo dit Tico-Tico ne rétablissent la partité (2-2, 55e).
Essam Al Hadari exulte, l'Egypte bat le Nigéria dans le premier match du groupe C.
Double tenante du titre, l'Egypte a réussi mardi son entrée dans la Coupe d'Afrique des nations en disposant 3-1 du Nigeria, son rival le plus sérieux dans le groupe C. Equipe la plus titrée à la CAN avec six sacres, l'Egypte s'est placée en position idéale pour une qualification en quarts de finale. Les Pharaons, qui se sont montrés plus réalistes que leurs adversaires à Benguela, doivent encore affronter le Mozambique et le Bénin, opposés en soirée.
La formation de Hassan Shehata, qui a manqué d'un cheveu sa qualification pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, a pourtant effectué un début de match frileux avant de se reprendre. Chinedu Obasi effaçait deux défenseurs avant d'ouvrir la marque à la 12e minute pour le Nigeria d'une splendide frappe du gauche dans le petit filet. Mohamed Zidan n'était ensuite pas loin d'égaliser sur une action similaire. Pressés de toutes parts par les Super Eagles, les Egyptiens trouvaient néanmoins l'ouverture à la 34e minute lorsque Ahmed Hassan trouvait Emad Moteab dans la profondeur. Prise à revers, la défense nigériane laissait filer l'attaquant, qui dribblait Essam Al-Hadari parti à sa rencontre et marquait dans le but vide.
Sonnés, les Nigérians peinaient à retrouver leur rythme, même si un coup franc de Taye Taiwo juste avant la pause manquait de faire mouche. Hassan donnait l'avantage aux Pharaons après neuf minutes en seconde période. Bien servi en retrait par Zidan, il décochait une frappe de 20 mètres qui, avec l'aide du dos de Taiwo, allait se ficher dans la lucarne opposée. Pas assez efficaces aux abords de la surface, les Nigérians butaient ensuite sur la défense très compacte de leurs adversaires et encaissaient un dernier but à la 87e quand Mohamed Nagui concluait une contre-attaque avec sang-froid.
Les Nigérians, dont les failles collectives ont semblé béantes face à la cohésion égyptienne, n'ont au final pas pu rivaliser. Qualifiés de justesse pour l'Afrique du Sud, ils n'ont pas une équipe aussi puissante que celle de l'âge d'or 1994-98 (Okocha, Amunike, Yekini...), qui avait fait des "Green Eagles" les "Super Eagles". Au contraire, les Pharaons, dévastés par leur absence au Mondial, que l'Egypte n'a plus disputé depuis 1990, ont donc montré qu'ils pouvaient viser un triplé inédit, même sans leur vedette Mohamed Aboutrika, blessé à un pied et absent de la CAN.