LE CERCLE DE L'EPARGNE View RSS

EPARGNE, PATRIMOINE ET RETRAITE
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Le PERCO : les résultats de 2013 15 Apr 2014 8:15 AM (11 years ago)

Dopé par la loi sur les retraites de 2010 qui a permis le fléchage de 50 % de  la participation à son profit, le PERCO a enregistré de bons résultats en n forte progression en 2013. L'encours a augmenté de 28 % à 8,6 milliards d'euros quand le nombre d'entreprises équipées a augmenté de 11  % à 180 000 et le nombre de salariés adhérents est de 1,540 million en hausse de 23 %.

Au 31 décembre 2013, les flux bruts d’alimentation des PERCO se sont élevés à  1,7 milliards d’euros en hausse de  près de 7 % sur un an et se répartissent ainsi :

- Participation : 21 %
- Intéressement : 17 %
- Versements volontaires des salariés : 26 %
- Abondement de l’entreprise : 35 %

Le montant des rachats s’élevant à 420 millions d’euros, le solde net de souscription atteint 1,3 milliards d’euros.  L’encours moyen détenu par chaque bénéficiaire s’élève à 5.600 euros.  Près d’un tiers des salariés bénéficient d’une gestion pilotée de leur PERCO, c'est-à-dire une gestion  financière basée sur une désensibilisation programmée de l’allocation de leurs actifs au fur et à mesure  de l’approche de la retraite.

L’âge moyen de l’adhérent est de 45,5 ans. La proportion hommes / femmes est de 62 % / 38 %.
Lire le communiqué de l'AFG

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Légère amélioration de l'accès aux crédits ! 14 Apr 2014 11:53 PM (11 years ago)

Selon la Banque de France, au premier trimestre 2014, l’accès des PME au financement bancaire arrête de se dégrader. Au cours du premier trimestre 2014, la demande de nouveaux crédits de la part des PME (hors TPE) est stable pour les crédits de trésorerie comme pour les crédits d’investissement.
L’accès au crédit de trésorerie des PME progresse par rapport au trimestre précédent ; 70 % des PME obtiennent totalement ou en grande partie les financements souhaités (68 % au T4 2013). Contrairement au ressenti par les chefs d'entreprise, selon la Banque de France, l’accès au crédit d’investissement reste largement satisfait : plus de 9 PME sur 10 obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les crédits demandés.

Pour la première fois, la Banque de France conduit également une enquête auprès des TPE. Il en ressort qu'au premier trimestre 2014, 10 % des TPE ont demandé un crédit de trésorerie ; 61 % d’entre elles obtiennent totalement ou en grande partie (à plus de 75 %) le crédit souhaité. Le taux d’obtention est de 84 % pour les crédits d’investissement, également demandés dans 10 % des cas.

La demande de nouveaux crédits des ETI est en progression ce trimestre : 29 % ont souhaité obtenir  un financement bancaire contre 25 % le trimestre précédent. Le taux d’obtention rebondit (79 % pour  les crédits de trésorerie, 90 % pour les prêts à l’investissement).
Accès au crédit des entreprises

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Les conséquences de la désindexation des pensions en France 14 Apr 2014 11:45 PM (11 years ago)

L'INSEE vient de mettre en ligne un document très intéressant sur les conséquences des changements de règles d'indexation des retraites. L'INSEE souligne que si rien n'avait été entreprise, le poids des pensions aurait atteint plus de 20 % du PIB en 2060. Du fait des réformes, ce poids devrait être réduit à 16 % du PIB. En revanche, ce qui est logique, les pensions dont le niveau avait augmenté dans les années 70 et 80 progressent moins vite que les salaires.
Lire la note de l'INSEE

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Les ventes de détail ont connu un mauvais premier trimestre 13 Apr 2014 11:53 PM (11 years ago)

Selon la Banque de France, au mois de mars, les achats auprès du commerce de détail ont fortement reculé de 2,0 %, données cvs-cjo). sur le trimestre, la baisse atteint 1 %par rapport au 4ème trimestre 2013.

Cette chute concerne tous les produits. Ainsi, les ventes de produits alimentaires diminuent par rapport de 2,8 % par rapport à février et de 1,9 % sur le trimestre.

Les ventes de produits industriels se contractent de 1,4 % en mars avec néanmoins une stagnation sur les trois derniers mois grâce à la hausse de l’électronique grand public, du bricolage, de la parfumerie et du matériel de
sport.

Toutes les formes de commerces sont pénalisées avec une chute de 4,2 %  pour les ventes du petit commerce déclinent en mars ; sur le trimestre, la baisse n'est que de 0,4 %. Pour les grandes surfaces, le recul est de 3 % en mars et de 1 % sur le trimestre malgré  la  progression  des grands magasins.
Ces résultats témoignent de l'atonie de la consommation et du développement des formes parallèles d'achat (boncoin.fr). Ce résultat ne permet pas d'espérer une réelle reprise sur le premier semestre. 
lire la note de la Banque de France

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La semaine économique vue par Philippe Creel 12 Apr 2014 3:08 AM (11 years ago)


La semaine économique est réalisée par Philippe Crevel et n'engage que l'auteur

Lire la lettre en pdf

Le coin des Epargnants

Mauvaise semaine pour les actionnaires avec un recul de la bourse de Paris. A 4365 points, le CAC 40 en retraite de 2,65 %. Depuis le début du mois, la hausse n’est plus que de 0,37 %. Depuis le 1er janvier, le CAC 40 a gagné 1,63 %.

La bourse de Paris a pâti de la chute du Nasdaq aux Etats-Unis. Les investisseurs révisent leurs jugements sur les valeurs de la netéconomie qui connaissaient depuis plus d’un an des trajectoires proches de celles qui étaient enregistrées durant la première bulle Internet.

Retour en grâce de la Grèce

La Grèce est de retour sur les marchés financiers. Le pays a émis pour 3 milliards d’euros d’obligations souveraines à 5 ans, titres portant un coupon de 4,95% ce qui compte tenu de son niveau de croissance est très élevé. Néanmoins, cette émission apparait comme une victoire pour un pays qui était sorti du marché il y a 4 ans. A l’époque, le taux avait dépassé 6 %. Entre temps, le PIB du pays a été amputé de 25 %. La Grèce espère sortir réellement de la récession en 2014. Le retour sur le marché marque l’intérêt des investisseurs pour les dettes périphériques ; ils sont convaincus que la solidarité européenne a été renforcée suffisamment pour prendre le risque de prêter à un Etat encore très fragile. Il ne faut pas négliger le fait que la dette publique grecque dépasse 175 % du PIB.

La guerre des taux n’est pas engagée

La FED ne devrait pas relever ses taux avant la fin de l’année 2015 d quoi calmer les anticipations et apaiser les pays émergents qui craignaient une fuite de capitaux.  En zone euro, l’inflation ne redécolle toujours pas ce qui conduit de plus en plus d’experts de faire pression sur la BCE afin qu’elle intervienne. Pour le moment, la BCE plie mais ne rompt pas en admettant qu’elle suit la situation de près tout en maintenant sa politique monétaire prudente.

La guerre de mouvement en France et en Italie est lancée

Concomitamment en France et en Italie, les gouvernements respectifs ont décidé de briser quelques tabous et de miser sur la guerre de mouvement pour enrayer tout à la fois une spirale de déclin et une crise politique plus ou moins larvée.

De ce côté des Alpes, un nouveau Premier Ministre né dans les années 60 ; de l’autre côté des Alpes, un nouveau Président du Conseil né au milieu des années soixante-dix, la rupture est nette dans les discours. Il faudra voir la traduction dans les actes.

