la boîte à sardines View RSS

No description
Hide details



2017! 30 Nov 2016 8:34 AM (8 years ago)

Comme tous les ans, encore et encore, inventer un nouveau monde, chercher, fouiner, créer 12 nouvelles images pour vous accompagner dès le mois de janvier!
Cette fois-ci, c'est un petit immeuble, sa vie, ses rires, ses habitants que j'ai choisi.
Ça vous dit?


Rendez-vous sur etsy !


etsy.com/fr/shop/mademoiselleberen

* Merci et très belle fin d'année! *

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

2015… 25 Nov 2014 4:25 AM (10 years ago)

C'est la seule chose que j'arrive à faire…
C'est aussi celle qui me réjouis! 
Préparer 2015 en imaginant ces images…
Comme tous les ans! 

Les calendriers sont à 18€, frais de port inclus!
Il suffit de m'envoyer un petit mail… 
ou par ici : etsy.com/fr/shop/mademoiselleberen

Merci!!!

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

(reprendre) -des pâtes- 12 Mar 2014 9:48 AM (11 years ago)

Du soleil, du soleil, du soleil...



Il y a quelques jours, une année de plus s'est ajoutée aux 30 déjà bien installées...
Discrètement, dans mon dos, s'est tramée une jolie histoire...
3. Ils se sont mis à 3... et ils sont tous venus. Avec sa doudoune canadienne, avec ses 4 pantalons (et la jolie chemise bleue ciel), avec une robe ravissante et ses collants plumetis. Tous les 3. Et ils savaient....
Bref... du soleil, du soleil, du soleil...
Il ne reste que ça... et une minuscule boîte dans laquelle ranger mes souvenirs...

PASTA AVOCAT
pour 2 tout juste!...


250g de pâtes (farfalle par exemple, se prêtent bien au jeu!)
1 avocat
3 tomates séchées
1 citron bio
1 petite gousse d'ail
de l'huile d'olive, du sel, du poivre

Archi simple :
Cuire les pâte al dente -c'est comme ça qu'elles sont les meilleures!
Eplucher, couper l'avocat en dés (assez gros), tailler les tomates séchées.
Couper la gousse d'ail en 2.
Après la cuisson des pâtes, mettre un peu d'huile d'olive et faire revenir la gousse d'ail. Retirer du feu, enlever la gousse et ajouter les autres ingrédients : les pâtes, l'avocat et les tomates séchées. Râper un peu de zeste de citron. Saler, poivrer.
L. recouvrirait le tout de parmesan... P. regretterait l'absence de crème... G. resterait raisonnable... enfin je crois!
Quoi qu'il en soit, je rêverais de manger ça avec eux!
M E R C I !

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

l'humeur... (lisbonne, 2014) 28 Feb 2014 8:44 AM (11 years ago)










un mini périple à lisbonne sous la pluie... mais avec des fameuses pasteis de nata dont on rêvait depuis les billets de Patoumi... des vagues à la tour de belem... les ruelles étroites, les pavés ravissants, le café si joli où on passe arcade fire (et où on mage un gâteau au chocolat indécent et délicieux), le restaurant en face de l'hôtel où l'on sert des burgers tout frais (en profitant du seul rayon de soleil de tout le weekend!), le pont dans la brume, le parcours chaotique du tramway dès la levée du jour...
(merci à loukoum, qui  sans le savoir, a participé au voyage... grâce à ses belles adresses -d'ailleurs, kaffeehaus est un vrai refuge après une journée de marche tempétueuse ;))

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

SOON… 2014! 10 Dec 2013 5:25 AM (11 years ago)

Comme tous les ans



Comme tous les ans, le calendrier de mlle béren arrive… 
Comme tous les ans, vous pouvez le commander à cette adresse : bulle(point)fou(at)orange(point)fr
Comme (presque) tous les ans, le prix est de 16 euros, (auquel on ajoute les frais de port, soit 1euro pour 1 calendrier, puis 0,50 euros par calendrier supplémentaire)
Comme tous les ans, j'espère que vous serez nombreux à l'apprécier…
Et comme tous les ans, je vous en remercie chaudement!!!

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

Il a fallu se soigner d'abbord 30 Sep 2013 10:01 AM (11 years ago)

Ca n'a pas toujours été comme ça. Elle le voit, elle le sait. Et pourtant, elle a beau regarder en arrière, elle ne voit pas ce qui n'a pas été.
Aujourd'hui, elle met du sel dans l'eau quand elle fait cuire les spaghetti -parce qu'ils sont meilleurs comme ça quand même. Aujourd'hui, le téléphone qui sonne est moins angoissant, les nouvelles n'ont pas tellement changé, elle a juste appris à l'aimer un peu plus. Ou à ne pas le détester, déjà, cet intrus dans son isolement silencieux.

Elle n'avait jamais prêté attention à cet autrefois si doux qu'elle fantasme et convoite si fort aujourd'hui. Comment revenir aussi loin? Comment redevenir ce que l'on a été? Ou ce que l'on pense avoir été. Les souvenirs lui sont traitres. Elle a du mal à y mettre des mots.
Le présent, son présent est pesant. Il y a toujours tout un tas de petites clefs à trouver, de nuages à essorer. "Il y a trop de choses" comme elle a tendance à dire, alors qu'en vrai, il n'y a rien, et c'est bien ça le problème. Le rien. 

La fin de journée est plus légère. Le thé bien chaud aux épices avec l'assiette de biscuits tièdes.
Le livre posé encore ouvert à côté de son lit. 

Elle fait griller ses légumes au four comme elle l'a toujours fait - sauce soja et huile d'olive. 
Le début de l'automne un peu triste. Mais le froid la rassure. Les pulls moelleux et les longues écharpes protègent secrètement tout ce qu'elle n'a pas envie de garder.

