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Bright Moments "... is like seein' somethin' that you ain't never seen in your life and you don't have to see it but you know how it looks." " So until we see you again, bright moments and keep searchin’ for your mystery note on the universal piano of life." RAHSAAN ROLAND KIRK
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Une poudreuse lumière de craie. 13 Nov 2022 12:00 AM (2 years ago)




Cent heures d'aubes

en brumes de l'automne,

voile sur l'été.





Jaillissant comme le bouquet crépitant disséminé 
dans un champ d'asters semis d'un voilage fané 
vol au vent léger par un soir d'automne adouci 
avec les cloches à venir sonnées au petit matin gris
sur les prés j'ai bondi, écureuil roux dans les épis
j'ai bondi et j'ai rebondi dans les fruits, 
long jeu de patience et nids à caches pour hiberner...





 

Des rideaux de conifères à parfum
secret naturellement si vague, mais
qui accède en ce brouillard diffus
à la différence résineuse des sens ?

 


D'eux, les simples choses, 
ce que ma main a touché,
fait que l’une envers l’autre ose 
et pour la seule cause
naturelle maison commune a été construite.

 


La colonne de nuée s'élève en tourbillonnant 

 dans les cieux, peut-être pour retracer à coup de buées

l'horizon de la route des jours...


 






Qui 
plus ou moins incertain souffle par la fraîcheur mouillée 
d'un balayage du duvet épiderme de nos joues moussues
plume délicatement ce monde de ses apparences si touffues ?









Qui remplit l'aube touffue en renouant l'écharpe du temps
à l’intérieur creuset dans l'instant cru d'une étincelle
en deçà de l"écho reflet discret des surfaces mousseuses : 
peut-être ce subtil sillage image nuage d'un coeur lichen ?






Tant d'inclusions de possibles dans les choses ordinaires, 
tant de reflets miroités filés filant au travers des fenêtres 
ouvertes ou fermées, 
tant de chaises paillées qui aspirent secrètement à devenir 
fauteuils célestes... 




 

La colonne creuse 
un rêve matinal
souffle en silence
par-delà les murets 
une poudreuse lumière de craie. 







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L'or d'un souvenir 2 Nov 2022 7:00 AM (2 years ago)



 

L'or d'un souvenir

la langue enracinée

jardin en friche 

 

Un beau matin ça vous traverse tout le corps sans mot dire, 

l'étoile faiblissante mirée dans le sanglot de la rosée,

la boule de plumes ébouriffées d'un moineau miraculé, 

le charriot charroi des jours, tout ce que vous devez savoir,

ça vous traverse à l'aune des fibres de la terre qui semblent soudainement vibrer d'un commun lyrisme éphémère, l'accord

ça vous traverse à l'aune du mirage renouvelé de quelques brumes filées en écharpes à l'horizon et qui s'y égouttent, 

ça vous traverse comme la gaze d'un brise-bise à reflet ambré qui se soulève peu à peu d'une ample et simple respiration

ça vous traverse au petit-jour de tout l'or rose qui colore ce souvenir convexe, océanique du lasso nerf de la nuit, 

ça vous traverse comme la métamorphose journalière d'un jeu d'ombres inconvenantes par quelque chant vif d'un rossignol, 

ça vous traverse comme le résumé d'un divin soupçon, 

l'inexprimable haleine soufflée dans la poussière du soleil qui vous pousse vers quelque contrée de l'illimité.







Gorgée pluvieuse

plénitude

sérénité

malgré tout

des amours viendra toujours

                   le temps du désamour

faucheur

touchant

à bout portant!




 

Ignore le reste d'un monde qui t'ignore

grand fauve indompté dans l'abandon de la proue, 

grand fauve lové dans l'abandon d'un sommeil doré,

et à l'orée vertigineuse d'un bleu-vert de gris,

à l'horizon où fume l'ondulante ligne argentée,

       poète éperdu pour perdu dans ce face-à-face 

terre à terre, fuyant comme la dérobade à l'évidence du ciel,  

en ce levain d'un espace de "non-dicible" soufflé entre deux mots,

fuse là-même semence jetée dans ce brasier 

nourri du feu de l'incertitude 

là où pousse ce profil lumineux de vos mains qui se

renouent. 





Traverse d'un corps miroir d'un regard traversant,

intraduisible comme une tige qui se fige et 

comme vient éclore un jour irradié fauché par des lueurs, 

troublante incessante en quête d'un perpétuel ailleurs

d'un bout à l'autre dans l'existence, vous le savez bien 

tout lasse, tout passe sauf vos larmes,

touchantes perles roulantes sur la pente d'un implacable dessèchement qui épuise, 

s'épuisent à saisons les oiseaux migrateurs, 

et vos âmes effarouchées errantes entre deux rives 

des lettres effacées,

ce mouvement perpétuel de la toison vivante...

vous qui êtes cet autre comme personne,

chapeau, des mots toujours se jouent de vous  

n'est-ce pas ?









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L'un des sens 28 Oct 2022 12:58 AM (2 years ago)






L'un des sens, 

l'image de celui-là même qui à l'évidence ne sera pas nommé, 

l'un des sens toujours si coutumier en apparence et qui 

comme de vrai est depuis la nuit des temps si bien embusqué, 

si discrètement niché en quelque repli sous-jacent de l'âme, 

si spirituellement lové, tel ce fleuron-faucon d'un désir né des inavouables secrets d'un corps avide éclos dans le reflet éclair et rapace de quelque si blanche vive surprise... 


Préface d'un envol à rebond technique inégalé de soi-même,

vague d'une expression babillée à langue des oiseaux, 

ombre portée estompée d'une fumée à humains reflets, 

voilà de cette soudaine apparition ferrée qui vous accorde 

parfois comme pour mieux vous tromper peut-être 

ce sentiment intuitionné de l'inespéré phénomène tel quel.

 

Sur ces rivages obscurs de l'un des sens, 

sur ces sables mouvants d'un profil séculaire de 

quelque tragédie humaine qui n'en finit pas, brillant 

immatériel comme ce reflet d'un Narcisse internaute dansant 

dans l'écran de feu technologique attisé de l'hubris, voilà 

qu'on s'augmente sans cesse de cette trouble curiosité immergée en cet apparent espace infini de l'intervalle, 

bouleversant trou blanc à replis, oubli mortel de soi-même,

étrange ambivalence que celle de l'attrait d'un désir transhumain si sulfureux! 




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Mille et un reflets zinzolins 25 Oct 2022 12:00 AM (2 years ago)





Soir d'un recueil impassible déjoué, zébré d'éclairs 

soir à reflets de moire couleurs de rubis assombri, 

soir repassé au velouté du hasard, aux fleurs humides,

soir approfondi de ces liens fortuits de l'humanité errante,

soir ponctué d'irréfragables étoiles en apparence épongées 

dans le garde-temps en forme de vase à papillons de feu

par la belle liseuse du secret, des hallucinations de pétales

pour un soir gracieux par quelque tempête inopinément enclos!





Un être de porcelaine


Ancienne porcelaine extrême orientale à motif de 

lettré recueilli sur un banc, toute de blanc transparent 

gourde à idées calmes de l'errance méditative étendue 

logée en son autre face émaillée de fleurs de chrysanthèmes à ballet de papillons légers, à nuages d'halos opalescents,

à cascatelle rose de mille et un reflets zinzolins distillés

sous vos paupières closes. 