Pour la France, Manuel Valls confirme le tournant en faveur de la politique d’offre qui avait été annoncée par le Président de la République fin décembre et au mois de janvier.

Le nouveau Gouvernement fait le pari de la baisse des charges et de celui du retour si attendu de la croissance. Si le programme de Manuel Valls est appliqué, la France dans 3 ans aura une autre allure que celle d’aujourd’hui : moins de régions, des départements mangés par le bas, les agglomérations de communes et par le haut avec les grandes régions, des collectivités locales devant chercher des ressources par elles-mêmes, des hôpitaux obligés de se repenser pour dégager des économies, des prestations sociales ciblées sur les publics en réelle difficulté… A un moment donné, le programme suppose le retour de la croissance pour donner de l’oxygène. Cette croissance est indispensable car les mesures annoncées ne sont pas toutes financées en l’état actuel.

Le programme du Premier Ministre Valls

2014 : 12 milliards d’euros pour le  CICE

Été 2014 : collectif budgétaire avec recalage du déficit
Loi sur la transition énergétique ; 2ème loi de décentralisation (avec la suppression de la clause de compétence générale)

50 mesures de simplification de règles et de normes existantes en faveur du logement

1er janvier 2015 : 4,5 milliards d’allègement des cotisations patronales à l’URSSAF entre 1 et 1,6 SMIC (zéro charges au niveau du SMIC soit un gain de 188 euros par mois) ; allègement des cotisations salariales entre 1 et 1,3 SMIC

2015 : baisse de plus de 3 points des cotisations famille des travailleurs indépendants et artisans (1 milliard d’euros)

Le CICE est porté à 20 milliards d’euros

A partir de 2015 : suppression, en 3 ans de la Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés (gain de  5,5 milliards d’euros dont 1 milliard au titre de 2015)

Au 1er janvier 2016 : baisse de 1,8 point des cotisations famille pour tous les salaires jusque 3,5 SMIC soit un gain de 4,5 milliards d’euros

2016 : suppression de la surtaxe de 10,7% sur l’IS (EUR 2,5 milliards)

2017 : début de baisse de l’IS ; EUR 5 milliards d’allègements fiscaux cumulés en faveur des plus modestes  division par 2 du nombre de régions

Au 1er janvier 2018 : nouvelle carte intercommunale

2020 : baisse de 33,33% à 28% du taux normal de l’IS (gain de 6 milliards d’euros ; le taux moyen est de 25% en Europe)

2021 : suppression des conseils départementaux

Le financement de ce programme reste encore assez incertain. Après quelques tergiversations, Manuel Valls s’est prononcé pour le respect des engagements de la France, mais sans plus de précision. Le nouveau gouvernement n’a pas donné de nouvelles prévisions pour le déficit budgétaire qui reste prévu à 3,6% du PIB en 2014 et 2,8% en 2015 (sur la base d’une croissance de 0,9% et 2%, respectivement). Or, il faut intégrer la dérive de 2013 avec un déficit de 4,3 contre 4,1 % initialement prévu et le fait que la Commission européenne considère qu’en l’état actuel des choses, le déficit français serait de 4 % en 2014 et de 3,9 % en 2015.

Manuel Valls a annoncé un collectif budgétaire pour le début de l’été. Une négociation est en cours avec la Commission pour obtenir un nouveau délai pour revenir sous les 3% de déficit budgétaire. Le calendrier pourrait jouer en faveur de la France car le Parlement européen et la Commission européenne seront renouvelés à la fin du mois de juin.

Les annonces du Premier Ministre dans le cadre de son discours de politique générale porte devraient générer un manque à gagner de 25 milliards d’euros sachant que toute exonération de charges doit être compensée par l’Etat aux régimes sociaux.

Le Premier Ministre a simplement précisé la clef de répartition du plan de 50 milliards d’euros d’économies : 19 milliards pour l’État et ses opérateurs, 10 milliards pour l’assurance maladie, 10 milliards pour les collectivités locales et le solde proviendra d’une redéfinition du champ des prestations sociales.

Comme son homologue italien, Manuel Valls a annoncé une réforme institutionnelle avec une division par deux du nombre de régions d’ici à 2017, la suppression des conseils départementaux à l’horizon 2021).

Côté Italie, l'autre guerre de mouvement 

L’Italie se languit d’une croissance faible avec un objectif en 2014 de 0,8 %. Néanmoins, sa situation budgétaire est meilleure que celle de la France avec un excédent primaire (le budget est en excédentaire avant paiement des intérêts de la dette ce qui n’est pas le cas de la France). Tout compris, le déficit public devrait être de 2,6 % en 2014 et de 1,8 % en 2015.

Matteo Renzi a lancé un plan assez ambitieux comportant des mesures institutionnelles et des mesures économiques. S’il a critiqué un temps la Commission de Bruxelles, il n’entend pas mener une démarche commune avec la France pour un assouplissement des règles budgétaires.

Au niveau institutionnel, il a promis une nouvelle loi électorale et la disparition des provinces qui étaient un échelon intermédiaire entre les communautés de communes et les régions.

Sur le plan économique, il a annoncé la réduction du « coin fiscal » avec un allégement de l'Irpef (l'impôt sur le revenu des personnes physiques) pour 10 millions de salariés à partir du 1er mai : 6,6 milliards d'euros en 2014 et 10 milliards d'euros en année pleine.

Il a également promis la diminution de la taxe professionnelle (Irap) : 5 % en 2014 et 10 % en 2015
Par ailleurs, il a demandé l’encadrement des rémunérations des dirigeants du secteur public, dont le plafond annuel est aligné sur l'indemnité du Président de la république ce qui génèrerait une économique de  400 millions d'euros d'économies

Il a également annoncé des économies sur les programmes d'acquisitions des administrations pour un milliard d'euros en 2014

Il compte récupérer 2 milliards d’euros dans le cadre du plan de rapatriement des capitaux de l'étranger à travers la « voluntary disclosure » :

Enfin, un plan de privatisations (ENI, Terna, Fincantieri…) sur 2015-2017 : devrait rapporter 12 milliards d'euros par an (0,7 % du PIB).

A suivre next week…

Lundi 14 avril

Aux Etats-Unis, seront publiés les résultats des ventes de détail pour le mois de mars. Une augmentation de 0,7 % est attendue compte tenu de la fin des intempéries.

Pour la zone euro sera connue la production industrielle du mois de février avec logiquement un résultat en hausse

En Italie, sera connu l’indice des prix à la consommation du mois de mars. Les prix ont dû augmenter de 0,1 % portant l’indice annuel à 0,3 %.

Sera également connue la production industrielle de la zone euro pour le mois de février. Le résultat devrait ressortir en légère hausse de 0,2 % compensant la baisse de janvier. Sur une base annuelle, la hausse serait de 1,7 %.

Au Royaume-Uni seront publiés les résultats des ventes de détail qui devraient avoir progressé en mars de 0,5 %.

Mardi 15 avril

Aux Etats-Unis, sera connu l’indice des prix à la consommation du mois de mars. Une hausse est attendue à 1,4 % contre 1,1 % en février du fait de l’augmentation des prix alimentaires  mais l’inflation sous-jacente resterait inchangée (1,6 %).

Au Royaume-Uni, le taux d’inflation du mois de mars sera publié avec un repli attendu.