LE POTIMARRON GRILLE 
quantités à ajuster selon la taille

1 potimarron
2c. à soupe d'huile d'olive
1c. à soupe de sauce soja
du poivre, du sel (si la sauce soja ne suffit pas)

Préchauffer le four à 200°.
Pendant ce temps, préparer le potimarron : j'aime le tailler en quartiers assez fins (mais vous pouvez faire comme vous voulez!). Les disposer sur une plaque, recouverte de papier sulfurisé. Mélanger l'huile d'olive et la sauce soja et napper les quartiers de potimarron avec un pinceau. Enfourner pour 30 minutes environ, en vérifiant la cuisson. On peut également retourner les quartiers à mi-cuisson, et les re-napper, c'est encore meilleur...

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

se perdre (et ne pas trouver, encore...?) 28 Sep 2013 9:55 AM (11 years ago)

(berlin, mars 2013)

Il en aura fallu, des promesses non tenues et des désillusions. Des angoisses jamais rassurées qui perdurent, des petits bouts de soi qui se perdent, ici ou là et qu'on ne retrouve jamais.

En fait, je n'en veux plus.

Ne pas savoir... ni partir, ni revenir. Fermer les yeux pour oublier -avec ce petit pincement parce que quand même... c'était chouette!

Si j'ai tellement souvent envie de reprendre mes marques, re-griffonner des histoires dans mes cahiers et ne plus y trouver des excuses plus fausses les unes que les autres sur les silences qui habitent la boîte, je n'ai encore trouvé tout à fait l'énergie. Mais j'y travaille...

En attendant, j'écris en respirant fort le parfum des lasagnes de l'amoureux -il est toujours là!- qu'il prépare patiemment depuis 1 heure... (et dont il ne partagera pas le secret)
Quoi qu'il arrive, je cherche - et j'espère fort m'arrêter bientôt...

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

La longue robe noire 2 Aug 2012 1:01 AM (12 years ago)




C'était le début de l'été quand elle est retombée dessus. Si elle détestait ces couvertures cartonnées protégées de plastique, elle fut ravie de pouvoir s'y plonger, à la fois attirée et curieuse. D'avance, elle se sentait surtout inculte, ignorante.

Les mots s'y sentaient bien. Comment l'expliquer. Tout paraissait fluide, tellement agréable, beau qu'elle avait déjà envie de relire. Le soir, quand la fatigue la prenait, elle poursuivait encore ce moment jusqu'à la peur de ne plus se souvenir de ce qu'elle avait lu. Alors, à contre-coeur, elle reposait l'objet juste à côté d'elle, comme si ces effluves poétiques l'habiteraient encore pendant la nuit.
Elle se souvient de l'émotion qui l'a surprise en découvrant la première photo d'eux. Pourquoi? Une petite photo en noir et blanc, d'où le visage de P. ressortait fort, au premier plan. Et pourtant. Elle ne se l'était pas expliqué, mais elle avait gardé pour elle cette surprise chargée d'émotions qui l'avait saisie à ce moment là. Et puis, personne ne l'aurait comprise.

En se déroulant, les matinées elles aussi racontaient cette histoire. Enveloppée dans sa grosse couverture bleue, les pages défilaient sans qu'on les compte. Pour une fois, elle ne redoutait pas de le finir, l'histoire elle même l'était déjà. Elle se laissait bercer, l'univers fantasque, underground, riche et foisonnant. Elle se régalait de la galerie de personnages incroyables qui apparaissaient comme ce qu'ils étaient -Janis Joplin, Susan Sontag, Salvador Dali, William Burroughs, Jimi Hendrix- des donuts achetés à toutes heures du jours et de la nuit, de la multitude de cafés mexicains, du homard délicatement emballé dans une serviette lors d'un dîner avec Sam. 
A la toute fin, les choses se sont accélérées. Elle avait beau connaitre la fin, cet échappatoire qui s'annonçait dès les premières pages, elle s'est sentie chamboulée. Et puis, sans comprendre, elle s'est mise à pleurer. Comme ça. Seule. Seule avec ce livre tout en noir et blanc. Seule avec cette histoire incroyable qui la touchait beaucoup fort et plus profondément que ce qu'elle avait imaginé. 
En refermant définitivement le livre, l'émotion est restée. Comme le bruit de la mer présent dans les dernières phrases. Avant de s'atténuer, lentement.




CRUMBLE CITRON & BANANE
un pour chacun, lui, elle et moi.
(et merci à Cléa, pour la douceur!)

2 oeufs
1 c. à soupe de sucre roux
30g de beurre
40ml de jus de citron
2 bananes
4 c. à soupe de farine
2 . à soupe de sucre
2 c. à soupe de poudre d’amandes
30g de beurre



Préchauffer le four à 200°/
Commencer en préparant la crème au citron : au bain-marie, battre doucement les oeufs entiers avec 1 c. à soupe de sucre roux, 30g de beurre et le jus de citron. Il faut que le mélange nappe la cuiller.
Dans 3 petits ramequins, disposer les bananes coupées en rondelles et verser par dessus la crème au citron. 
Préparer la pâte à crumble : dans un grand bol, mélanger du bout des doigts la farine, 2 c. à soupe de sucre, la poudre d’amades et le beurre. Répartir sur chaque ramequin avant d'enfourner pendant 20min.
La petite pause délicate et acidulée pour se souvenir d'une lecture aussi puissante et belle. J'espère que vous n'êtes pas passé à côté!

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

eux - & les burgers de l'été... 4 Jul 2012 6:42 AM (12 years ago)



ils ne sont pas méfiants. pas du tout. c'est acquis, ces personnes inconnues leur veulent du bien. c'est amusant -et inquiétant aussi, parce que tout cela n'est pas forcément vrai, hein.

j'aime leurs questions (tu es qui? comment tu t'appelles? pourquoi tu es là? tu viens voir? il s'appelle comment ton amoureux...) j'aime répondre -parfois des bêtises d'ailleurs, les voir douter en levant les yeux au ciel est assez irrésistible.

ils sont parfois timides. d'autres aiment parler, beaucoup. ils me racontent leur grand frère très taquin, le petit frère qu'ils câlinent, le départ pour Bordeaux, le déménagement en Bretagne. des fois, ce sont des choses plus tristes -et je ne sais pas souvent comment réagir.

devant les grandes feuilles de papier, ils savent déjà. je vois des couleurs -si petits, les choses sont encore rêvées, presque irréelles- des visages efficaces et déconstruits (qui a dit que de profil, l'oreille ne se trouvait quand même pas sur le côté?)
leur façon de voir et de m'expliquer le monde...

une fois que tout est fini, on m'embrasse parfois, avec leurs bras potelés autour de mon cou.
-de toutes façons, on se voit bientôt.
même si bientôt ne veut rien dire pour eux.

hier, ce ne fut qu'entre filles -fatiguée, gênée un peu, et chamboulée par tout ce qui arrive de triste- que j'ai cuisiné (chose que je ne fait que très vite et si peu depuis quelque temps... vous avez vu?)
comme les burgers ont visiblement été appréciés -et que j'ai pris 5 minutes pour me souvenir de tout ça- voilà la recette!