 










Héros perçant d'un instant, voilà l'oeil de l'émerillon 

qui transperce autant de fleurs fauchées avant que d'éclore, 

mais l'avant-dernier éclaireur sur le chemin

des déroutes serait-ce cet enfeu métallique,

 l'un de ces oiseaux du ciel en feu soudainement détrôné

vrillé dans un mélancolique paysage coutumier dévasté ? 




 

Bouche à feu,
bouche à bleu, 

 

horizon brouillardeux 


climat en dérive,

                                      

                    vide en lui-même 

qui s'enfle,  

 

multiples espèces d'espaces striés 


      dans ces tranchants passages à ciel couvert

 

lardé de multiples orages

 

éclatant en lourds nuages

 

grêlés d'anecdotes personnelles

 

l'esprit bouillonne, l'éclair fuse


                    frisson sur la peau

dans l'arche caressante des bras...

 


 



       


C
hagriné effet boréal de nuit, 

nocturnes carminés d'argent,

quelque chose s'est dévoilé, 

quelque chose a basculé.






 

 


Envol de moineaux

des panaches sablonneux 

venus du désert !





















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Humanité déteinte... 19 Oct 2022 9:00 AM (2 years ago)



 

Voyageurs arpenteurs du vide,

 terriens si familiers encore dans le sourire

qui s'avance sur le chemin blond de la lumière,

avides visiteurs-spectateurs de soirées d'ombres animées, en quête d'une part phosphorescente de vous-même, haletant

au bord du belvédère surplombant la forêt des ardeurs peuplée de farouches animaux pendulaires,

      n'est-ce pas ce que vous espéreriez faire encore  une fugue imaginaire 

à mi-chemin  des cernes de vestiges 

 d'une écriture électronique qui se rature sans cesse

à chaque escale, 
cueillant en apparence la fleur d'une rencontre,
d'un évènement quel qu'il soit,
 pour tresser une couronne à l'ennui?

 Et dans ce troublant décalquage indescriptible 

dans l'instant présent où s'infuse dans la manche du temps 

mystérieux l'incontesté tourbillon de dix mille vues instantanées et 

autant d'invisibles nanosecondes d'éternité mirées qui viendront transitoirement fabuleusement s'inscrire, 

pas de passé et pas d'avenir, pas chassé à tout instant, truismes de l'expérience fondus dans la masse de l'oubli :

mais à quoi ressemble le souvenir spectral de votre danse ? 


Tempête solaire périodique à la surface de la photosphère,

remarquable tempête géomagnétique imprévisible,

nouveau cycle solaire parfois si intense 

qu'il fragilisera peut-être la masse exponentielle de 

tous ces clichés de verre qui s'accumulent sans cesse 

étoilant le miroir de nos écrans fragmentaires, 

de ces miroirs démultipliés de nos existences 

ainsi insidieusement réécrites sur la Toile :


humanité déteinte,

           peut-être 

en quête 

dans la machine

d'une porte dérobée à franchir ?



 


 



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Clés d'huttes 15 Oct 2022 3:00 PM (2 years ago)





Clés d'huttes, capteurs à filtres, attrape-rêves...

 

s'il suffisait d'être pour être

ainsi disponible

dans l'espérance d'être non pareil à

soi-même

fantôme hanté d'une inextinguible soif 

narcisse enfleuré de l'inexorable image

reflet exhalé d'un souffle de vie

radieuse embuée circulaire

fragrance à l'extreme pointe 

des embranchements d'étoiles suspendues

étincelles de paille tiède, plume quiète

éphémère nuque à cheveux d'ange.

 

 



Feuillets libres

rosée arborescente

bouche en forme de rose

baiser d'épine

cendres en flammes

ombres imaginaires

lettres des champs...

Silence solitaire

profondément refuge, 

transfuge du seuil visible et invisible.


 


 

Digne d'être là, 

nues anses étroites

travées de disponibilités éveillées

des astres brillants dans le ciel du temps

des récoltes d'automne

pour des assemblées de l'élan du coeur

les fêtes des tentes

ces volutes des murmures 

ombres de blanche mémoire

ce défi sur le champ, de la survivance.


 



Le désert des foudres enlacées, éblouies

les pluies de sables amoncelés

les tissages d'herbes sauvages

figures qui passent dans la lumière

impalpable

instant présent

encore une fois

la couronne alternative

des torrents purpurins aux confins des rochers,

la lumière filtrant au travers des branchages

                    des cabanes,

une clarté qui respire dans le noyau du soleil,

une flamme de tourbillons clignotant au travers

des parasols de la pinède,

des embrasements de l'instinct

dans l'envol des feuilles desséchées

des nuances cachées sous l'astre 

un change de l'effervescence

des franges de sentiment intuitif

des couverts du silence éternel.







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L'infléchissement d'une éclipse. 10 Oct 2022 12:08 AM (2 years ago)



L'infléchissement d'une éclipse.


Léger élan de brume à la cime crue de la montagne nue,

crêtes des lointains suspendus à la promesse de l'aube,

graines de brouillard écharpées au petit matin turquoise,

lueurs montées en flèches dans le vert arachnéen, fagne

aux libres chants des petits oiseaux d'une rondeur aiguë !




Vous et moi, immergés dans l'infléchissement d'une éclipse, et l'impression de la vie, comme celle de l'étoile qui brille et qui s'éteint, avec sa lumière qui persiste encore une fois morte dans l'absolu 

presque inhumain, 

tout de même le monde existe

incidemment

nonobstant votre regard éperdu...





Feuille d'innocence

irréversible

caresse d'un regard,

reflet dans le miroir,

corps de sève palpitante

saveur d'herbe à savoir...




Mauves spiralées à sensibles paysages

éclos dans leur simple acte de présence

comme un frisson de froissement de pétales,

une rencontre à l'évidence de l'écart, des sens

la parole de l'éloge, avec ses attraits de feu

et peut-être la magie de la découverte d'un petit peu

du sens essentiel 

du monde

en douce marge tutélaire, 

cette étrange traduction de l'effet des faits 

de l'intuition...





Plume à saison qui change

l'or des feuilles va s'éteignant

craquant des fines nervures

de la fuite des étoiles

aux foins en meule tremblants

voilà de ces houles des vents changeants

pour rien d'autre qu'une goutte d'éternité...






Touffes de fleurs à vie d'étoiles

pleines de larmes retenues en ombelles

avec leurs rivières de prières égouttés 

des racines du ciel

qui chancelle

ces vagues pensées éparses

cette suspension de l'échange extérieur,

vous et moi au zénith de l'énigme intérieure!



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W.Reflections - 6 Oct 2022 3:00 PM (2 years ago)







The true artist helps the world by revealing truths
 It's true and it's not true at the same time :
 For me it's still a very strong thought!







"My Blogger artistic life with reflections" :
never-ending Story on the Internet...






http://jacquelinewaechter.blogspot.com/2021/01/you-will-never-be-alone-with-poet-in.html








This main focus has become more and more meditative
and its appearance more complexe,
polymorph, 
multimedia...




 






In recent years, technology has made remarkable progress, 
a sophisticated lifestyle 
that is focused on metamorphosis instead of information 
is one of the key concerns we have together to face.





http://jacquelinewaechter.blogspot.com/2021/01/we-all-live-in-house-on-fire.html

  


 

 Powerful poetic voices will surge...