Il faudra suivre les enquêtes ZEW sur la situation économique en Allemagne avec une amélioration attendue. De même sera publié l’indice ZEW sur le sentiment économique en zone euro. Toujours pour l’Europe seront connus les résultats de la balance commerciale de février dont le solde devrait avoir progressé ce qui devrait encore favoriser l’appréciation de l’euro.

Mercredi 16 avril

Au Royaume-Uni, seront rendues publiques les statistiques sur l’emploi avec une amélioration attendue.

Au Japon sera publié le résultat de la production industrielle du mois de mars qui devrait être en baisse.
Au niveau européen, il faudra suivre les résultats de la balance commerciale italienne de février et l’indice des prix à la consommation de la zone euro pour le mois de mars. Le taux d’inflation devrait se maintenir à un niveau très bas (0,5 à 0,6 %).

Jeudi 17 avril

Seront publiés les résultats du compte courant de la zone euro et l’indice des prix à la production en Allemagne.

consulter en pdf
La semaine économique est une publication réalisée par Lorello Eco Data, société d’études et de stratégies économiques dirigée par Philippe Crevel.
Téléphone : 01 45 00 37 37 / 06 88 87 16 59
Mail : pcrevel@gmail.com
Sites Internet
www.philippecrevel.com / www.lorello.fr

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Les entreprises françaises utilisent moins Internet que leurs homologues européennes 10 Apr 2014 10:11 PM (11 years ago)

Si les entreprises françaises disposent de plus en plus de sites Internet, elles ont en revanche pas assez recours aux réseaux sociaux pour faire connaitre leurs activités,  leurs prooduits Ainsi, seulement une société sur cinq d'au moins 10 personnes utilise les médias sociaux

Les médias sociaux désignent plusieurs types d’applications Internet : les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Xing, Viadeo, Yammer, Google+, etc.), les blogs d’entreprise ou les microblogs (Twitter, Present.ly, etc.), les sites web de partage de contenus multimédias (Youtube, Flickr, Picasa, Slideshare, etc.) et les wikis et autres outils de partage des connaissances. Destinés au grand public à leur apparition au début des années 2000, les médias sociaux sont maintenant investis par certaines sociétés. Elles y trouvent un moyen de renforcer ou développer aussi bien leurs relations externes (clients, partenaires ou autres organisations) que leur communication interne.

En 2013, en France, 20 % des sociétés d’au moins 10 personnes disposent d’un profil, d’un compte ou d’une licence d’utilisateur pour accéder à un ou plusieurs médias sociaux. Les plus fréquemment utilisés sont les réseaux sociaux (18 % des sociétés ont un compte). Les blogs et les sites web de partage de contenus multimédias sont plus rarement utilisés (5 %), tout comme les wikis et autres outils de partage des connaissances (4 %). La France est en retard par rapport aux autres pays européens. La moyenne au sein de l''UE est de 30 % pour l'utilisation de réseaux sociaux.


 - Utilisation des médias sociaux en 2013

Figure 1 - Utilisation des médias sociaux en 2013
Sans surprise, l'usage d’un média social est deux fois plus fréquent qu’en moyenne au sein des sociétés d’au moins 250 personnes (43 %). Les sociétés du secteur de l’information, de la communication et de la réparation d’ordinateurs utilisent davantage les médias sociaux (60 % utilisent au moins un média), étant tournées naturellement vers les technologies proches de leur cœur de métier. Par ailleurs, les sociétés de l’hébergement et de la restauration recourent plus que la moyenne nationale aux réseaux sociaux  (38 %). Les sociétés des secteurs de la construction, des transports et de l’industrie sont les moins utilisatrices (de  10 % à 13 %).

Seulement 4 % des sociétés d’au moins 10 personnes ont une charte d’utilisation des médias sociaux (20 % si l’on se restreint aux utilisatrices des médias sociaux). L’existence d’une telle charte, qui implique la définition d’objectifs clairs, de procédures et de règles, notamment des règles légales et éthiques d’utilisation par les employés, peut être révélatrice d’un investissement important d’une société dans les médias sociaux. En France, l’utilisation des médias sociaux paraît ainsi rarement intégrée à la stratégie d’une entreprise.

 - Motifs d'utilisation des médias sociaux en 2013
Figure 2 - Motifs d'utilisation des médias sociaux en 2013

S'il y a un retard pour les réseaux sociaux, en revanche, le recours au site web se généralise même si la France est toujours à la traîne par rapport aux autres pays européens. 

Parmi les sociétés implantées en France d’au moins 10 personnes, 65 % possèdent un site ou une page d’accueil web début 2013, contre 73 % des sociétés de l’UE28. Cette proportion a cependant augmenté puisqu’elle était seulement de 54 % en 2009 (58 % en 2010, 60 % en 2011), mais elle semble se stabiliser (64 % en 2012).
La présence sur le web est d’autant plus fréquente que la société est de taille importante. Ainsi, 94 % des sociétés d’au moins 250 personnes possèdent un site web contre 58 % des sociétés de 10 à 19 personnes.
C’est dans le secteur de l’information, de la communication et de la réparation d’ordinateurs que les sociétés s’affichent le plus sur le web : 94 % d’entre elles possèdent un site ou une page d’accueil web début 2013. Cette proportion est la même dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), qui regroupe les secteurs d’activité dont les TIC constituent le cœur de métier (encadré)A contrario, la construction, avec 46 % de sociétés concernées, est le secteur le plus en retrait.

 Parts des sociétés disposant d’un site web et de celles utilisant au moins un média social en 2013
Figure 3 - Parts des sociétés disposant d’un site web et de celles utilisant au moins un média       social en 2013

La vente web plus fréquente que par messages de type EDI, mais avec des montants moindres

Durant l’année 2012, 14 % des sociétés d’au moins 10 personnes ont reçu des commandes électroniques,  soit le même taux qu'en  2011. En 2012, 43 % des sociétés d’au moins 250 personnes ont pratiqué ce type de vente, contre 18 % de celles de 20 à 249 personnes et 9 % de celles de 10 à 19  personnes.
Le secteur de l’information, de la communication et de la réparation d’ordinateurs, ainsi que le commerce et l’hébergement-restauration, pratiquent davantage la vente électronique que les autres secteurs (environ une société sur cinq). Dans ces secteurs, la vente via un site web est beaucoup plus fréquente que celle via des procédures de type EDI, tandis que les ventes électroniques des secteurs de l’industrie et des transports sont majoritairement des ventes de type EDI (figure 5).
Si la vente de type EDI est moins répandue que celle via un site web, elle génère une part de chiffre d’affaires beaucoup plus importante : 10 % de celui de l’ensemble des sociétés d’au moins 10 personnes (33 % en se restreignant aux sociétés qui vendent par messages de type EDI) contre 4 % pour la vente web (13 % en se restreignant aux sociétés pratiquant ce type de vente). La quasi-totalité des sociétés commerçant sous forme électronique ont reçu des commandes de clients localisés en France ; mais les sociétés qui vendent sur le web ont enregistré plus souvent des commandes de l’étranger que celles qui vendent par EDI : 49 % contre 27 %.

 Part des sociétés qui réalisent des ventes électroniques en 2012
Figure 5 - Part des sociétés qui réalisent des ventes électroniques en 2012    * EDI : échange de données informatisé.
Champ : sociétés d'au moins 10 personnes implantées en France des secteurs principalement marchands hors secteurs agricole, financier et d'assurance.
Sources : Insee, Eurostat, enquêtes TIC

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Immobilier en baisse, est-ce la déflation ? 10 Apr 2014 7:52 AM (11 years ago)

Le prix des logements, tel a diminué de 1,4% dans la zone euro  et de 0,1% dans l'Union européenne  au quatrième trimestre 2013 comparé au même trimestre de l'année précédente, selon les estimations publiées par Eurostat. 