LES PREMIERS BURGER DE L'AMOUREUSE
à adapter -selon le nombre de gourmands-



2 buns au levain (recette prise ici)
quelques fines tranches d'aubergines (grillées au four avec sauce soja, huile d'olive et sirop d'agave)
des steaks végétaux (tofu + tomates séchées + ail + noix + flocons d'avoine + eau tiède + oeuf, mixer le tout grossièrement avant de faire poêler)
du comté coupé en tranches très fines
du bon ketchup
des oignons nouveaux en rondelles
de la salade verte, lavée essorée

Couper les petits buns en 2 et les faire griller rapidement (au grille-pain ou au four, comme vous préférez!)
Faire fondre le fromage sur les steaks (poser un couvercle sur la poêle, ça marche bien!)
Reste à agrémenter le burger : ketchup, steak, aubergines grillées, oignons frais, salade.
Et ouvrir grand la bouche...


Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?





Il y a presque tous les jours de nouveaux enfants -des visages à associer à un prénom (souvent Inès pour les filles, Mathis pour les garçons). Ils sont blonds, bruns, grands, ont perdu une, deux, parfois  trois dents.
Les demoiselles apprécient souvent mon vernis à ongles (et des fois même mes chaussures).
Ils aiment me prendre la main, me taquiner, savoir si mon chat est noir ou gris, si le prénom de mon amoureux commence par un B ou...?
En bref, beaucoup de choses ont changé... Moins de dessins pour plus d'imaginaire -dans ma tête mais surtout dans la leur.
J'ai fait des histoires de mante religieuse et de moustique (invités tous deux à un anniversaire parisien), de chevaliers et de dragon (il faut que je partage les images délicieuses qui ont été produites!), de vache/princesse qui tombent amoureuses le jour de la saint-Valentin... J'adore.

Il y a aussi eu des projets promis et enfin réalisés (même s'ils restent à fignoler... mais quand?)

Ce serait presque pour excuser mon silence. Presque. Parce qu'en vrai, je suis un peu perdue.
Si je reviens, vous serez toujours là? J'espère!...

(...) (reste les tajines au citron) 23 Apr 2012 10:28 AM (13 years ago)




Les rêves de belles journées printanières se sont vite faits oublier.
L'amoureux -qui est le seul à avoir encore le courage de cuisiner ces derniers jours- a préparé un tajine de poulet au citron confit. Si le poulet n'était pas entier (juste des blancs -je sais, c'est presque une offense mais il faut faire avec les goûts de chacun- et qui donne un résultat un peu sec) le reste nous a réchauffé les derniers dimanches (ça et quelques hamburgers maison & végétariens).
Il suffit de quelques pommes de terre, de poulet, d'épices (gingembre frais, curcuma), de citron confit au sel, d'ail, d'oignon et d'huile d'olive à faire mijoter dans une grosse casserole (un plat étrange reçu pour notre mariage qui ressemble à un römertopf alsacien -et dans ce cas, cuisson au four pendant 30 bonnes minutes).
A la fin, ajouter de la coriandre ciselée et des olives vertes...


(Parce que je ne dis plus rien depuis longtemps.)

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

florence, le soleil (et la nostalgie des pâtes que je n'ai pas mangé) 21 Mar 2012 9:32 AM (13 years ago)

Presque un mois. un mois déjà que je suis montée toute seule dans l'avion en direction de l'italie. 
Un mois, pile... pour mon anniversaire. 




Florence a été sous le soleil pendant ces deux jours. j'ai adoré la longue pause à la Piazzale Michelangelo, entourée d'italiens séduits par la vue autant que la touriste toute débarquée que j'étais. 
La piazza della signoria sous un soleil tranchant de 9h, encore humide et casi déserte (mais quel dommage que rivoire soit encore fermé, les parfums de glaces -pistache et fior di latte- resteront encore des inconnus jusqu'à la prochaine fois)
Le calme digne et religieux du musée san marco, aux petites chambres peintes tout en délicatesse, et dont le triptyque doré m'a émue, silencieusement. 
Les focaccia dégustées chez piadine, le déjeuner dans ce petit restaurant charmant aux airs de cantine française (et ses nappes à carreaux rouge et blanc), un délicieux aperçu de la cuisine italienne -sorti des pizza (qui, parait-il, ne valent pas du tout le coup à florence)...
Un retour sans pasta, sans beurre de truffe ni d'antispasti dans les bagages, mais quelques photos pour celui resté sur le tarmac... 




(la vue depuis la Piazzale Michelangelo)

(san lorenzo)

(sur le ponte vecchio)




(le duomo)

(presque -la cantine-)

(le marché central)





et depuis, des envies de pâtes, souvent. très souvent. et puis j'ai raté des choses. bevo vino (testé par loukoum°°° et repéré dans le guide cartoville), la galerie des offices -fermée le lundi- les pâtes et la soupe aux haricots blancs, le vin de là bas, les apéros de fin d'après midi...
bientôt peut être, à nouveau l'italie! 