  

 


By interposing with the routine progression
from one day to the next,
playing with the metamorphoses,
the conventions by which we use to live in

 the passage of time...




.


















































































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Des rives à fruits... 3 Oct 2022 1:03 AM (2 years ago)




 

la connaissance

ressemblant et différent

c'est tout à la fois


ce léger suspens

suspend de la conscience

c'est tout un chemin


votre démarche

vague ondulatoire

imaginaire


dérive à fruits

source de renaissances

quasi infinie


hasard merveilleux

aux confins de vous-même

langue de sable


la subsidence

de ces villes côtières

tout qui s'enfonce


chants aériens

chevelures des dunes

caresse libre


la lune rousse

terres roussies de l'automne

un monde brasier


clarté de fusée

visée d'accroche-lune

monde poussière


lointains si lointains, 

pays contemporains de 

la surenchère


 

paysages emmêlés

pour la guerre hors limite

la soif sans fin


fin improbable

des traces de souvenirs 

imperceptibles 


l'ombre est reine

élégance tirée d'un

                    trait, gris de la suie


trace légère 

sur la fleur de papier

milliers d'étoiles 

 

la lune rousse

l'éclair des fleurs, des herbes

des matins mauves 


la bulle de gaz 

tourbillonne autour du 

trou noir supermassif de la Voie lactée


mais qui s'éveille 

au passage de flamme ?

l'étincelle nue ! 







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L' Épistole d'un Solitaire... 27 Sep 2022 5:40 AM (2 years ago)






Il écrivait juste pour passer le temps et 
sur les chaises berçantes du moment présent
tel une personne qui ne se lisait ni ne se relisait vraiment 
c'était venu peu à peu, presque comme une idée fixe, 
vrai qu'il se dessaisit ainsi soudain de tout :
ce n'était pas que le monde réel l'indifférait, 
c'est qu'il vivait vraiment comme en miroir d'un différent, 
avec en bandoulière comme le regard pesant des autres, 
celui formaté par on ne savait quel dada inconscient, 
liberté de choix, franchise, amitié, amour, sociabilité,
toutes ces coquilles vides de mots trop souvent fourre-tout; 
il l'avait tant et tant expérimenté lors de passages à vides, 
lors de ces coups durs comme populairement ça se nommait jadis,
personne n'avait été là, personne n'avait été en mesure de 
vraiment comprendre, et dans le gouffre sans nom comme hors du temps
de la solitude qui avait été si totale, avec le silence grave aussi
la distance totale avait été prise, faille d'une splendeur tranchante 
irrémédiable que cette cassure insondable, immonde, innommable.

Depuis des jours, il n'y avait plus rien à faire, à défaire,
et ça lui faisait comme un drôle de soulagement 
et au bout de ce chemin bizarre nourri de certains imaginaires
de ces récits de la fin comme autant de préfaces à voiles
bien avant, il se tenait à bascule sur la galerie de devant
niché dans un fauteuil de rotin, comme sans repères,
malgré son ancienne quête éparse, cette quête discrète de l'absolu
il semblait se confondre avec le récit de sa vie passée 
en un livre virtuel ouvert, à regard perdu filant dru  
sur quelqu'égarement de l'aube, comme un recollement improbable
avec l'introuvable sujet d'un monde chiffré de l'itinérance...

Du feu sous la neige, voilà que ça couvait vraiment
cette parole allumée à différer avec des bouquets crus de joie,
en réserve de chaque nuit, à fond bruissant de paille.
Et la prose à parfums des belles de nuits d'artifices
pour tant de coeurs perdus dans la grande cité de toile
qui s'exhalait en plein minuit, embaumante
et tous ces déserts en fleurs d'intérieur mirés
pour que sur la pointe des pieds
il s'en alla lors que personne alentours n'eut pu s'en apercevoir.

Il faudrait... 
comme il faudra
peut-être oser pour le meilleur revenir 
légèrement en arrière, 
il y a certainement quelque part pour chacun
une simple raison 
de vivre, 
ainsi, l'espace émouvant de ces traces filées, colliers
de ces pluies diluviennes imprimées sur le sable mouillé...

Danses des nappes d'eaux jaillissantes
avec leurs ombres violacées d'embruns d'été, 
de cet été si fugitif des fontaines en gerbes
sur ce corps droit debout à vif planté sur le sentier dénudé
de la vie.
Pleine intensité de la transparence 
à reflets des vitres 
à plaines sans fin de puits de lumière
et leur intime densité en pleine face
et toute la réfléchissante des facettes à fascination...

Des torrents de lumière à habits 
pour des sentiments à fantasmes infinis...c'était 
ainsi
qu'en apparence aux yeux du monde légèrement désaccordé, 
à un moment donné toujours il s'ébranlait de tout son long
avec chaque jour l'air un peu plus désarticulé 
et il se faisait plus distant, 
et il se faisait plus discret, 
et il se faisait plus charmant en vrai 
laissant filer heures après heures démonétisées, 
passantes, branlantes ses rares rêveries à motifs libres... 




 

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Bouquet crépitant de la joie... 21 Sep 2022 2:14 AM (2 years ago)




Jadis 

il y avait ce sentiment intime de la plénitude

autrement dit 

la course échevelée dans la pureté de l'innocence d'un regard

et en creux tout le bouquet crépitant de la joie

et bien des pavots parsemés dans le champ doré de l'été.







Différence, indépendance et dignité

voilà l'essence des paroles à vertige d'étoiles

dans le dépouillement des nuits.


Extravagant paradoxe des feuillus,

déshabillés des frêles branchages

mais comment faire le plein de soi saisonnier ?





Et tant de sublime

sublimé craquement de feuilles roses 

déplumées à façon de passages de saison,

et tout cet insoupçonné coeur de l'été qui passe

en ces rythmes de frisures d'eaux vertes au vent frais

avec leurs ondoiements de diamants à ricochets

auprès de l'auberge à l'écluse,

et bien des mouillures et des mousses 

et du mélilot étrange à faveur,

bien des raclures en chevelures,

pour un cri lustré

un tranquille doux leurre.






Jacquet roux sautillant dans la luzerne

voilà l'annonce de la traverse des saisons

dans la décantation des pluies, des ciels lavés

la prévoyance à graines aux nids cachés, perchés

et pour qui creuse ainsi l'écart dans l'agilité d'herbages

file l'écureuil, et la vivacité d'un soleil sur le couchant.






Et toute votre solitude choisie

pour l'offrande du monde

en la traversée des chaumes

des contrées boisées,

cette marche intranquille

loin des feux de la rampe...


Et bien des secrètes reprise de feux 

dans l'enclave à senteurs résinées,

au parfum de la clairière en couronne

d'une entrevue profonde

illimitée

poudroie la lumière d'un avant-monde.






C'est la gerbe de toute contemplation

de bribes en traces de paradis perdu

par îlots écharpés de brumes, de la simplicité

en toutes chose :

restez donc muet face à ce tout à déchiffrer!





Ruse de la douceur

une table et un grand livre

de grandes larmes

à bouleversement,

un coeur simple

sa trace illusoire

dans la pureté du silence.




Longs hivers à passer

comme des déserts qui n'en finissent pas

avec leurs ratures de lucidité

l'oubli au vent du hasard renversé

et ce sommeil inattendu

à poignantes flèches de vie!


