Par rapport au troisième trimestre 2013, le prix des logements a reculé au quatrième trimestre 2013 de 0,7% dans la zone euro et de 0,3% dans l'Union européenne.

Les prix baissent de 1,5 % sur un an au quatrième trimestre 2013 en France.

Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles, les baisses annuelles les plus marquées du prix des logements au quatrième trimestre 2013 ont été enregistrées en Croatie (-14,4%), à Chypre (-9,4%) et en Espagne (-6,3%), et les plus fortes augmentations en Estonie (+15,6%), en Lettonie (+7,9%) ainsi qu’en Suède (+7,0%).
Les baisses trimestrielles les plus importantes ont été observées en Hongrie (-1,8%), en Espagne (-1,3%) ainsi qu’au Danemark et en Italie (-1,2% chacun), et les plus fortes hausses en Lettonie (+2,7%), en Estonie et en Lituanie (+2,6% chacun) ainsi qu’en Irlande (+2,5%)

Cette baisse pourrait conduire la BCE à infléchir sa politique monétaire. En effet, c'est un signe déflationniste qui s'ajoute au faible taux d'inflation et à l'évolution mesurée du crédit. 

lire la note 

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Défaillances d'entreprises en hausse 10 Apr 2014 12:17 AM (11 years ago)

Selon la banque de France, à fin janvier, le nombre de défaillances sur 12 mois s’élève à 62 583, soit une hausse de + 2,5 % par rapport à janvier 2013, après une relative stabilisation en 2012. De plus, selon les données qui sont encore provisoires, à fin février, la progression serait de + 3,4 %.
Les secteurs les plus touchés par sont l’hébergement-restauration et les activités immobilières (respectivement + 4,7 % et + 3,9 %). La défaillances d'entreprise concerne davantage les petites structures puisque sur l’ensemble des PME, le nombre de défaillances est en hausse, sur douze mois, de 2,6 %, avec un accroissement de 2,7 % pour les micro-entreprises et de 0,5 % pour les autres tailles de PME. Le nombre de défaillances d’ETI et de grandes entreprises est au contraire en baisse de 4,2 % .
2014-02-stat-info-defaillances-entreprises
Pour plus d'information

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Augmentation de l'encours de crédits pour les entreprises en France 9 Apr 2014 11:58 PM (11 years ago)

Selon la Banque de France, au mois de février, les encours de crédits mobilisés (part des crédits effectivement consommée par les entreprises) ont progressé de 1,0 % sur un an et atteignent 811,4 milliards d’euros. La croissance s’accélère légèrement (+ 0,5 % à fin janvier).

Pour les PME, l’évolution des encours de crédits mobilisés augmente de  + 0,8% sur un an. En revanche, l’encours de crédits mobilisés par les ETI recule de 0,4 % en glissement annuel.

Les crédits mobilisés et mobilisables accordés aux ETI augmentent de 0,7 % traduisant une progression des seuls crédits mobilisables.  Pur les grandes entreprises, l’encours de crédits mobilisés recule de 3,3 %, alors que le total des crédits mobilisés et mobilisables ne se contracte que de 0,4 %. Cette diminution s'explique en partie par le développement du financement par les marchés  par émission de titres.

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Progression de la production industrielle en France en février 9 Apr 2014 11:50 PM (11 years ago)

Bonne nouvelle, a u mois de février 2014, la production de l’industrie manufacturière en volume a, selon l'INSEE, progressé de 0,3 %. La production de l’ensemble de l’industrie augmente légèrement de 0,1 % contre une baisse de 0,3 % en janvier 2014.

Au cours des trois derniers mois, la production augmente dans l’industrie manufacturière (+0,8 %), et est pratiquement stable dans l’ensemble de l’industrie (+0,1 %).

Sur cette période, la production progresse nettement dans les autres produits industriels (+1,2 %). Elle est également en forte hausse dans lacokéfaction et raffinage (+3,4 %), et dans les industries agricoles et alimentaires (+1,6 %). En revanche, elle diminue dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–0,8 %) et dans lesmatériels de transport (–0,6 %).

La production manufacturière augmente au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l’année précédente (+1,1 %).

Sur cette période, la production progresse fortement dans les matériels de transport (+7,0 %) et, de manière assez modérée, dans les autres produits industriels (+0,7 %) et les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (+1,0 %). En revanche, elle recule dans lacokéfaction et raffinage (–6,7 %) et dans les industries agricoles et alimentaires (–0,8 %).
Indices mensuels de la production industrielle

Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries
Sources : Insee, SSP, SOeS$

Indices mensuels de la production industrielle

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Inflation à 0,6 % quelle conséquence pour le Livret A 9 Apr 2014 11:44 PM (11 years ago)


Selon l'INSEE, au mois de mars, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,4 % (après + 0,6 % en février 2014). Sur un an, l'augmentation est de 0,6 % sur un an contre +0,9 % en février 2014. Hors tabac, il croît de 0,5 % en mars 2014 et également de 0,5 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l'IPC se replie de 0,1 % en mars 2014.

La hausse des prix est imputable à une augmentation des prix des produits manufacturés après les soldes d'hiver, notamment dans l'habillement et par la hausse saisonnière, en période de vacances, des prix de certains services. En revanche, les prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, ceux de l'alimentation diminuent.

Ce faible taux confirme les tendances déflationnistes de l'économie européenne et pourrait conduire la BCE à intervenir dans les prochaines semaines.

Par ailleurs, avec une inflation à 0,6 %, la question de la diminution du taux du Livret A se repose pour le mois d'août. En effet, compte tenu du taux d'inflation, le Gouvernement pourrait abaisser le taux de l'épargne réglementée à 1 % ce qui serait le taux le plus faible jamais connu. Certes, le Gouvernement attend une légère reprise de l'inflation mais cette dernière ne vient toujours pas...

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Le taux du Livret A baissera-t-il au mois d'août ? 9 Apr 2014 11:42 PM (11 years ago)


Selon l'INSEE, au mois de mars, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,4 % (après + 0,6 % en février 2014). Sur un an, l'augmentation est de 0,6 % sur un an contre +0,9 % en février 2014. Hors tabac, il croît de 0,5 % en mars 2014 et également de 0,5 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l'IPC se replie de 0,1 % en mars 2014.

La hausse des prix est imputable à une augmentation des prix des produits manufacturés après les soldes d'hiver, notamment dans l'habillement et par la hausse saisonnière, en période de vacances, des prix de certains services. En revanche, les prix de l'énergie et, dans une moindre mesure, ceux de l'alimentation diminuent.

Ce faible taux confirme les tendances déflationnistes de l'économie européenne et pourrait conduire la BCE à intervenir dans les prochaines semaines.

Par ailleurs, avec une inflation à 0,6 %, la question de la diminution du taux du Livret A se repose pour le mois d'août.

