L’apparence, c’est hélas, de tout temps, ce sur quoi se forme l’opinion des gens. Un riche héritier souffreteux va être victime de ce préjugé que son intelligence arrivera un temps à surmonter.
L’histoire est racontée par le médecin d’un village anglais. Il s’attache à combattre les vues étroites de ses concitoyens qui privilégient le faste tapageur et la beauté à la sincérité discrète et à la bonté.
Cette biographie fait partie de l’ensemble Les Rues de Paris.
Vie du peintre.
“En 1491, Raphaël perdit sa mère, Magia Ciarla, et trois années après, son père (1er août 1494). Un oncle prit soin de l’enfant qui n’avait pas douze ans et dont il devint tout naturellement tuteur. Ce fut lui sans doute qui confia le jeune Sanzio au Pérugin, alors chef de l’école Ombrienne et qui jouissant d’une immense célébrité, dont il avait profité surtout pour s’enrichir, voyait dans son atelier, à Pérouse, les élèves accourir en foule.”
Écris à la fin du 19ème siècle, les Monologues présentent des personnages naïfs qui font preuve d’une réjouissante niaiserie et sont dépassés par les situations qu’ils rencontrent. Ils tentent toujours de faire face et de s’en sortir la tête haute, ce qui entraîne le ridicule propice au comique et au rire. Cette première partie compile sept textes.
En 1901, sur un bateau en route pour l’Algérie, deux jeunes gens échangent quelques mots. Le premier est un jeune bédouin, Amara, qui rentre chez lui après avoir purgé une peine de prison. Le second s’appelle Isabelle Eberhardt, et se rend à Constantine pour assister à un procès.
C’est habillée en homme et sous une identité masculine, qu’Isabelle Eberhardt parcourt le monde en tant que reporter et écrivaine-voyageuse.
Amara le Forçat est une nouvelle extraite du recueil Contes et paysages : textes originaux (1925), qui réunit en outre 6 récits : Yasmine, conte algérien ; Au pays des sables ; Doctorat ; Pays oublié ; L’Anarchiste ; et, Le Major.
Le sous-titre “textes originaux” mérite d’être souligné. Car l’œuvre d’Isabelle Eberhardt, ayant été éditée pour l’essentiel à titre posthume, a été en partie réécrite dans un style souvent modifié, tels Notes de route (1908), Pages d’Islam (1920), ou encore Trimardeur (1922).
Le recueil Contes et paysages a été publié dans un style “impressionniste sans artifice, sans ajouts ou retouches inutiles“, au plus près des originels manuscrits, rendant ainsi hommage au “talent original de la jeune et romanesque amante du Sud-Algérien” (René-Louis Doyon dans l’Avant-lire du recueil).
Dans cet ultime volet de la série consacrée par Dumas à l’exploration des tréfonds obscurs de l’âme de Samuel Gelb, nous assistons à un emballement frénétique de l’intrigue… Confronté aux obstacles qui s’érigent face à lui dans des plans qu’il estimait comme parfaitement infaillibles, Samuel redouble de violence et de sournoiserie, jouant tour à tour sur différents théâtres. Celui de l’intime en premier lieu – une partie de son objectif n’étant rien moins que de faire de sa protégée son épouse, tout en s’assurant une partie de la fortune de Julius. Sur le théâtre politique, ensuite – la Révolution jette le peuple de Paris dans les rues et le renversement du pouvoir semble devenu inéluctable.
Redoublant de duplicité dans ses rapports aux uns et aux autres, le sombre personnage de Dumas est ainsi emporté malgré lui vers une conclusion qui, quoi qu’il en pense, justifiera on ne peut mieux le titre de ce roman : « Dieu dispose ».
Un tueur en série terrifie Paris. Chaque jour, pendant presque une semaine, un homme meurt après avoir été piqué par une fine aiguille. Les morts n’ont aucune ressemblance entre eux. Le lieu, l’heure, la situation des victimes, tout est différent. La police est impuissante car l’assassin ne laisse aucun indice. Le commissaire fait alors appel à Xavier Turlut et à sa fidèle collaboratrice Olga.
Ce recueil contient 6 nouvelles à suspense qui explorent le thème du non-dit (Les Coups du sort et Le testament de Mme Blanchford), et le thème de l’amour (La revanche de Miss River, l’Amateur de porcelaine, l’Histoire de quelqu’un, Le secret d’un Stradivarius – cette dernière nouvelle contenant aussi une pointe de fantastique).
Après s’être libérée de la « servitude littéraire » de son mari, Colette reprend 2 romans : Minne (1904) et Les Égarements de Minne (1905), qu’elle fond en un seul : L’Ingénue libertine.
Tout a été arrangé pour que Minne ait une vie des plus douillette. Mais Minne rêve d’autre chose, elle veut connaître ce qu’elle appelle l’Aventure.
Ayant compris que l’Aventure, c’est l’Amour, Minne va alors chercher avec détermination l’homme qui lui donnera ce bonheur merveilleux dont toutes les femmes qu’elle connaît parlent et tous les livres aussi.
Voici les derniers articles du recueil : Les vrilles de la vigne.
Les Vrilles de la vigne” : Ce recueil est une collection de courts textes, anecdotes, dialogues. Colette nous raconte avec émotion et poésie des souvenirs de sa jeunesse et de sa vie de jeune femme.
Le jour gris
En baie de Somme
Partie de pêche
La guérison
De quoi est-ce qu’on a l’air ?
La dame qui chante
Music Hall
« Vieilli avant l’âge, sombre et naïf, méfiant et crédule, douloureux surtout, je le vois dans son costume arménien, sur un chemin fleuri, à l’entrée d’un village. Les enfants se moquent de lui, et les passants haussent les épaules. Il porte le caftan et la robe noire, avec une ceinture. Sur sa tête ronde et forte, il a le bonnet persan ; la coiffe fourrée et pointue du derviche affaisse encore le front triste, sous les cheveux noirs, çà et là frangés d’argent, et donne un air de nécromant au visage taciturne. Il a répudié la perruque et la poudre. Il est bizarre et craintif, bourru et doux. Je vois son teint brun, sa figure pleine et grêlée, sa peau tannée par les voyages à pied, et cuite par les nuits à la belle » […]
« Jean-Jacques ne ment pas. Même dans le mensonge, c’est la vérité qu’il veut dire ; c’est elle qu’il préfère, elle qu’il cherche avec folie. Il croit à la vérité, comme un enfant : sa vérité, non pas la vôtre. Et je ne comparerai pas l’une à l’autre, même pour rire. Je vais jusque là : même s’il ment, c’est la vérité qu’il veut servir. »