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Une certaine idée du ciel... 16 Sep 2022 2:00 AM (2 years ago)







une pure intuition 

de l'absolu, l'oiseau clair

songe enveloppé








devine l'être nu
qui s'envole au vent dru
paradis perdu





Exigence austère des prairies argentées de la force mécanique, 

comme une certaine incertaine idée du ciel, 

des paysages spectraux et l'impromptu éternel retour de l'ancestrale peur,

comme une promptitude de l'éclair, bien des antennes à mirages et des miroirs magiques, 

et des reflets magnétiques de ces mornes platitudes de nos existences formatées,

certains rêvent encore de dominer les faiseurs d'images, 

c'est vieux comme le monde, 

et le temps se monde comme une amande, 

moteur tourne l'image de votre vie à vide,

jusqu'à en oublier tout ensemble une palpitante histoire de 

coeur et 


tout notre savoir vivre...






L'attente en vérité se révèle immense,

la philosophie sylvestre de l'âme

nous précède tel

ce rayon suspendu

sa lèche éternelle

et sa lèchure lecture d'un ailleurs

si...d'où ?




L'envol

touche au mystère du monde,

pétrole du monde, ciel enflammé

ancienne lumière des deux rives,

c'est une tranche de vie plus ou moins déchirante

une ombre portée caressant un visage à l'herbe fourchue

des étincelles d'ardeur

dans un tressaillement des houles nuageuses...





Solitude d'un soir


écriture d'un regard singulière ...

vision d'un arpenteur de l'essai

qui chante l'espace

fidèle

pèlerinage

hauts chemins creux difficiles

un univers possible

akène solitaire

attention à la vie intérieure !






Peinture

spirituelle

un paysage immatériel en somme...







un paysage en pente douce

un étonnement attesté

une demeure corridor

à quoi ressemble le sentiment d'un accueil

qui pose un instant sur un seuil secret ?








Paysage d'un désir fou, si flou aussi

et la trace lumineuse, numineuse aussi 

de l'enveloppe discrète 

fabrique de soie

de vos paupières closes...



 

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"Je suis, du verbe suivre un être humain que je suis". 13 Sep 2022 8:40 AM (2 years ago)




"Une place sur la terre, de plus en plus difficile à trouver"

Jean-Luc Godard


"Les hommes ne peuvent pas se parler entre eux, 

c'est pour ça

qu'ils écrivent, c'est pour ça qu'ils filment 

mais entre eux on ne peut pas se parler

on peut écrire des dialogues, 

mais je ne crois pas qu'on peut les prononcer, 

l'amour a des moments même c'est autre chose qui se passe

et c'est des choses comme ça..."


"Le cinéma a été inventé à deux"

Jean-Luc Godard



"Télévision diffusion, cinéma projection"


"La panne elle-même est une histoire."





" Quand je n'aurai plus de dents peut-être que je pourrai me mettre à peindre des fleurs" Citation du peintre Eugène Delacroix par Jean-Luc Godard.


http://oic.uqam.ca/fr/evenements/le-cinema-de-marguerite-duras-lautre-scene-du-litteraire

.


Jean-Luc Godard et Alain Tanner sur le plateau de Spécial Cinéma
(1987)


Alain Tanner

" Mon opinion sur l'état actuel des choses, c'est que la fiction disons en images 

ou son impact sur les gens a été multiplié par x, 

par ce qu'on peut voir toute la journée 

des bouts de fictions en images, feuilletons, séries etc

ça a changé le statut de la fiction en images complètement,

à mon sens ça a même pu l'inverser, c'est à dire qu'au lieu d'être fabrication du sens, c'est un peu la perte du sens" 



https://www.youtube.com/watch?v=aSkQD0Cg6kc







"Le cinéma, comme la peinture, montre l'invisible."

Jean-Luc Godard






"Mais Godard c’est Delacroix." Aragon

http://derives.tv/qu-est-ce-que-l-art-jean-luc/







"L’art, c’est le délire d’interprétation de la vie."


citations de Louis Aragon, 1965


"Quel rapport, ceci qui vient après une sorte de bilan de la destinée d’un Rimbaud, quel rapport cela a-t-il avec Pierrot le fou, avec Godard ? Combien y-a-t-il déjà de films de Godard ? Nous sommes tous des Pierrot le fou, d’une façon ou de l’autre, des Pierrot qui se sont mis sur la voie ferrée, attendant le train qui va les écraser puis qui sont partis à la dernière seconde, qui ont continué à vivre. Quelles que soient les péripéties de notre existence, que cela se ressemble ou non, Pierrot se fera sauter, lui, mais à la dernière seconde il ne voulait plus. Voyez-vous tout cela que je dis paraît de bric et de broc : et ce roman qui s’amène là-dedans comme une fleur… Si j’en avais le temps, je vous expliquerais 9. Je n’en ai pas le temps. Ni le goût d’optimiser. Mais pourtant, peut-être, pourrais-je encore vous dire que tant pis pour ce qu’on était et ce qu’on est devenu, seulement le temps passe, un jour on rencontre un Godard, une autre fois un Fouchard. Pour la mauvaise rime. Et voilà que cela se ressemble, que cela se ressemble terriblement, que cela recommence, même pour rien, même pour rien. Rien n’est fini, d’autres vont refaire la même route, le millésime seul change, ce que cela se ressemble…

Je voulais parler de l’art. Et je ne parle que de la vie."


https://huitfilmsetdemi.com/2021/04/18/trois-lecons-dart-par-jean-luc-godard/




La poésie du réel : 

"Le cinéaste et le philosophe ont en commun une certaine manière d'être, une certaine vue du monde, qui est celle d'une génération."

Jean-Luc Godard, 'Masculin Féminin', 1966




Le cinéma est infirme, il marche sur trois pattes.

Jean-Luc Godard





"Le cinéma commence par le retour,

le cinéma commence par le retour on commence par le temps retrouvé,

ça finit par le temps perdu,

la littérature commence par le temps perdu

et finit par le temps retrouvé"

Jean-Luc Godard






"Je suis, du verbe suivre un être humain que je suis".

Jean-Luc Godard






« Dans l’image, vous écrivez tout à fait, 

tout l’espace filmé est écrit, 

c’est au centuple l’espace du livre. »

M.D



Duras - Godard : "Tu ne tiens pas le coup devant l'écrit"


Duras - Godard : "Ton impatience"


Duras: "Les gens ne savent pas comment se perdre.


L'homme est plus enfantin que la femme 

mais il a moins d'enfance.

Duras - Godard : 

"Tu sais qu'on dit que Moïse ne parlait pas, il était tellement pénétré de l'idée de Dieu qu'il criait"


https://www.youtube.com/watch?v=J90qwAvwDnA

Godard ou l'art de la surimpression.







https://www.cairn.info/le-cinema-italien-de-1945-a-nos-jours--9782200613969-page-75.htm

 De GodardPasolini a parlé comme d'un 
« Braque brutalmécanique et discordant ».