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L'endettement des entreprises repart à la hausse 9 Apr 2014 8:05 AM (11 years ago)


C'est plutôt une bonne nouvelle ; les entreprises s'endettent à nouveau ce qui serait le signe annonciateur d'une reprise de l'investissement. L’endettement des sociétés non financières augmente en février de +3,2 % en rythme annuel, après + 2,8 % en janvier. La progression annuelle des financements par émissions de titres de dette se renforce, de même que celle des crédits accordés aux résidents par les banques. Le coût des financements est stable, à 2,43 %. Cumulé sur un an, le flux net d’endettement sur les marchés financiers s’élève à 36,7 milliards d’euros, après 33,2 milliards en janvier 2014. En rythme annuel, il progresse de 8,0 % sur les 12 derniers mois, de février à février. Le flux net des crédits cumulés sur un an atteint 4,1 milliard d’euros. Alors que les crédits consentis par les établissements de crédit résidents aux sociétés non financières avaient stagné durant la seconde moitié de l’année 2013, ils ressortent en hausse à +0,5 % en février après +0,3 % en janvier.

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Le FMI entre optimisme et réalisme 8 Apr 2014 11:59 PM (11 years ago)


Le FMI a publié son rapport du mois d'avril sur la conjoncture de l'économie mondiale. L'organisation internationale se montre légèrement plus optimiste pour la France avec une croissance qui pourrait atteindre 1 % cette année. Le Gouvernement a prévu 0,9 % et de nombreux experts penchent pour une croissance comprise entre 0,6 et 0,9 %.

Selon le FMI, la croissance mondiale devrait passer de 3 % en 2013 à 3,6 % en 2014 et à 3,9 % en 2015. Dans les pays avancés, la croissance devrait atteindre environ 2¼ % en 2014–15, soit une amélioration d’environ 1 point de pourcentage par rapport à 2013. Cette amélioration est imputable à une réduction du durcissement de la politique budgétaire, sauf au Japon, et à la persistance de conditions monétaires  accommodantes.La croissance sera la plus élevée aux États-Unis avec un taux de  2¾ %. La croissance serait positive mais  variable dans la zone euro, plus forte au  coeur de la zone, mais plus faible dans les pays caractérisés par une dette (privée et publique) élevée et une fragmentation financière. Dans les pays émergents et les pays en développement, la croissance devrait monter progressivement de 4,7 % en 2013 à environ 5 % en 2014 et à 5¼ % en 2015.

La croissance sera portée par l’affermissement de la demande extérieure des pays avancés, mais le durcissement des conditions financières pèsera sur la croissance de la demande intérieure. En Chine, la croissance s'élèverait à  7½ % en 2014 avec un freinage décidé par les autorités du  crédit et la mise en oeuvre de  réformes structurelles afin d'assurer une transition graduelle à une trajectoire de croissance plus équilibrée et durable.

Le FMI souligne que la reprise mondiale demeure fragile du fait de la persistance de nombreux déséquilibres et l'émergence de nouveaux problèmes avec le changement de politique monétaire américain. Le FMI note que les fluctuations financières pourraient évidemment avoir des conséquences sur les économies des pays émergents.

lire le rapport du FMI sur la conjoncture avril 2014

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Analyse économique du discours de Manuel Valls 8 Apr 2014 9:55 PM (11 years ago)

Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction d'Atlantico.fr afin de commenter le discours de politique générale de Manuel Valls et plus précisément les mesures économiques avec quatre autres experts.

Lire l'interview de Philippe Crevel

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Les non -résidents possèdent 62 % de la dette publique française 8 Apr 2014 12:08 AM (11 years ago)

D'après la banque de France, les non-résidents détiennent plus de 62 % de la publique à fin 2013.
Ils achètent au dernier trimestre 2013 pour 4,9 milliards de titres publics,et 17 milliards d'euros d'actions, principalement émises par les sociétés non financières.
Sur l'année 2013,  en cumulé, les sociétés non financières résidentes ont effectué 21 milliards d’émissions nette.
Détention par les non-résidents de la dette de long terme par secteur émetteur résident (en %)
Emissions et détention de titres français

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Petite réduction du déficit budgétaire en 2014 7 Apr 2014 11:23 PM (11 years ago)

Selon le Ministère des Finances, le déficit d’exécution au 28 février 2014 est de 25,7 Md€, contre 27,1 Md€ à fin février 2013.
Les dépenses atteignent  64,8 milliards d’euros au 28 février 2014, dont 1,3 Md€ de dépenses d’investissement d’avenir contre 64,4 milliards d’euros au 28 février 2013. Déduction faite des dépenses exceptionnelles au titre du nouveau programme d’investissements d’avenir, le montant des dépenses s’établit à 63,4 milliards d’euros, en diminution de 1 milliard d’euros par rapport au 28 février 2013.
Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 46,8 Md€ contre 44,1 Md€ à fin février 2013. A fin février 2014, les recettes fiscales nettes sont en progression de 2,4 Md€ par rapport au 28 février 2013. 

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Une petite croissance de 0,2 % au premier trimestre 7 Apr 2014 11:17 PM (11 years ago)

Selon la Banque de France, le taux de croissance a du atteindre 0,2 % au 1er trimestre de 2014. Rien d'exceptionnel, mais une sortie lente de la crise.
La Banque de France considère que l'industrie devrait bénéficier de l' augmentation de la production et des livraisons, carnets stables, hausse de l’activité prévue à court terme. Pour les services, une progression est prévue à mi avril.

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La reprise européenne prend un peu de poids 7 Apr 2014 5:37 AM (11 years ago)

Selon les instituts de conjoncture français, allemand et italien,  la zone euro enregistre un début de reprise; Au premier trimestre, le taux de croissance du PIB devrait augmenter de +0,4 % (après +0,3 % et +0,1 % respectivement aux deux trimestres précédents).
La croissance ralentirait légèrement aux deuxième et troisième trimestres. La reprise concernerait l'ensemble des secteurs et des pays et serait entraînée par une amélioration progressive de la demande intérieure et une contribution légèrement positive du secteur extérieur.
L'investissement privé devrait augmenter en raison de l'augmentation de l'activité et de la nécessité de renouveler les capacités de production après la phase marquée d'ajustement provoquée par la crise  financière.
La consommation serait toujours en croissance faible en raison de mesures d'austérité budgétaire dans  certains États membres combinées à la faiblesse du marché du travail et à une croissance limitée du revenu disponible réel.
Lire la note sur la situation économique en zone euro

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La semaine économique vue par Philippe Crevel 5 Apr 2014 3:09 AM (11 years ago)

La semaine économique N°69 est une lettre d'information réalisée par Philippe Crevel et publiée notamment sur le site du Cercle des Epargnants.

Le coin des Epargnants

Le CAC 40 continue sa marche en avant à 4 484 points retrouvant son niveau d’avant la faillite de Lehmann Brothers. En une semaine, le CAC a gagné 1,66 %. Sur un an, la progression est supérieure à 20 %. Elle est d’un peu plus de 4 % depuis le 1er janvier.

Cette progression est imputable aux bons résultats américains. Au mois de mars, l’économie américaine (hors secteur agricole) a créé 192.000 emplois. Certes, cela est inférieur aux prévisions mais la tendance reste bonne surtout que les résultats de janvier et de février ont été revus à la hausse, à respectivement 144.000 et 197.000 créations nettes. Le taux de chômage reste à 6,7 %. Le discours de la Présidente de la FED et les propos assez offensifs de Mario Draghi ont conforté les investisseurs.

Une semaine d’économie

France, croire en une reprise modérée

L’INSEE vient de publier son étude de conjoncture du mois de mars. Pas de quoi s’emballer, la croissance serait certes de retour mais sans pour autant atteindre des sommets et permettre une décrue du chômage et une réduction des déficits publics. En effet, pour respirer, il faudrait au moins une croissance de 1,5 % or, selon l’INSEE, nous sommes plutôt partis pour atteindre 0,7 %. Certes, cela est beaucoup mieux que le +0,3 % en 2013 et le  0,0 % en 2012 mais cela demeure insuffisant. L’Institut considère que l’activité sera  notamment portée par l’industrie manufacturière (acquis de +1,1 % mi-2014 après +0,1 % en 2013 et -2,8 % en 2012). A contrario, la construction continuerait de peser sur l’activité (acquis de -1,3 % mi-2014, après -2,2 % en 2013).