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

presque comme là bas - les udons du dimanche 6 Mar 2012 1:36 AM (13 years ago)



Certaines choses n'ont pas changé.
La lumière douce dans la chambre les matins où l'on traîne, la brise légère qui fait danser les rideaux.
Le petit déjeuner copieux -surtout lorsque l'amoureux décide de faire des crêpes et qu'une odeur de vanille se répand dans l'appartement.
Les quantités de thé absorbées entre le petit déjeuner et la fin de matinée... étirée, la pause de l'après midi et le goûter - et il faut bien accompagner cette jolie tarte au citron, non?
Les balades dans le froid glacial ont beaucoup raccourci, même les jours où la lumière intense (celle que j'aime tellement) inondait les rues et les arbres.
Et le chat - parti dormir sur d'autres canapés autrement moelleux - a fait ici un véritable changement.

Dans les dimanches comme je les aime, il y a toujours un goûter -avec des biscuits aux cranberries ou des muffins au chocolat- des petits déjeuners qui durent longtemps (tout en écoutant de la musique) et des repas le soir cuisinés à deux (et souvent, très souvent des pâtes dedans).

UDONS AUX PETITS LEGUMES
pour 2 chéchés






200g -environ- de udons sèches
1 gousse d'ail
1 petit oignon
1 blanc de poireaux
250g de champignons de paris
1 petit pouce de gingembre
1 piment rouge (séché)
2 oeufs
du sésame blond
de la sauce soja de qualité
de l'huile (olive chez nous)


Cuire les udons (moins que ce qui est indiqué sur le paquet - 6/7 min environ, il vaut mieux goûter!)
Pendant ce temps, l'autre taille les légumes (lamelles un peu épaisses, haché pour l'ail, le gingembre et le piment)
Dans un wok, faire revenir l'ail et le poireau. Ajouter rapidement l'oignon, faire revenir 2-3 min puis ajouter les champignons, le gingembre et le piment. Baisser un peu le feu et remuer pendant 5min environ. 
Après avoir égoutté les udons, il faut faire griller les graines de sésame (dans une poêle à sec) et pocher les oeufs. Pas de bonnes recettes à donner -on utilise ça (25 sec. au micro-onde), pas très glorieux mais pratique, j'avoue.
Répartir les udons dans deux assiettes, couvrir de légumes, faire un petit nid pour y glisser délicatement l'oeuf poché et couvrir de sésame torréfié. Déguster avec des baguettes, casser l'oeuf dans la sauce -ou pas- laisser les pâtes siffler en les aspirant. Un dimanche.

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

je vais revenir - (le guacamole) 5 Mar 2012 1:36 AM (13 years ago)


Fêter un anniversaire pour mieux s'échapper. Etre heureux d'être là encore puis disparaître.
Passer souvent sans laisser de traces. S'approcher, sentir, humer. Ne rien faire.

Peut être happée par le froid puis le soleil tellement doux (celui même qui illumine ma chambre à ce moment là), je n'ai pas vraiment cuisiné depuis longtemps. Des croque-monsieurs (beaucoup) et plusieurs fois le même gâteau au chocolat.

En dehors, des enfants, plein d'enfants avec qui on se raconte des histoires, on écrit, on dessine, on grave. Je suis aux anges - mais toute leur énergie m'épuise un peu, jusqu'à ce que, le soir, je suis infiniment séduite par des coquillettes au jambon. Je pense que vous vous passerez de la recette, non?
Les dessins de chevaliers ou de mante religieuse rapportés précieusement à la maison consolent tous les manques, surtout accompagné de crème au chocolat.

La suite, des valises à faire qui nous font rêver - et nous rendent terriblement impatients.
Des valises déjà défaites qui n'ont pas été semblables à celles imaginées. C'est un peu triste, mais c'était beau quand même. Je vous le montre une prochaine fois. Avec des raviolis, j'espère!

Pour cette fois, pour revenir doucement sans faire trop de promesses, une recette simplissime pour laquelle l'amoureux et moi nous sommes battu. C'est drôlement bon le guacamole.



GUACAMOLE
pour un bol, 2 amoureux et un bon pain grillé

1 avocat
1 petite c. à café de ketchup
1 pincée de sel
1 pincée de curry
1 filet de jus de citron
1c. à café de philadelphia (facultative, mais agréable)

Ecraser l'avocat à la fourchette, avec les autres ingrédients. Manger rapidement, sur des tranches de pain grillé ou à la petite cuiller, un dimanche midi chaud et doré.

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

Happy b-day-blog... 19 Jan 2012 4:04 AM (13 years ago)



4 ans.
De gâteaux au chocolat. Plein. (vraiment plein)
De tartes salées. Et sucrées. Des tartes pour se rappeler, celles que l'on a partagé, celles qui ont été faites par les autres après...
De pâtes.
De voyages. De parfums de Japon. De gâteaux canadiens.
De dessins. Et de commandes.
4 ans de boîte à sardines...
Alors...
4 fois merci de lire en silence ou de laisser un mot.
4 fois merci pour les idées, les échanges, les rencontres.
4 fois merci pour d'autres prochains anniversaires...
A bientôt?

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

les matins de janvier sont tristes sans gâteaux au chocolat 12 Jan 2012 9:26 AM (13 years ago)


Depuis le nouvel appartement, les choses ont changé. Je ne peux plus vraiment regarder l'amoureux filer sur son vélo par la fenêtre, mais je profite du chat, de la chaleur toute neuve de la cuisine et des fois d'un dernier bol de thé avant de me mettre en route.
Parce que j'ai maintenant, un chouette bureau. Une pièce tout à moi, une bibliothèque pleine, de la place pour mes papiers, des pots pour mes crayons, un rayon de soleil pour mes dessins. C'est plutôt agréable. J'avoue.

Le retour des fêtes de Noël (et d'un nouvel an alsacien), les valises pleines -de cadeaux et de courage.
Les projets de décoration. Les photos de vacances qu'on voudrait accrocher.
Le canapé qui change de place souvent.
La nouvelle lampe.
Florence. Et puis Copenhague.
Les nouvelles bottines.
Les essais de gnocchis (et la sauce tomate de l'amoureux longuement mijotée).
Les hamburgers de mercredi.
Les commandes qui pleuvent (merci!)