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Comme une forme d'ascèse insolite... 9 Sep 2022 12:20 AM (2 years ago)









De cette confiance fragile qui atténue

l'esprit versatile

des peuples tumultueux et voyageurs

avec leurs avancées à visages découverts

et bien des feuilles dorées à caches de rôdeurs

qui tombent 

et retombent

des palmes pourpres de la générale torpeur,

oh mendiants vagabonds de l'ombre,

votre quête, votre enquête infiniment

et l'union immarcescible dans les champs dormants

d'une existence aspirée d'ombres bleues,

les neiges artificielles, leurs infinies étendues


et des emblavures d'hiver

comme une forme d'ascèse insolite...






Secret cosmique au coeur du monde

qui tient de l'aube d'un crépuscule étincelant

dans les oscillements branchus universels

avec ces chevauchées de moments hostiles 

de l'eau inerte

à fluides

miroirs d'arbres à signes,

une lime secrètes à lignées

des oiseaux à splendeur

un concert de douceur

et dans le chant du sable

une antique contemplation... 






Du tout autre

la rose à miel


le passage extraordinaire


des ténèbres

dans les chaumes à pains

des dorures à feuillages

sur les dallages à ordonnance d'eucalyptus


aux confins de la sphère, voilà la perle

d'un fleuve à si discrets rires

la danse nocturne à saut de biche

un frais tissage des buissons d'automne,

les rives lointaines des refuges laiteux

des pairs oublieux la torche des lavandes bleues


silence en 

demeure

d'argile et de cire


et votre joie malgré tout, ce qui est tout un art!







L'ordre surnaturel


d'un harmonium d'or 


et des reflets à votre chevelure


à houles


et toutes ces faces d'armures sophistiquées

ces farces d'espérances astiquées

à légendes intangibles, lointaines

et ces indociles blancheurs à frémissements du jour


et la gamme de douceurs d'un délicat pavoisement 

tutélaire

et toutes ces ruses incendiaires

à l'avancée de la brise sur la plaine de clarté


autrement dit 


un sentier à déchirures

un chemin à transfigures

une route à vive flaque de nuages

et à l'horizon couleur de drap d'azur


toute la dimension impalpable des paupières closes.






C'est l'estompe du temps


la vigueur neuve d'une légère promesse


le témoignage des trembles, ses feuilles à variables


formes achevées de l'inachevé chant du temps


présent


comme musique à soupirs.






Embrasements du soir

fugue du brame

feuilles ruisselées

sève de houles étincelées

écureuil d'écume

traverse de la vie

accordé d'émotion

chant de la mésange,

tout ce qui est donné d'abord

à l'aurore d'un murmure aux lèvres

en la montagne rêvées des neiges éternelles.






Ombres d'immensités

petits bateaux froissés

petits papier de grâce

canal doré de la lune argentée.


 




Larmes qui pluvinent

tourterelles mouillées un jour d'orage,

splendeur des corridors secrets de l'espoir,


jour blanc

jour clément

orages obliques

rideau entrebâillé de fraîcheur,


lueur douce, ruche à ciel,


lune immobile couleur de sauge


et toutes ces archives à souvenirs prodigues


et de l'arc de la pluie lactée, cette voie


où s'abstraire!













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De l'amour sans objet... 2 Sep 2022 1:30 AM (2 years ago)






Mais que saviez-vous atteindre

des livrées inachevées de l'ombre

d'un soupçon de caresses du rayon bleu

d'un soleil en attente, 


mais que saviez-vous dépeindre

d'un levé tremblant de l'aurore

dans les échos à souffles de l'onde

du mirage qui assiège tout confusément,


Mais que saviez-vous étreindre

du baume des lueurs

mauves ombrées de l'offrande nue,


Mais que saviez-vous ceindre des ondées 

passagères dans les méandres sombres

des harmonies passées?



Mais que saviez-vous atteindre 

pour exalter la soif des jours

si semblables en apparence,


Mais que saviez-vous déteindre

du fatras des démesurés


rivages éternels 

à portée d'étreinte,

en creux du monde,

hors du temps ?








Mais que saviez-vous dépeindre
de la nuit qui passe son temps à parfaire le 

profil lumineux des saisons de l'inconscient ?








Mais que saviez-vous atteindre

de ces résurgences de transparences

en l'amplitude secrète des vibrations, 

de ces souffles des enclos

pourfendeurs des multitudes qui s'épuisent
au soleil couchant des vivants,



Mais que saviez-vous atteindre de ces incendiaires 

des imaginaires

gerbes étincelées de nos amours de cendres,

de ces nuits captives de tous vos sens,


Mais que saviez-vous étreindre

du linge parfumé de vide,

de l'amour sans objet ?



Mais que saviez-vous dépeindre

de la sagesse qui prend son temps à apparaître

de l'air léger

de l'englobé de ces élytres lustrées, 

le cours d'une vie


éphémère


souffle de gravité,


Mais que saviez-vous dépeindre


du papier blanc, de l'écran transparent qui pourtant 
vous enfonce
l'esprit, 
des foules, et qui vous leste de sa pierre dans les profondeurs de l'inconscient calibré,

et de l'algorithme qui indistinctement avale tout de vos mots ?


https://www.washingtonpost.com/opinions/2022/08/31/artificial-intelligence-worst-case-scenario-extinction/




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Mon souvenir d'avenir... 25 Aug 2022 6:00 AM (2 years ago)


 

Nature, 

comme tes lois intimes, tes cycles inclus en filigrane en une spirale évolutive nous intriguent, mais la sécheresse 

ici et maintenant règne, apparaîssent alors de nouveau des ponts antiques, des ruines de "castrum" romains, des pierres dressées alignées comme jours d'étincelages et avec elles peut-être pour certains esprits ouverts de rares journées d'innocences à rêveries multicolores, mais qui en serait le témoin objectif de ce temps passé si ce n'était l'observateur-observant de cette sorte inattendue de débris de monuments oubliés, filés, défilés ainsi tous ces spectres d'antan à un jet de pierres dures et dont on a tant peine désormais à se figurer un visage. 

Après des milliers et des milliers de labours avec toutes ces tranches de silex aiguisés, ces jetées de coquillages pulvérisés, ensemencés les champs de rêves lèvent 

avec ces graffitis nés de tous ces griffonnages de l'ombre de nous-mêmes...

Des frissons d'objets trouvés, des espoirs condensés de vie
luisant dans l'éclat éclaboussure d'un faux-sourire, voilà
autant d'objets d'études entassés, à entasser à qui mieux mieux dans des machines sophistiquées à engranger le passé
mais pour de vrai, enfin sans toi mon souvenir d'avenir, 
aurais-je été ce grain d'orge ou de blé levé
en ce corps criblé de nuits dans un multivers à bascules ? 
votre souvenir de la fuite d'une humanité d'errance en ce jardin d'Eden à bifurcations ?

Sur le petit matin, à foison
non pareil se lève un rougeoyant soleil oblong
compagnon de route d'un mirage vibrant à l horizon,
car il y a tempête qui va et vient au loin et ce depuis l'origine,
et il y a bien un autre versant de notre univers coutumier

comme autant de causalités et d'évidences incendiées ;

mémoire, intuitions, expériences et visions,
tout ça va s'ébattant au-delà du cérébral... en vérité 
des états des états de conscience, voilà des vibrations comme autant d'ouvertures de lignes de vies nouvelles,
car il semblerait bien que nous soyons reliés au futur à sa source 
par quelques captations singulières restées secrètes...







Roches témoins du passé futur...