Si l’INSEE ne voit pas une baisse du chômage en 2014, en revanche elle considère qu’à compter du second semestre l’emploi marchand non agricole devrait se stabiliser.

Toujours selon l’INSEE, au premier semestre, le pouvoir d’achat se redresserait (+1,0 % puis +0,1 %) après avoir légèrement fléchi au second semestre 2013 (-0,2 % par trimestre). Toujours selon l’INSEE, de mi-2013 à mi-2014, le pouvoir d’achat serait en hausse modérée (+0,6 %).

Cette faible croissance pèsera donc sur le niveau des déficits qui devraient rester autour de 4 % du PIB et rendra encore plus délicat la réalisation des 50 milliards d’euros d’économie et du double pacte, responsabilité et solidarité.

BCE, l’heure de la riposte se rapproche-t-elle ?

La Banque Centrale Européenne a décidé de ne rien changer mais le verbatim évolue. Les Gouverneurs ont indiqué qu’un taux d’inflation trop bas trop longtemps constituait une réelle menace et que le cas échéant des moyens non conventionnels seraient mis en œuvre.
Il est certain qu’avec un taux à 0,5 % au mois de mars, l’inflation est au plus bas. Il faut remonter à la récession de 2009 pour retrouver un tel taux.

Les prix baissent un peu partout et cela malgré quelques hausses d’impôts (TVA en France par exemple).
Au moment de la conférence de presse, Mario Draghi a reconnu que les données pour le mois de mars avaient constitué une surprise, pas assez notable cependant pour amener le Conseil à baisser ses taux directeurs.

La BCE considère qu’il n’y a pas d’enclenchement déflationniste au sein de la zone euro. Le président Draghi, a continué d’indiquer que les anticipations à moyen-long terme restaient « bien ancrées » et proches de l’objectif officiel de 2%.

En cas de décrochage, en revanche, Mario Draghi et l’ensemble du Conseil des gouverneurs n’hésiteront pas à recourir à toutes les armes possibles y compris les moins conventionnels, pour écarter ce risque : prêts aux banques, achats fermes de titres (quantitative easing), assouplissement des règles prudentielles appliquées au marché des assets-backed securities (ABS).

La BCE aime l’impressionnisme et avance par petites touches. Les déclarations de Mario Draghi constitue certainement un tout petit pas vers une éventuelle initiative de la BCE si d’ici la fin du mois de mai, il n’y a pas de retournement des anticipations sur les prix et les volumes de crédits.

Et demain et après demain

La guerre du déficit français aura-t-elle lieu ?

Avec un déficit public de 4,3 % en 2013 qui sera réduit au mieux à 4 % en 2014, la France ne rentrera pas dans le cadre européen comme prévu en 2015. François Hollande entend obtenir un nouveau délai de grâce à l’Europe pour passer sous la barre des 3 % du PIB. Or, nos partenaires n’entendent pas se faire avoir une fois de plus par les promesses françaises.

L'ex-Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, candidat du centre droit à la présidence de la Commission européenne, a ouvert le bal en indiquant à Berlin qu’il est opposé sur le principe au fait que la France bénéficie d'un nouveau délai pour réduire son déficit public.
Il a rappelé que la France, qui a déjà obtenu un report jusqu'en 2015 pour être dans les limites des règles budgétaires européennes, "ne peut pas encore une fois avoir un passe-droit".

Jean-Claude Juncker a ajouté que la France devait "suivre les règles du jeu comme tous les autres".
La prochaine rencontre de Michel Sapin avec son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, lundi à Berlin, sera plus que délicate car à l’ordre du jour figure le rythme de réduction du déficit public français.

Jusqu’à maintenant, Wolfgang Schäuble a souligné que la France "restait un pays fort" en dépit d'une situation politique "difficile". Par ailleurs, le porte-parole d'Angela Merkel a dit vendredi faire "confiance à la France pour respecter ses engagements".

Les propos les plus durs proviennent sans surprise du président de la Banque centrale allemande, la Bundesbank, Jens Weidmann qui a demandé à la Commission européenne de faire "respecter les règles de manière stricte".

La France peut-elle demander un nouveau sursis ? Le calendrier électoral est plutôt favorable. En effet, les élections européennes de juin devraient enregistrer la montée en puissance du vote protestataire et anti-européen. De ce fait, la Commission sortante pourrait être tentée de ne pas mettre de l’huile sur le feu en ouvrant un nouveau front avec la France. Elle pourrait être également tentée de renvoyer le règlement du problème français à la prochaine commission. Les élections du mois de juin pourrait conduire à la constitution d’une grande coalition centre droit et centre gauche à l’Allemande ce qui ne serait pas pour déplaire au pouvoir français.

Par ailleurs, la Commission peut difficilement s’opposer de front au deuxième pays européen. Il y aura donc des négociations avec à la clef certainement un report du calendrier avec en contrepartie des promesses de réformes. Le Gouvernement français mettra en avant le pacte de responsabilité et son plan d’économies de 50 milliards d’euros. Cela ne suffira peut-être pour amadouer la Commission européenne qui exigera d’aller plus loin dans l’assainissement des comptes sociaux. Il est fort probable que le Gouvernement soit d’ici septembre contraint d’augmenter la CSG pour alléger les charges salariales tout en tentant d’équilibrer les comptes d’assurance-maladie.

Assurance-maladie, le chantier toujours en suspens

Le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault a posé quelques rustines pour réduire la dérive des comptes de l’assurance-vieillesse en faisant une grande partie de la charge sur les entreprises et les retraités. Il est fort probable que d’ici deux ou trois ans une nouvelle réforme soit nécessaire. Il a ouvert le dossier de la dépendance en promettant une réforme d’ici la fin de l’année. En revanche, pour l’assurance-maladie, circuler il n’y a rien à voir. Pourtant, le déficit de l’assurance-maladie voisine autour de 8 milliards d’euros. Malgré une forte maîtrise des dépenses d’assurance-maladie, malgré une réduction drastique des investissements, le déficit a tendance à s’accroitre du fait du vieillissement et de la stagnation économique.

Le Gouvernement a tendu quelques filins pour réformer l’assurance-maladie avec l’ANI sur la sécurisation de l’emploi qui prévoit la généralisation de la couverture santé. Une fois en vigueur, en 2015, il sera possible d’effectuer des transferts de charge de l’assurance maladie vers les complémentaires. Par ailleurs, plusieurs pistes sont à l’étude comme le déremboursement du premier rendez-vous chez les médecins ou l’augmentation des franchises (le 1 euro ou le ticket modérateur). D’autres pistes plus audacieuses ont été avancées mais ne devraient pas être inscrites à l’ordre du jour de la prochaine réforme. Il y avait, en particulier, la possibilité de rendre le système de prise en charge dégressif en fonction des revenus. Ce serait évidemment une remise en cause du modèle universel de couverture maladie à la Française. Sinon, le Gouvernement pourrait continuer la politique de déremboursement de certains médicaments jugés peu efficaces.

A suivre, next week….

Lundi 7 avril

En Allemagne, il faudra scruter la production industrielle du mois de mars qui devrait être stable par rapport au mois de février.