Malgré nos réjouissances 2012, les matins froids de janvier passent mieux avec des parts de gâteaux au petit déjeuner. Et avec le café.
(gâteau tiré de chez loukoum°°°, en espérant en manger en vrai ensemble, bientôt...)

LE (presque) GÂTEAU AU CHOCOLAT BELLE-VUE (de christophe felder)
pour quelques matinées... et un moule à cake




3 œufs
125g de sucre (moitié blanc, moitié brun)
125g de chocolat noir 
10cl de crème liquide 
2c. à soupe de lait (végétal chez nous)
1 cuillère à soupe de farine
50g de poudre d’amandes

Préchauffer le four à 180°C
Séparer les blancs des jaunes, pour les monter en neige ferme, en y ajoutant le sucre (quand les blancs sont assez solides et que le fouet y laisse des traces). Réserver.
Au bain marie, faire fondre le chocolat avec le lait et la crème. 

Ajouter les jaunes d’œufs l'un après l’autre tout en remuant bien, puis ajouter la farine et la poudre d’amandes.
Incorporer délicatement les blanc d’œufs à la préparation au chocolat.
Verser dans un moule fariné en silicone (sinon, comme le dit Loukoum°°°, il vaut mieux beurrer ET fariner)

Cuire 35 minutes (le gâteau va gonfler puis retomber).
Démouler quand le gâteau a refroidit. Il se garde plutôt bien quelques jours (à couvrir ou emballer dans du papier alu).

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

les gaufres! (la recette de A.) 10 Jan 2012 9:04 AM (13 years ago)


Les lendemains de fêtes, elle garde plus souvent un goût amer de ne s'être jamais vraiment sentie présente au bon moment. Elle était pourtant là, avec ses parents et sa soeur, les cadeaux, le sapin tellement grand cette année qu'il s'approche du plafond, les biscuits que P. a préparé avec une ardeur qu'elle ne lui connaissait pas, quelques jours avant Noël.
Mais ce lendemain matin, elle se sent triste. Noël est passé sans qu'elle l'ai vu. Ou presque. Quelque chose comme ça, quelque chose d'un peu gris et brumeux. Quelque chose qui lui donne envie de pleurer.

P. est toujours forte pour redonner le moral. P. ne se laisse pas abattre aussi facilement. P. est gourmande. P. a mérité que l'on fasse des gaufres -cela faisait si longtemps!- et A. a accepté de donner sa recette. Je ne sais pas d'où elle vient, mais les gaufres étaient délicieuses.

LES GAUFRES DE A.
pour P. et quelques 16 gaufres à partager...




300g de farine
1sachet de levure
2 oeufs
50cl lait
1 pincée de sel
60g de sucre (à équilibrer avec sucre vanillé)
100g de beurre fondu


Mélanger la farine, le sel et le sucre, puis ajouter les oeufs, le beurre fondu. 
Dans un bol, diluer la levure dans un peu de lait tiède, puis ajouter au mélange.
Laisser reposer 2h près d'un radiateur.
Cuire!
La soirée gaufres fut douce et chaleureuse. Ils ont beaucoup rit devant la table pleine de pots de confiture et de crème de marron, se sont disputés les premières avant de capituler devant un peu trop de gourmandise. 
C'était bien chouette -et il fallait le raconter ici, non?
(d'ailleurs, bientôt, une recette de gâteau au chocolat -il fut parfait la semaine dernière, pas trop fort mais chocolaté, bref, je le garde précieusement... )


& a happy 2012!

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

où je suis chez moi (les muffins butternut & amandes) 12 Dec 2011 6:33 AM (13 years ago)




Il y a aurait plein de choses à dire.
La semaine de travail intensif pour finir ça. Qui m'a empêché d'aller patiner, d'assister au concert, de voir ce que le cinéma nous réservait, depuis tout ce temps.
La semaine de travail qui donne l'occasion à l'amoureux de cuisiner, des lasagnes poireaux-saumon, un risotto aux champignons mais aussi une mousse au chocolat bien aérée mais chaleureuse et corsée et des muffins à la butternut (car chanceux que nous sommes, avons un maraîcher qui en vend des terribles, au goût sucré, sentant la noisette et le marron -terrible, quoi...)


MUFFIN BUTTERNUT & AMANDES,PRESQUE COMME CHEZ JAMIE
pour 12 muffins (& devenir gourmands en hiver)


400g de butternut cuite, réduite en purée pas trop liquide
300g de sucre bond
4 œufs 
1 pincée de sel
300g de farine T110
½ sachet de levure chimique
1 poignée de amandes concassées 
1 cuillère à café de cannelle en poudre
1 petit suisse (60g)



(l'amoureux a cuit la butternut, mais jamie l'utilise cru -ce qu'il faudra qu'on essaye, en vrai!).


Mélanger la purée de butternut avec le sucre, les œufs, le sel, la farine, la levure, les noisettes et la cannelle. Mélanger bien puis ajouter le petit suisse.
Garnir des moules à muffin avec la préparation. 

Cuire 20min (vérifier que la cuisson est bonne : la pointe d'un cure-dent plantée dans un muffin doit ressortir propre et sèche.)
Laisser les muffins refroidir sur une grille. 


A manger entre mars et avril (en découpant des fleurs et imaginant les motifs sur la jupe de la grand mère) ou à partager avec des (presque) parfaits inconnus qui aiment parler cuisine...

Il y a le sapin de noël qui a trouvé sa place dans le nouveau chez nous. L'odeur si particulière quand on entre au salon, les guirlandes et les bougies. Devenu l'endroit préféré pour lire (même si j'ai du mal à me fixer sur quelque chose... des conseils seraient les bienvenus!)

Bientôt, la cuisine qui va se remplir de petits biscuits... Cette année, uniquement nos préférés : les zimsterne, les vanille kipferl, les brunsli et pour un peu de nouveauté, les bouchées aux noix et chocolat...

Et puis...
Ils sont terminés, prêts à être envoyés...


Pour commander, voir le mode d'emploi juste là!