Tant le lit du fleuve de l'Elbe est au plus bas que 

"les pierres de la faim " ("hungerstein"gravées il y a très longtemps avec les années de privations et les initiales d'auteurs inconnus à ce jour, ont ressurgi en grand nombre :


"Wenn du mich seehst, dann weine" 

"Si vous me voyez, alors pleurez."


https://www.geo.fr/environnement/secheresse-linquietante-reapparition-des-pierres-de-la-faim-vieilles-de-plusieurs-siecles-en-europe-211381








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Miroirs dorés... 19 Aug 2022 2:00 AM (2 years ago)




 

Dès l'or encore, 

de l'essor de la fente 

l'orée des rayons...



le transitoire, miroir à reflets de ton quotidien

l'éternité voilée, ta révélation d'un instant :


Tout le secret effet de la poésie se niche peut-être dans 

une inflexion de voix...





L'or 

encore

l'or blanc 

l'or bleu

l'or noir

l'or vert

l'or jaune

l'or rouge

l'or rose

l'or gris

l'or antique

l'or blanc !






saisons de traverses

champs dorés à déchaumer

ma quête en chemin...






Bien des fragments d'abîmes à clichés solarisés

loin, très loin des faucheurs de coeurs

et voilà que soudain on entrevoit l'orée, 

l'orée et tout l'or végétal

en plein dardé sous les rayons solaires pailletés, 

et je dois dire intuitivement

qu'au fond 

vive si vive est la solitude, 

qui est celle d'un monde de nouveau offert.







Demain sans mentir tout sera peut-être oublié, sel et neige,

or la déformation, l'effet d'une surprise, l'inépuisable 

pleine certitude mirée aux lueurs diffuses des lampes,

la plaine à arabesques des herbes, infuses leurs traces 

de place en place filées, et si surprenante à observer

toute l'ombre veloutée de la nuit bleue dans un lit 

qui se défait,

l'enveloppe de l'épi sans grain, sans poids, libre 

dans le vent

qui chancelle dans la vague de chaleur d'un azur infini, et

l'illuminé silence, en dépit des amis de la perte ordinaire, 

des êtres vus et perdus de vus à jamais peut-être  mais...

 

être, paraître, disparaître, 

ors l'inaltérabilité de la

dernière gerbe...






Senteur peut-être d'immortalité, or : l'invulnérabilité ?


Du chant de la calandrelle

immergée dans le secret de l'aube immaculée,

ainsi quelque remontée de la bulle d'un souvenir 

dans la mare insondable des ans, éclats du passé étiré

c'est peut-être ainsi, comme ça, survivre dans la déchirure 


de même que ceux des rayons du premier soleil les plus clairs

vis aurea, vif si vif ce tour de force d'un chant cristallin 

en forme de léger sourire d'or!






Miroirs dorés


des effets et faits 

du temps passé, redoré

le reflet doreur, 

le reflet d'or 

des heures dorées

et des reflets tout couleurs

           mirés, admirés 

comme des protecteurs de la fORme idéale...



"La chiralité est la propriété qu'ont certaines molécules de pouvoir adopter deux configurations spatiales, images l'une de l'autre dans un miroir."

"un nouveau souffle à l'hypothèse que la vie aurait commencé 
dans un champ magnétique"









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Bien des êtres de mémoire... 14 Aug 2022 3:00 AM (2 years ago)







Bien des êtres de mémoire...


Ainsi va la vie, frêle sujet de verre filé

sujet objet filant sur la Toile comme 

le fantôme d'un frisson sur la cire lagunaire de la mémoire




et qui entrouvre une porte sur l'inexplicable. 

 conflit de l'âme...









Et ces blonds émois jardinés 
sous nos lourdes treilles de mousse des ans paillés 
sur 
raisinés de lits, cœurs parfumés
 en voyeux vinifiés si brillants...

et l'incertaine mémoire d'un incroyable temps de l'unité...


et le plumage ébouriffé d'un coq de bruyère
au cap primevère d'un ton si clair, 

et son plumage d'un instant 

étincelant 

brillant

si brillant... !










Advenir, 
c'est quelque part tendre-voir.










Un juste émoi par rondes heures 

du temps suspendu 

à pleins et déliés 

à plein rayons de soleil

l'ombre de la caresse d'une 

mise en suspens...


un court instant, 
celui d'un souffle soufflé
à la fleur de sel,

au cap primevère senteur luira...


et toute la  mer qui s'en renversera,

et ce sirop de lumière d'un son cristallin, 
              qui tintera bleu tendre à mes yeux !



J.W







"Peupler l'âme de l'homme, 


de l'enfance jusqu'au déclin, 


des visions qui l'aident à vivre et à mourir"








Sagesse

Couronnée de cendres et de roses
la vie passe quand-même
et ceux qui nous aiment 
ne peuvent nous garder 
dans leurs bras éperdus
même une seconde de plus,
nous ne sommes ici que le temps d'un adieu,
bientôt nous fermerons les yeux,
ah ne te plains jamais pauvre coeur,
pleure ou rit, papillon cinglé par la pluie
ou bien fol oiseau dans l'aube exultant
c'est toujours pour si peu de temps.


Pierre Espil 







"On ne compte plus sur la mémoire"


Pierre Espil 










"... le geste habituel
De votre main, si pâle à présent sur la toile,
Volant sur les feuillets dont vous faisiez un ciel,
En y jetant quelques étoiles."






https://www.baskulture.com/article/vingt-ans-sans-pierre-espil-le-bouvreuil-de-la-montagne-basque-3552











août viral au-dessus de nous
 
plus frais que d'habitude


le jour qui tombe si vite... 










Mais  où

vers 

où donc 

s'écoule ce 

si 

paisible regard nénuphar ?






















http://leblogdocumentaire.fr/lectures-estivales-2-mathieu-ortlieb-raconte-coulisses-de-lemission-strip-tease-plus-belges-annees/



Les petits cailloux blancs



Mathieu Ortlieb réalisateur.































https://www.youtube.com/c/mathieuortlieb








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La splendeur dérobée 10 Aug 2022 4:00 AM (2 years ago)





La splendeur dérobée des voiles, dans les champs temporels


comme ça vole et ça se dévoile dans l'espace d'un 

infini mystérieux,

reflets d'une réponse à l'image combattante de la lumière...








Tenir un journal du temps au fil du temps qui passe

c'est esquisser vaguement celui-là même d'

une expérience singulière quotidienne, 

tenir un journal au fil du souffle vital, enfin 

peut-être même que ça vous ferait au final 

comme un courant couchant de soleil.

Lumière présente issue des modèles insoupçonnés de la fente, 

comme une vision quantique au royaume phénoménal de l'esprit!





Nuages d'impressions vives à plumages en dérives, plages d'or

des mirages, soit toute l'osmose vivante, solaire d'une recherche à temps perdu, soit la vaste et belle énigme que celle-là, et la belle affaire que celle-là-même  de l'expérience singulière... mais c'est peut-être ça l'accomplissement du temps qui presse, 

tout au final, pressé, si pressé, à en rester désoeuvré !






Tendresse et doux leurres des souvenir à graines,

des démarches et des marches pour une grande expérience intérieure, tout un mouvement de la pensée, des échos à reflets, des champs de blé en bords de mer, et bien des formes contradictoires du temps, de ce temps à relief salé,

plein si plein d'intempérances...