En Italie, il faudra suivre le résultat du déficit public qui devrait se situer autour de 3 % marquant la consolidation budgétaire entreprise depuis plusieurs années.
Sur le plan européen, il faudra suivre l’indicateur de la confiance des consommateurs d’avril qui est attendu en hausse par rapport à mars.

Aux Etats-Unis, il sera intéressant de regarder la variation des crédits à la consommation qui est attendue à la hausse.

Au Japon, les résultats du commerce extérieur seront publiés. Après le fort déficit du mois de janvier, il faudra analyser la réaction de l’économie japonaise. Néanmoins, un déficit est encore prévu.

Mardi 8 avril

Au Japon, sera communiquée l’enquête auprès des observateurs de l'économie du mois de mars. L’enquête devrait être positive du fait que les consommateurs anticipent la progression de 3 points de la TVA.

Au Royaume-Uni sera connue la production industrielle de février qui est attendue en hausse.

En France, les résultats de la balance commerciale du mois de février seront publiés avec à la clef un déficit d’environ 5,3 milliards d’euros contre -5,7 milliards d’euros au mois de janvier. L’économie française n’arrive toujours pas à gagner des parts de marché à l’exportation.
Toujours, en France, il faudra regarder les résultats de l’exécution budgétaire de février. En janvier, le déficit avait été de 12,7 milliards d’euros.

Aux Etats-Unis sera connu l’indice de l’optimisme des affaires de mars qui devrait ressortir en hausse.

Mercredi 9 avril

Il faudra suivre au Royaume-Uni, la réunion de la BoE qui devrait maintenir inchangé sa politique monétaire. Toujours à Londres, il faudra regarder les résultats de la balance commerciale avec un déficit de 3,33 milliards de livres contre 4 milliards au mois de janvier.

En Allemagne, seront publiés les résultats de la balance commerciale de février avec à la clef un excédent d’environ 19 milliards d’euros contre 17 milliards d’euros au mois de janvier.

Jeudi 10 avril

Au Japon, seront communiquées, les commandes de machines de février qui devraient être en diminution en phase avec e ralentissement attendu de l’économie.

En France, il faudra suivre le taux d’inflation de mars qui est attendu à 0,5 %. Néanmoins sur un an, le taux d’inflation devrait revenir à 0,6 % contre 0,9 % en février.

Toujours en France, il faudra analyser les résultats de la production industrielle de février. Il est fort probable que la production industrielle soit en baisse du fait du recul de la production d'énergie (consécutif à la douceur de l'hiver) et de la production manufacturière (exposée à un contrecoup après sa forte hausse de janvier).

En Italie, il faudra regarder les résultats de la production industrielle de février qui devraient marquer un recul de l’ordre de 0,2 %.
Au niveau européen, la BCE publiera son rapport mensuel.
Au Royaume-Uni, il faudra suivre les décisions sur les taux de la BoE.

Vendredi 11 avril

Le FMI se réunira toute la journée avec une déclaration finale.
Plusieurs indices des prix du mois de mars seront communiqués, en Chine, en Espagne et en Allemagne en particulier. L’inflation annuelle de l’Allemagne baisserait de 1 à 0,9 %. En Espagne, l’inflation serait de -0,2 %.
Aux Etats-Unis, il faudra suivre l’indice de confiance des consommateurs Reuters / Michigan.

Consulter la lettre

La semaine économique est une publication réalisée par Lorello Eco Data, société d’études et de stratégies économiques dirigée par Philippe Crevel.
Téléphone : 01 45 00 37 37 / 06 88 87 16 59
Mail : pcrevel@gmail.com
Sites Internet
www.philippecrevel.com / www.lorello.fr

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Quelles entreprises pour le PEA -PME ? 4 Apr 2014 2:03 AM (11 years ago)


Après la publication du décret d'application, les spécialistes de la finance éprouvent quelques difficultés pour déterminer les valeurs qui sont éligibles au nouveau PEA-PME. Le PEA -PME est réservé aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire. Les entreprises doivent être assujetties à l'impôt sur les sociétés ; elles peuvent être cotées ou non cotées. Elles souvent avoir moins de 5000 salariés et un chiffre d'affaires inférieur à 1,5 milliard d'euros ou un total de bilan de moins de 2 milliards d'euros. Ces seuils sont appréciés au moment de l'acquisition des titres. En cas de dépassement après l'acquisition, il n'y a pas d'obligation de revendre. le problème vient de l'existence de groupes. En effet, si une PME est détenue par un groupe à plus de 25 % il faut consolider avec la société mère à proportion de son taux de contrôle. Au-delà de 50 %, la société mère doit être intégralement intégrée. Quand les sociétés ne sont pas cotées, cela peut compliquer l'appréciation des seuils. Une liste de sociétés éligibles est en cours de constitution par Euronext à partir des déclarations des entreprises. Néanmoins, Euronext précise que la vérification de l'éligibilité incombe à l'investisseur. Pour échapper à ce problème, l'épargnant a la possibilité d'opter pour des OPC, organismes de placement collectif, FCPI, FCPR ou FIP dont les fonds doivent être investis à 75 % dans des valeurs éligibles dont 50 % d'actions. Dans ce cas, c'est le gestionnaire du fonds qui prend la responsabilité de retenir des sociétés éligibles.

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10 ans pour ne pas tourner en rond : l'anniversaire du Cercle 3 Apr 2014 10:07 PM (11 years ago)

Le Cercle des Epargnants a dix ans, dix ans consacrés à l'économie, à l'épargne, à la retraite ; 10 ans d'études, d'enquêtes, de publications, d'interview, de réunions, 10 ans, c'est à bel âge pour passer à autre chose...
A l'initiative de Jean-Pierre Thomas et de Claude Tendil, le 4 avril 2004 était décidé de lancer une association visant à étudier et à analyser les questions relatives à l'épargne et à la retraite. La création et le développement du Cercle m'a été confié dès son origine. Lors de cette décennie, le Cercle a supervisé 12 enquêtes d'opinion, a publié de nombreuses études de nature économique, juridique, sociologique..., plus de 90 lettres d'information. Le Cercle a également organisé plusieurs centaines de réunions dans toute la France réunissant jusqu'à 500 personnes. Le Cercle, c'est également plusieurs sites Internet, une Appli, des simulateurs, une présence médiatique. En 2013, le Cercle a bénéficié de plus de 1500 retombées presse. Pour l'enquête 2014, plus de 150 retombées presse ont été comptabilisées.
Pour ces dix ans, je tiens à remercier nos 250 000 adhérents, les membres du Conseil scientifique, Jérôme Jaffré, Florence Legros, Robert Baconnier, Jacques Barthélémy, Jean-Marie Colombani, François Héran, Jean-Paul Fitoussi, et Jean-Pierre Gaillard qui est également notre Président depuis 2006 après avoir succédé à Jean Laborde. Je tiens aussi à remercier les membres du Conseil d'administration qui nous ont soutenu sans faille.
Je tiens également à remercier les collaborateurs et collaboratrices du Cercle qui depuis sa création ont contribué à son succès : Alice Blouet-Ressot et Séverine Beaudot, Je tiens à remercier Sarah Le Gouez qui depuis 2008  veille au bon  le fonctionnement du Cercle
Je tiens à féliciter  ceux qui interviennent en tant que prestataires et partenaires sans qui nous  n'aurions pas pu développer le Cercle 02P conseil  et Another Vision  qui a pris son indépendance. Je tiens également à citer Patricia Ovadia, Alias, Optimus et toutes mes excuses pour celles et ceux que j'ai oubliés.