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

coming soon... 2 Dec 2011 12:42 AM (13 years ago)

Comme tous les ans, les calendriers 2012!
Il est en cours de finitions et j'espère très fort qu'il vous plaira...



Pour commander, c'est comme d'habitude, en envoyant un petit mail à bulle.fou@laposte.net,
en précisant le nombre de calendriers et votre adresse!
Les envois seront fait à partir du 15 décembre.
Le prix est de 15 euros + 2 euros de frais de port.

En attendant des recettes de gâteaux, de soupe bien hivernale ou de crèmes au chocolat...

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

l'amoureux, lui cuisine toujours 23 Nov 2011 7:50 AM (13 years ago)




(parc de la tête d'or, été 2011)

Le dimanche soir, après s'être baladé dans les rues désertées et qu'il a fait si froid, il est toujours celui qui propose un thé en rentrant. Il prépare un joli plateau, les deux tasses du service japonais, la théière offerte pour un anniversaire d'il y a longtemps, maintenant.
Des fois, même, il sort chercher deux belles pâtisseries (une tarte au citron pour moi, pour lui, ça dépend souvent de son humeur) qu'on mange en écoutant les derniers CD qu'il voudrait acheter.

Les soirs où je rentre plus tard (même si c'est rare), la cuisine est toujours allumée, il y fait chaud et le four aussi. En sort, des lasagnes au saumon, du potimarron rôti comme je l'aime, une tarte aux champignons (un délice).

Les fins d'après midi pressées où je n'arrive pas à finir mon travail, il apporte un petit bol de biscuits apéro (qui doivent être les seuls que j'apprécie, au thym et à l'huile d'olive) ou des petits dés de comté, pour m'encourager -ou me faire patienter, selon l'horaire- avant de disparaître pour préparer le dîner. J'adore entrer dans la cuisine pleine de buée, deviner ce que peuvent être ces effluves, découvrir l'assiette si bien dressée. Et goûter.

Les jours où il rêve de hamburger maison.
Ou de pâtes au pesto.
Ou quand le retour du marché  tardif lui donne le courage de faire une soupe simple et parfumée de haricots blancs (tout frais). Ne me dites pas que j'ai de la chance. Je le sais déjà...

PETITE SOUPE DE HARICOTS BLANCS & SAUMON GRILLE AU WASABI
juste pour 2, (fois 9, pour nous)




100g de haricots blancs
1 gousse d'ail
1 feuille de laurier
un filet d'huile d'olive
un peu de lait (facultatif, pour détendre la soupe si besoin)
sel, poivre


2 filets de saumon sans la peau
1c. à soupe de sauce soja
1c. à café de jus de citron
1 filet de sirop d'agave
1c. à café de wasabi
quelques noisettes


Faire bouillir de l'eau. Mettre les haricots blancs dans une casserole, bien les couvrir d'eau bouillante, ajouter l'ail et la feuille de laurier et laisser cuire 30min (si vos haricots sont frais, sinon, se fier aux indications sur le paquet). 


Pendant ce temps, préchauffer le four à 200°. Placer les 2 filets de saumon dans un plat, les arroser avec le mélange sauce soja, jus de citron et sirop d'agave. Mettre au four (quand celui-ci est chaud) et laisser cuire environ 10 min (selon l'épaisseur de vos pavés).


Faire griller les noisettes dans une poêle, à sec. Les hacher grossièrement.

Enfin, mixer la soupe, assaisonner,  détendre avec un peu de lait (à vous de voir, j'aime qu'elle reste assez épaisse. Servir dans des assiettes creuses, déposer le filet de saumon sur la soupe, puis les noisettes, saupoudrer de wasabi, un peu d'huile d'olive et manger... 




(B&B)

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

(bruncher le mardi) 8 Nov 2011 12:10 AM (13 years ago)

(granola amandes, noix de pécan, graines de courge et pépites de chocolat)

(scones au potiron à tartiner de chèvre frais)

(buns miel avocat -chez cléa)

(salade mâche, vinaigrette au sirop d'érable)

(cake comme un croque monsieur - chez loukoum°°°)

(petits cake à la vanille végétaliens - recette oubliée)

 (poires pochées)

(salade d'orange à la cannelle simplissime)

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

où je suis (les tartelettes de l'amoureux) 27 Oct 2011 8:33 AM (13 years ago)

(m. me manque)


Elle vit dans un monde imaginaire. Elle ne sort jamais -sauf quand elle est vraiment obligée- et préfère son fauteuil près de la fenêtre que n'importe quelle soirée dehors avec du monde, du bruit, des étincelles. Elle voudrait sa vie calme, lisse, reposante. Une vie qui laisse de la place pour tout ce qu'il y a à l'intérieur. Ce qui est vraiment important pour elle. Ce qui ne se voit pas.


Elle pourrait rester des heures à compter les gens qui passent sous son balcon, comme si chacun d'entre eux avait quelque chose à lui dire, quelque chose de silencieux, de précieux. Qui comprendrait que l'on apprend à connaître les autres, aussi en les regardant?


Sa vie du dedans est bizarre. A la fois triste et belle, pleine de regrets et d'envies, de souvenirs et de chimères. Une vie à elle banale -c'est du moins ce qu'elle pense, et la solitude ne fait que renforcer ça. 


Des photos de la mer, des rêves réalisés placardés aux murs pour ne pas oublier que cette vie peut exister, en essayant un peu. Et puis elle se replonge là, au fond, au plus loin. Qu'on ne vienne pas la chercher. Des fois, elle n'est plus là. Une absence discrète. Pour mieux revenir.
Elle n'aime pas sortir. Elle aime voir les autres, de loin. Les entendre parler d'eux, de ce qu'ils sont, de ce qu'ils font. Ca la rassure. 


Dans la réalité, l'amoureux fait des tartelettes -il cuisine encore un peu, surtout des pâtes pour mon plus grand bonheur- qui ont convaincu tous les goûteurs. Il fallait bien partager ça, non?