Des voies souterraines pour un livre intérieur et 

des chemins de l'instinct pour des déchiffrages

insoupçonnés, dessins des plumes dans la course à papier...


Un éparpillement, à rompre les amarres

dispersion, immense attente, acheminement

de la quête secrète en somme

toute l'existence...





Plaisirs des jours nés de l'inachevé, sans esprit de retour, des jetées à esquisses diverses, des perspectives ouvertes et

des réminiscences fugitives de l'extase d'attention. 

L'été à en passer par l'apercevoir, ce serait ça 

un peu de l'enfin voir...Toute l'attente patiente, 

car il faut savoir attendre 

le temps informel de l'accomplissement.







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Un été à moissonner... 1 Aug 2022 3:21 AM (2 years ago)

 



Moutons, rues de nuages :


Nul ne parvient 
à 
parcourir 
d'un 
unique
regard 
l'intégralité 
d'un 
nuage...



Marges à niches,

nuages à miches

vagues de chaleur, 

 

peut-être une finitude, 

 

peut-être une certitude

d'être

 

ce presque rien,

 

un rien 

                  pourtant 

                  si vivant 

reflet

                   d'une 

rame argentée

                   plongée 

dans une universelle vague 

à mémoire pagayante,

 

reflets solitaires,


aigrettes d'aube,

 

et un jour de plus

 

d'un été de sagas à moissonner,


                   petit vent salé

                   petit papillon flambé en vol flammé, 


                   et de toutes nos reliques d'

                                        existences calibrées,

                   

                   ces si doux frous frous légers, 

                                                si légers... 


                        

                




Et tous ces regards égarés, éblouis, vrillés, plissés 
calibrés dans les filets hypnotiques de l'écran, et
toutes ces vrilles pailletées de nos vies bien réelles, et
tous ces champs incandescents de nos irréelles mémoires vives, 
ç'est ça la nouveauté, des vendanges et des moissons avancées,
et aussi autant de motifs dans le champ du "ni faux ni vrai"! 






Touchant en pointe
de la balance du temps 
de ces pages et 
de ces pages d'une
écriture à rinçure
offertes à nos prunelles 
pleines eaux de lavure,

mais qui regimbent de toutes ces fulgurances avides ?







Pleins feux 
sur les profils
de nos visages à datas grêlés,
coffrets à secrets 
tout à coup devenus si transparents :
comme le temps s'est 
tout à coup 
           trouvé 
           compressé !












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L'éveil au silence inconcevable... 19 Jul 2022 12:00 AM (2 years ago)





Les ombres des iris flâneurs 

errent comme âmes en fleurs

noctambules artifices des 

veilleurs d'un été ébranlé 

de ces filatures en reflets dansés,

légers pas chassés sur les 

promenoirs des soirs,


effilées et discrètes ces 

hirondelles des mystères 

merveilles du jour de ces 

quelques animaux attardés 

imaginaires

veines en fleurs au milieu des 

ramures séchées de juillet.



Goulot étroit, sève fraîche

de lumière latente

limpide l'heure bleue à

tire-lignes de mercure,

frissons des contrastes à faveurs...







Peau larvaire des lémures

sable à fables

porches antiques à fantasmes

vent des mailles 

blondeur des semailles 

bercement d'un regard 

bourdonnant sous les voiles 

des enlèvements d'étoiles...






Préau des fleurs

perrons à langueurs

collines inclinées de rosée

lueurs à roseaux d'offrandes

désirs félins tapis 

sous des pierres à rayons vifs

un lézard

un chat

chauffés

à blanc sur le rocher



veillées aux champs

à rallumer les coeurs!






l'haleine des verveines

au col des amphores

les fantaisies des sons et 

des chants d'oiseaux

des vivants cailloux d'un jour vernissé

de ces reflets insignes

bleu de nuit 

qui sont appelés 

lests de l'âme,


légers duvets de cygnes...


danse des

corps doux

mendiants des

soupirs en 

pelure à velouté d'abricot 


osiers fauchés

fossés des orages

clairières des orangers des osages


chiens de la peau en langue de feux

songes fugaces à crépuscules divers


langueurs encensoirs au fond des cieux...






Haute retraite

mousseline

incertaine

fraicheur des nattes

vacances de l'été

archets des temps exquis

lointain pays enrubanné

au vent d'un certain soir


rire de lune, moments torsadés d'ivoire

violette de l'aurore sur la plage

des lyres d'éventails soufflés des îles...






Sommets de l'été

herbes couleurs d'absinthe

perles de fruits

liserés rouges

palmes suspendues

pois vivaces de senteurs

rose tyrien des délices

ambigus, ineffables

sentiers arborés des grâces


cheminements d'ombrages


un ruisseau

serpente

en voyage


soleil du jour

couche ondoyante d'argent


remise d'un éveil au


silence inconcevable!









«
J’ai goût des homards qui sont tranquilles, sérieux, savent les secrets de la mer, n’aboient pas.»

Gérard de Nerval






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L'étonnant prisme d'un paysage... 14 Jul 2022 12:00 AM (2 years ago)



Ce frémissement 

dans la ruche transparente

nuée haute du cristal et 

de la neige constellée

traînée d'un voile d'ailes de libellules,

c'est 

l'initiation accomplie

de la caresse

turquoise

du gel de l'été

un arc en ciel

du vent dans les prunelles

un caprice de dentelle

une ciselure en la couronne de vide.






Siffle un air de rien

ce qui tient 

le motif


coupe au papier

ondule la vague


des bandes frangées

comme lubies au pays 

des ombres, une langue effilée

comme une longue période de silence.





Traversez

traversez 

bien des plaines, 

ces plaines du dessin dilué

vagabond transparent,

osez penser la course 

du vol à vol, la forme jaillissante... 






Figurez-vous l'immensité

l'horizon hors d'attente

la pulsation argileuse

la terre noire au reflet 

blanc, tranchant éclatant de lumière,

un gémissement de colombe... 


roucoulent

les herbes huches de la nuit.






De ces rouleaux sonores

outils de forge,

ces lèvres qui remuent

en silence, 

ces marmonnements de l'usure, 

la mince feuille d'un sujet singulier.






De ce ton si particulier

d'une existence, d'une expérience 

inachevée

la couleur de toute différence.





Choc 

ocre

rauque

cri

étouffé, 

d'un état de déséquilibre, 

une impulsion !


Un mot perdu 

en recherche

des mots errants, 

un exil intérieur,

des voyages incessants.





Nuages et icebergs 

glaces fondantes, tout passe

une recherche éblouissante!


Tenir

tenir

maintenir

tous les sens en alerte,

laver le

linge 

du rêve transmué

gens de lettres effacées,

et que dire, que dire encore

si ce n'est 

à peine

ce blanc de l'aurore

levée au plumier du nid,

si ce n'est 

que c'est secret miraculeux.





Intervenez ou

oubliez

la musique obligée et

la mise au pas de toutes formes de choses...


Mais oui

l'envoi

d'une correspondance complète

ce serait ce souvenir impression 

mémoire vive d'une culture universelle ?





Pas si simple l'après, 

et en dernier recours 

l'étonnant

prisme

d'un paysage asséché

fardé

et toutes entassées ces 

fardes

ces liasses de papiers

ou chemises cartonnées

destinées

jadis à les contenir...


hardes

échardes

haches du temps

et la corde tendue à bloc de l'arc.