Dorénavant vive le Cercle de l'Epargne en lieu et place du Cercle  des Epargnants 
Philippe Crevel 

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L'INSEE croit à un rebond modéré de l'économie française 3 Apr 2014 1:01 PM (11 years ago)

L'INSEE vient de publier son étude de conjoncture du mois de mars. L'INSEE croit à la possibilité de rebond de l'économie française au cours de l'année 2014.
Selon l'INSEE, le PIB afficherait un acquis de croissance de +0,7 % mi-2014  après une croissance annuelle de +0,3 % en 2013 et 0,0 % en 2012. L'Institut considère que l'activité sera  notamment portée par l’industrie manufacturière (acquis de +1,1 % mi-2014 après +0,1 % en 2013 et -2,8 % en 2012). A contrario, la construction continuerait de peser sur l’activité (acquis de -1,3 % mi-2014, après -2,2 % en 2013).
Si l'INSEE ne voit pas une baisse du chômage en 2014, en revanche elle considère qu'au second semestre 2013, l’emploi marchand non agricole se stabilisera  (+5 000 postes après -68 000 au premier semestre), en particulier grâce au rebond de l’emploi intérimaire. D’ici mi-2014, la progression de l’activité serait en ligne avec celle des gains de productivité. Les effets du cycle de productivité classique seraient compensés par l’effet favorable à l’emploi du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). L’emploi marchand serait quasi stable (+2 000 par trimestre). L’emploi total progresserait d’ici mi-2014, notamment du fait des emplois aidés
Dans les secteurs non marchands, l’emploi serait à nouveau en hausse (+42 000 au premier semestre 2014, soit autant que sur l’ensemble de l’année 2013), en lien notamment avec l’augmentation du nombre de bénéficiaires d’emplois d’avenir. En effet, malgré une baisse du nombre des nouveaux contrats inscrits dans la loi de finances pour 2014 (377 000 entrées après 427 000 observées en 2013 en France métropolitaine), l’augmentation de la durée moyenne des contrats aidés permettrait une augmentation du nombre de bénéficiaires. Les emplois d’avenir contribueraient ainsi à soutenir l’emploi non marchand aidé qui progresserait vivement au premier semestre 2014 (+63 000 postes, après +54 000 emplois au second semestre 2013). Au total, les créations d’emplois se poursuivraient au premier semestre 2014 sur le même rythme qu’au second semestre 2013 (+53 000 emplois après +66 000), essentiellement du fait de la progression de l’emploi aidé. Le taux de chômage s’est établi à 10,2 % de la population active en moyenne au quatrième trimestre 2013 (9,8 % en France métropolitaine), en baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent. D’ici mi-2014, le taux de chômage serait stable, à 10,2 %. 
L’inflation ne devrait pas augmenter ; elle se stabiliserait à 0,9 % contre +0,7 % en décembre.  La hausse des taux de TVA au 1er janvier 2014, dont environ la moitié aurait été transmise aux prix fin février, serait en grande partie compensée par l’effet désinflationniste du CICE.
Dans le secteur marchand, la croissance du salaire moyen par tête est restée soutenue au quatrième trimestre (+0,5 % après +0,3 %). En moyenne en 2013, les salaires réels auront progressé (+0,9 %), du fait de la baisse non anticipée de l’inflation. Au premier semestre 2014, l’inertie des salaires observée en France ces dernières années se poursuivrait. Toutefois, les salaires nominaux ralentiraient (+1,5 % en glissement annuel mi-2014 après +1,7 % mi-2013) et, avec le léger regain d’inflation début 2014, les gains de salaires réels s’estomperaient (+0,1 % puis 0,0 % aux premier et deuxième trimestres 2014). En 2013, le pouvoir d’achat des ménages s’est redressé (+0,3 % après -0,9 % en 2012), principalement grâce à la décélération des prix de la consommation (+0,6 % après +1,9 % en 2012). Le revenu disponible brut des ménages a progressé sans accélération (+0,9 % comme en 2012), le ralentissement des revenus d’activité (+1,4 % après +1,9 % en 2012) étant compensé par le moindre dynamisme des prélèvements obligatoires (+4,6 % après +7,4 % en 2012). Au premier semestre 2014, le pouvoir d’achat se redresserait (+1,0 % puis +0,1 %) après avoir légèrement fléchi au second semestre 2013 (-0,2 % par trimestre). En effet, début 2014, les revenus d’activité progresseraient sur un rythme stabilisé, tandis que les impôts, après les hausses de fin 2013, se replieraient symétriquement au premier trimestre. Si on raisonne sur un an, de mi-2013 à mi-2014, pour neutraliser l’effet des fluctuations trimestrielles des impôts, le pouvoir d’achat serait en hausse modérée (+0,6 %).
Consulter la note de conjoncture de l'INSEE

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La Lettre de l'Epargne et de la Retraite N°93 3 Apr 2014 1:54 AM (11 years ago)



La lettre de l'épargne et de la retraite N°93 du mois d'avril est dans les bacs !!!!

Au sommaire de cette lettre, des analyses sur le regard des jeunes de 18 à 24 ans ainsi que des jeunes actifs sur l'épargne et la retraite. Cette lettre reprend des résultats de l'enquête conduite par Jérôme Jaffré et Philippe Crevel sur l'Epargne et la Retraite et réalisée par CSA et le CECOP.

Retrouver les rubriques 





Lire la lettre N°93 avril 2013

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Légère augmentation de la rémunération des dépôts à terme en février 3 Apr 2014 12:50 AM (11 years ago)

La rémunération des dépôts bancaires est, selon la Banque de France, en très légère progression au mois de février. Ainsi, les dépôts à terme sont passés d'un rendement de 1,91 à 1,99 % de janvier à février. Pour les dépôts de plus de 2 ans, la rémunération atteint 3,09 contre 2,95 %. 


Taux moyens de rémunération des encours de dépôts et placements auprès des institutions financières monétaires (a) 
(en pourcentage)

          




fév-13
avr-13
sept-13
déc-13
jan-14 (h)
fév-14 (i)










DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b)

0,92
0,88
0,71
0,71
0,69
0,71










dont : - dépôts à vue


0,15
0,15
0,15
0,16
0,15
0,16
          - dépôts à terme <=2 ans


2,27
2,19
2,07
1,97
1,91
1,99
          - livrets à taux réglementés (c)

1,77
1,77
1,27
1,27
1,26
1,27
dont : livret A



1,75
1,75
1,25
1,25
1,25
1,25
          - livrets à taux de marché (y compris livret jeune)

1,66
1,55
1,30
1,25
1,20
1,28
dont : livrets ordinaires



1,60
1,50
1,24
1,19
1,14
1,22
          - titres d'OPC monétaires (d) (e)

0,23
0,16
0,07
0,05
0,05
0,08










AUTRES DÉPÔTS NON INCLUS DANS LES AGRÉGATS

















Plan d'épargne-logement


3,18
3,06
3,02
2,94
2,95
3,09
Autres dépôts à terme > 2 ans


3,00
2,93
2,92
2,86
2,84
2,93
Pour mémoire :









Taux de soumission minimal aux appels d'offres Eurosystème
0,75
0,75
0,50
0,25
0,25
0,25
Euribor 3 mois (f)


0,22
0,21
0,22
0,27
0,29
0,29
Rendement du TEC 5 ans (f), (g)

1,03
0,70
1,27
1,14
1,14
0,96
Plan d'épargne logement


2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
(taux applicables aux nouveaux PEL hors prime d'État)






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