LES TARTELETTES DE L'AMOUREUX
pour 12 tartelettes environ (ça dépend de la taille de vos moules, évidemment)






pour la compotée : 
2 oignons
1 poire bien mûre
un peu de sucre
1 belle c. à soupe de confiture de chardonnay 
du chèvre mi-sec (ou de la bûche)
une noix de beurre
sel, poivre


Eplucher les oignons, les émincer et les faire revenir dans une poêle avec un petit peu de beurre.
Eplucher la poire, la tailler en petits dés et l'ajouter aux oignons. Faire revenir encore 1min puis laisser compoter sur feu doux, avec un voile de sucre et un peu d'eau.
Quand la compotée a réduit, ajouter la confiture (et encore un peu d'eau si c'est trop épais) et prolonger la cuisson jusqu'à ce que le mélange ait la consistance d'une confiture.
Réserver.


Pour la pâte :
Préparer une pâte à tarte sur ce modèle : 
60g de farine complète
30g de flocons d'avoine
2 c. à soupe d'huile d'olive
un peu d'eau

Préchauffer le four th.7.
Froncer les moules à tartelettes. Précuire 5min à 180°.


Garnir les fonds de tartes avec le confit oignon-poire. Déposer une rondelle de chèvre mi-sec et remettre au four pour 5-6min. Manger autour d'un verre, des gourmands curieux, des gens qu'on ne connait pas -mais ça va venir-, des enfants qui jouent (et qui de toute façon, préfèrent les chips dans des assiettes en carton).

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

Les poires pochées (reviens vite, s'il te plait) 26 Oct 2011 6:36 AM (13 years ago)

(île de ré, 2010)

Un manteau gris, les cheveux dans les yeux. Elle avait oublié ce que c'était, la plage en octobre. Le vent qui glace, l'odeur de l'eau, les grains de sable qu'elle ne sent pas entre les doigts de pied. Etrange. Voilà ce qu'elle pense de la plage, en octobre. Froide, bleue grise et piquante, la mer comme une soie fine qui tremblerait avec le vent.
C'est beau, elle se dit en frissonnant, mais quand même, il fait vraiment pas chaud.


La chambre où elle dort ces derniers jours est au dernier étage d'une grande maison traditionnelle. Propre et bien aménagée, elle n'a pourtant pas osé sortir ses affaires de la valise pour la faire sienne durant cette semaine. Tout est resté plié soigneusement, et la pièce a gardé son caractère anonyme qui lui convient. Murs clairs, lit en bois sombre, rideaux blancs. Seuls le bureau et le fauteuil semblent lui avoir "appartenus" (elle a beaucoup écrit dans son carnet -quelques cartes postales aussi- et rêvé dans le fauteuil tout doux -velours gris foncé et accoudoirs très travaillés). Chaque soir, elle a aimé plonger dans sa profondeur moelleuse -idéalement situé à côté de la fenêtre.

Le matin, après un petit déjeuner copieux comme ils savent bien le faire, ici, elle a refermé sa valise et refait le lit, pour la dernière fois. Il était temps d'y aller -déjà, enfin, elle ne savait plus très bien- pour retrouver son chez-elle, ses meubles, le parquet qui vit et ses dessins encadrés, son canapé et la rue, vue de la fenêtre de la chambre. Rentrer.

Au retour, il y aura dans la cuisine, deux jolies poirées pochées, un sirop aux épices sirupeux. Comme un bienvenue. Et elle a souri.


POIRES POCHEES AUX EPICES
pour 5 poires qui attendent (déjà) noël

5 poires
750ml d'eau
350g de sucre
1c. à café d'épices à vin chaud (un mélange de clou de girofle, gingembre et muscade)
1 petit bâton de cannelle
1 étoile d'anis



Mettre l'eau et le sucre dans une casserole et porter à ébullition. Baisser sur feu doux et ajouter les épices, puis les poires. Laisser cuire environ 20-25 min (selon la taille de vos poires) en les tournant régulièrement.
Quand les poires sont cuites, les ranger dans une boite hermétique et les couvrir du sirop filtré. Entreposer au frais pour 1 nuit.
Le lendemain, on peut préparer des biscuits au gingembre ou des miettes de crumble pour accompagner. Ou les manger comme ça, arrosées du sirop doré.

(une pensée rose, pour C.& sa tribu...)

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

j'avais promis (gâteau de la reine élisabeth) 2 Oct 2011 8:49 AM (13 years ago)


Québec. Le temps est doux, le ciel s'est doucement teinté d'un bleu-gris profond, laissant la ville s'assombrir avec élégance. C'est beau. Après une longue balade sur le plancher poli de la promenade dufferin, nous retournons dans le centre ville pour dîner. C'est dans un tout petit café d'à peine une dizaine de table qui propose de quoi se restaurer agréablement à moindre coût, que l'on s'arrête. Les murs sont  en bois brut et clair, j'aime le joli papier glacé transparent aux motifs végétaux que la serveuse dépose devant nous -et qui sert de set de table!- et la carte qui décide déjà du dessert (un gâteau au fromage, évidement). L'amoureux est, dans ces moments-là, toujours un brin plus aventurier que moi. Entre le cheesecake et le petit fromage blanc, il choisit le gâteau de la reine élisabeth bien que rien de puisse nous aiguiller sur sa composition. L'amoureux est un aventurier...
Après une soupe de panais (servie accompagnée d'un petit pain croustillant et de beurre) et p'une part de pizza généreuse, on nous apporte les desserts, dans deux jolies assiettes blanches. Le cheesecake est très bon, la croute assez fine, la garniture moelleuse et peu sucrée. Le gâteau de la reine élisabeth se présente en part presque grossière, un gâteau brun, assez épais et dissimulé sous un glaçage ( où l'on devine des zestes d'oranges). Première bouchée, silencieuse - et surprenante, ce gâteau étant servi chaud- fait sourire l'amoureux. Visiblement, c'est bon.