Pouls à pouls 

un petit peu

des instants balbutiés

dans une trame à soupir,

des formes ouvertes et

des feuilles à murmures

du tout devenir transparent...















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Puissance de feu d'une onde évanescente ! 7 Jul 2022 12:00 AM (2 years ago)





Au coeur des miroirs à retourner le temps


toujours

éternel

sans retour

sans s'arrêter

une goutte d'encre bleue tombe sur le papier

et s'étale

c'est la fleur d'un sourire en sa naissance

entre deux mers

c'est la fleur des semis 

du cristal de sel à reflets sur une plage infinie

et pour

rajeunir une onde

il vous faudra faire image de la symétrie par renversement 

du temps,

faire image de ce passage du temps arc en ciel à 

connaissance,

et ce qui fera du réel du temps tout votre étonnement,

trésor, ce sera une vérité plus claire apte à 

faire revivre à une onde toute sa vie passée;


réel plus que réel sera 

l'affleurement d'un changement

en ce reflet échange du temps périodique,

et c'est bien plus qu'un parfum troublant, 

c'est une attitude de saison...








Au commencement

quand il n'y avait que lumière et gravité

et de l'écho d'un univers aléatoire

au sous-sol foisonnant,

ainsi le surjet 

d'une amplitude de probabilités dans leurs relations d'incertitude,

ainsi une façon de voir dans les sédiments,

ainsi la deuxième rivière de la voix du poème.


Pour des abeilles architectes 

des ouvrières à gouttes de soleil

ainsi des graffitis en vers 

circulaires

respirations

et pour alvéoles d'un retournement du temps

des astres insolents à reflets de nos mystères intérieurs.








Inaugurez une lecture neuve 

au travers des miroirs à 

retourner le temps,

en toute probabilité de présence

imaginez de ces miroirs à 

retourner le temps 

plus que jamais

comme points de couture

qui interpellent le coeur du mystère d'un espace du temps,

car 

c'est un gué qui se dessine dans tous les états du réel

c'est l'évolution d'un système qui change au cours du temps,

puissance de feu d'une onde évanescente !


Périodicité : de l'espace temps qui serait constitué

de nos interactions mutuelles... 

or,

donc, 

rien d'absolu.









Le temps peut se dilater, se 

compresser

au travers de l'écran, 

montagne de l'inconnu

ainsi votre corps parcouru 

de vibrations comme ces vagues qui y

circulent à l'intérieur 

et il y va de l'avenir du mystère de 

ces corps mous, corps doux, corps vivants si élastiques,

car vous serez bientôt à l'écoute des vibrations de la peau 

de votre corps nu, du corps de l'autre, cet inconnu,

et de l'ombre acoustique d'une image de là où sort le son

il en résultera de ce miroir artificiel un fait bien plus troublant que ce reflet issu d'un bassin miroir naturel 

servant à déchiffrer la nuit venue le ciel étoilé :

et campant sur la voûte céleste pour s'orienter

la nuit reflétée sur les surfaces des eaux calmes 

de l'écran

devenu invisible,

les navigateurs en partance pourront 

venir voir 

s’y inscrire instantanément 

les multiples trajets chaotiques de 

leurs constellations intérieures...



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En vert et rose, terres des temps... 30 Jun 2022 1:30 AM (2 years ago)

 



                     

                 Cascatelles du temps


vents enflammés, bobèches à fleurs, cotons à souvenirs

plumes au vent, sacrées veines, torrents réels et irréels,

de ces myriades de choses ténues venues d'un flux du désir 

tenu au secret, 

de ces mystères incongrus de la parole nichée au coeur de 

l'inconnu,

autant d'expériences soudainement dissipées,

c'est ça votre histoire à ellipse, ce rébus à suggestions :

en question ? une question de la page fluide qui se laisse 

peindre, teindre 

             comme emplir de mots

invisibles...

             dénuement de la forme.





                       Espace d'être


Environs des campagnes oubliées, ponctuées 

de ces figures concises de jadis, 

couseuses de lin, lavandières du temps, 

figures à tintements de l'aube, dans la nature exubérante

il y a comme un recueil d'écriture à mystères farouches,

il y a comme un fond d'heures vertes, un fondeur d'émeraude

une mosaïque de verdures rafraîchies de secrètes sources,

         oh l'élégance diaphane de ces toutes belles ramures 

qui se courbent, 

rentrez donc en vous-mêmes... 






Alliages surprenants.


Un hasard qui reste à courir
une longueur du souffle
incalculable.









Alchimie intérieure


Denses déliés

petites pousses de ces belles fleurs renversées,


ferments de la lumière sur nos corps à métal d'orfèvres...









A l'infini se décrire

reflétant miroir de l'autre à l'un...
le yeux grands ouverts et
tournés vers l'intérieur :

En vert et rose, 

terres des temps, nus

imaginaires 

branchages

crissant dans le vent ces ombres si bleues,

ce n'est pas encore la fin du monde... 







 

l'été fait d'hiver

ruban ondulé du sol

 pluie de fleurs futures



dans l'air sonore

un froissement de parfums

roses à épines



ciels légers, plein champ

des ceintures de laine

ces moutons roses

 

 

rosée, pré en fleurs
langes de ces nuages
                     tranches d'images




en équilibre
l'horizon à bascule
fleur sur le vide...






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Une brèche circulaire de silence... 24 Jun 2022 3:00 AM (2 years ago)










Un été caniculaire, 


la fougère sèche 
sèche,
sèche sur pied 
comme les bouquets de graminées dans les champs oubliés, 
et
elles, elles 
ces toutes craquantes foulées éparpillées 
sur de ces sentiers rocheux, jonchés, escarpés

de ces foulées si légères ouvrant des chemins inattendus,

foulées à sentes vagues 
à l'image calquée de la rugosité naturelle qui va en secret,
 
 foulées sèches géométrisant en apparence 

de l'espace... 






Verte céleste nature
inscrite ici-bas en toute rugosité :
de la mesure promesse d'un segment d'infini,
de cet infini restant sans cesse du temps à décalquer. 








Coeurs accablés, 

de ces cheminements en marge, hors-la loi

à l'image de certains oiseaux de proie planant de toute leur ombre et
louvoyant en une brèche circulaire de silence, 

si familière hélas la portée 

de ces guerres intestines, larvées
fomentées dans l'oubli
de la
parole du monde,

parole d'évidence,
en vrai
s'il suffisait de dire

mais
parfois, parfois même
c'est quand-même 
tout ou rien.









Miroirs solaires des signatures de la porosité 
qui est indispensable à la vie,
racines du passé à reflets,
il y a bien longtemps que les plantes sont sorties de l'eau
afin de conquérir les roches
et ça a pris tant et tant de temps,

oh racines de fougères capables de puiser l'eau 
précieuse de la vie dans les fissures de la roche,

oh fougères en arbres, humus et temps carbonifère,
le sol, vrai que c'est comme la peau de la terre.

Oh germe du futur présent au présent,

reflet qui est tout ce qui reste à déchiffrer,

parfum qui s'éteint d'une rose moussue
dans le vert surgissement d'une respiration suspendue,

ainsi il en va à l'évidence rosée d'une soif de vrai,


il suffit pour ça d'un nom pour une action,

un verbe racine fleur du langage

qui s'affirme...










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