Les fins gastronomes que nous sommes (...) n'ont pas su reconnaitre le délicat parfum de la gourmandise royale. Ce n'est qu'au retour, habitée par l'urgence de retrouver ce goût de là bas, que la réponse s'est trouvée : ce gâteau est principalement constitué d'un mélange de dattes. On comprend mieux sa couleur brune, sa texture riche et moelleuse, son parfum presque miellé.
C'est ici que j'ai trouvé ce qui me semblait être le plus proche de ce que nous avons mangé à Québec. Sans noix de coco, sans litre d'huile, sans raisins secs. Plus simple.



GÂTEAU DE LA REINE ELISABETH,
pour tout un tas de goûter, de journées à la neige, de thé après le magasinage hivernal

250 ml dattes hachées grossièrement 
250 ml d'eau bouillante 
1 c. à café de bicarbonate 
375 ml de farine 
1 pincée de sel1 oeuf 
65 ml de d'huile et de crème d'amande mélangées (ou la même quantité de beurre)
200 ml de sucre 




Préchauffer le four à 180°.
Mettre les dattes dans un bol avec le bicarbonate et l'eau bouillante.
Mélanger la farine, la levure et le sel. Réserver.
Dans un autre bol, battre l'oeuf, puis ajouter le mélange huile-crème d'amande et le sucre. Bien incorporer (la pâte doit être lisse). Ajouter la pâte de dattes et le mélange de farine, bien mélanger.
Verser l'appareil dans un moule à gâteau beurré et fariné (le notre fait 14x8) et laisser cuire 25 à 30 min.
Manger chaud, de préférence, avec un thé brûlant (ou un verre de lait frais, si on préfère) en écoutant les bruits de l'automne (et les feuilles tomber)


Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?

M. (Québec & co) 6 Sep 2011 4:23 PM (13 years ago)

Reprendre l'avion pour traverser l'atlantique m'a paniqué quelques secondes (et les jours d'avant aussi). Et puis finalement, rien. J'adore la vue des hublots, la couche de nuages moelleuse, les terres découpées, sillonnées, colorées tout en délicatesse de vert doré, de brun dilué, de jaune passé.


Après un départ de Paris pluvieux, l'atterrissage à Montréal sous le soleil était deux fois plus joyeux.
La traversée de la ville en bus avec le chauffeur le plus sympa du monde nous a doucement glissé dans l'ambiance. Réjouissante arrivée sur le sol canadien, jusqu'à l'hôtel plus chaleureux et accueillant que ce que l'on avait pu imaginé.
Les rues de Montréal sont jolies (les maisons sont très souvent équipées de jolis escaliers-terrasses aménagées et décorées) et bien arborées. Le centre ville est passé un peu inaperçu tandis que le vieux port et sa balade verdoyante m'a beaucoup plu. Le saint laurent est immense et majestueux, d'un bleu profond et velouté.
(sur le vieux port)

Nous avons beaucoup marché boulevard saint laurent, remonté, descendu, coupé à travers les rues du mont-royal, saint viateur, apprenant à se repérer (est-ouest... tant les rues ici sont longues...), découvrant en vrai les promesses d'une parisienne généreuse en bonnes adresses.

La montée du mont-royal reste marquée par l'énergie des montréalais (qui grimpent au pas de course, encombrés de poussettes, à cloche-pied, chargés de poids ou d'élastique à tendre) alors qu'une montée tranquille ne m'a pas épargné une suée excessive. La vue d'en haut est une récompense -c'est vraiment beau!- et la descente accompagnée des écureuils aussi...

Montréal grouille de cafés où je pourrais passer ma vie (j'adore ça -regarder les gens vivre dans les bistro, si vous aviez oublié...) au charme un peu désuet mais toujours jolis, un peu foutraque ou bricolé, pas cher et sympathique.Nous sommes surtout retourné au Laïka (les montréalais n'ont pas tari d'éloges quand à la qualité des plats servis) où nous nous sommes laissés bercés par la vie montréalaise. Ecouter de la musique, boire des bières et... jaser avec les québécois. Les soirées ont de quoi être chouettes...













Le départ de Montréal nous a rendu un peu nostalgiques -et Québec à suivre avec un avant (mauvais) goût d'Europe.
Le vieux quartier ressemble à des villages français, des ruelles pavées, des boutiques de souvenirs oubliables, et même si c'est mignon, il est difficile d'être séduit. Pour l'instant.

(rue du petit champlain)

Nous mangeons très bien dans un petit restaurant à la lisière du quartier saint Roch, le café du clos penché qui sert une délicieuse soupe carotte-potiron, quenelle de fromage frais et tomates séchées avec quelques croutons juste bien aillés. La suite, une belle assiette de risotto à la betterave et aux blettes crues (mais pourquoi ai-je pris ça?) fini par me plaire -il faut s'habituer au parfum un peu terreux de la betterave, mais l'accord avec les feuilles de blettes qui fondent sous la chaleur du risotto, recouvert généreusement de parmesan fonctionne (et c'est bon, vraiment).
Le soir, c'est un dessert (dont il va falloir parler ici) qui emballe l'amoureux. C'est épais, moelleux, très parfumé et servi chaud. Ce n'est qu'au retour que j'ai su de quoi il était fait -et j'espère y regoûter bientôt...
C'est encore le fleuve qui achève de me réconcilier avec Québec : la promenade du gouverneur sous la lumière d'une fin d'après midi et sa lente traversée de bateaux...

(depuis la promenade des gouverneurs)

Nous avons quitté Québec pour la plus belle étape du périple, de l'autre côté de la rivière Saguenay. Ceux qui connaissent savent ce que nous sommes allé voir...

Un camping juste au bord de l'eau et des rives magnifiques. C'est plutôt indescriptible -des rochers et un fleuve encore plus bleu, sombre, infini- et un spectacle magique de voir des ailerons -et même la queue- de baleines sortir de l'eau. C'est juste assez incroyable pour y passer la matinée (et se lever à 6 heures). 
Reste à faire demi-tour pour re-décoler de Montréal...
La suite -et les adresses,si ça vous dit!- dans un prochain billet (et la recette du gâteau)...

Add post to Blinklist Add post to Blogmarks Add post to del.icio.us Digg this! Add post to My Web 2.0 Add post to Newsvine Add post to Reddit Add post to Simpy Who's linking to this post?