Le pouvoir poétique des mots View RSS

Je vous présente quelques poèmes qui expriment ma vision de la bête humaine, du phénomène humain et un certain regard sur notre petite planète bleue plus que jamais menacée. Ma formation philosophico-théologique me fait aborder de graves questions existentielles, mais je manie parfois l’humour.
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Mes poèmes 17 Feb 2023 5:43 AM (2 years ago)

Par Jacques Rancourt

Voici les titres de certains de mes poèmes :

1.
Tempête cérébrale
2.
Reconfiguration totale
3.
Francophone
4.
Myrtilles
5.
Quand la poésie se mêle d’astrologie
6.
Rêve humaniste
7.
Dodge Caravan
8.
Les pêcheurs du lac Gorgotton
9.
Nostalgie voltairienne
10.
Sept mots bafoués
11.
Culpabilité
12.
Du bisse au jardin d’Éden
13.
Enfants de la vie, enfants de l’avenir
14.
L’enveloppe brune et les examens
15.
Être
16.
Léthargie bénéfique
17.
James Douglas Morrison
18.
Héroïne maudite
19.
Toi, mon amour
20.
Mon amour
21.
Soleil
22. Quand l’amour s’éveille
23.
Les maudits mots
24.
Naissance
25.
Toujours les armes, jamais la sainte paix
26. Évelyne
27. Point Oméga
28.
Je promets, je promets…
29.
Refaire le monde
30.
La marche des femmes
31.
Dissidence
32.
L’oasis ignorée
33.
Tentative de dialogue avec Dieu
34.
Bonheur
35. L’argent
36.
Tu seras ta propre muse
37.
Cette fête du travail
38.
Petite Florence
39.
Portugal
40.
Belle étincelle
41.
Partir
42.
Oracle de Delphes
43.
Bartavelle de Delos
44.
Prendre le large
45.
Je suis ou je ne suis pas
46.
La fausse déesse
47.
Retour à la maison
48.
Simplicité xyloglotte humoristique
49.
Déserte et désertée
50.
Ainsi hoquetait mon épinette agonisante
51.
Sous observation
52.
Salon funéraire
53.
Revenir ou rester là
54.
Un couple énigmatique
55. Jardinage mémoriel

56. Ton visage en souvenirs
57. Le fondamentalocanthrope
58. Le bushocanthrope
59. Le mythe de la femme
60. Lutte qui dure ou fin d'un rêve
61. Émotions retardataires
62. Le traître
63. Le théocanthrope
64. Le point G
65. Le potinocanthrope
66. Le cadavrocanthrope
67. Le rancourtocanthrope
68. Le cellulairocanthrope
69. Le hérouxvillocanthrope
70. Mots d'un vieil amoureux
71. La rose
72. L'irréelle
73. Immanensité océanique
74. Monologues d'une bête humaine exténuée
75. Monologues de l'aliénation d'un autre temps

76. Monologues d'un corps en décrépitude

77. Monologues d'une bête humaine pacifiée
78. Monologues de la solitude
79. Le misocanthrope
80. Solitaire et solidaire
81. Baisers maudits
82. Botero et la comédie humaine
83. Quand arrive l'oubli
84. Dialogue cordial
85. Monologues de la Petite Sirène
86. Le politicocanthrope
87. Monologues d'une Saoudienne kidnappée et violée
88. L'oasis de la conscience
89. L'heure avance et recule
90. Monologues d'un agonisant
91. Vagues
92. Vues d'ici
93. Chevauchée inimaginable
94. Implacable entropie
95. Monologues de la libération consciente (1)
96. Monologues de la libération consciente (2)
97. Monologues de la libération consciente (3)
98. Monologues de la libération consciente (4)
99. Infatigable monologuiste
100. L'impossible rencontre
101. Incompréhension humano-divine
102. Commentaire luciférien
103. L'arsource
104. Retour à la vie du trouvère amoureux
105. Quelques touches de clavier
106. Poisson d'avril
107. Une envie irrésistible
108. Déflorée
109. Que me veux-tu?
110. Démarque-moi
111. La patinoire interdite
112. La journée du cochon
113. Le boisé magique
114. Ce mal de vivre
115. Si je t'écoutais
116. Amazonie
117. Je te quitte
118. J'arrive
119. Sans toit et sans toi
120. Edgar la prune
121. Une tige enfourchée par la rose
122. Monologues d'une tige
123. Glande prostrée
124. La chimèrocanthrope
125. Entre le délire et la poésie
126. Tête entêtée
127. Merveilleuse veilleuse
128. Aujourd'hui, dès midi...
129. Le mois de mai
130. Migraine
131. La minoune
132. Édith Piaf
133. La maison dévoilée
134. Neige printanière
135. Elle, la mythique
136. La Complainte du Boeuf
137. La Complainte d'une Vache abandonnée
138. La Complainte d'un Veau orphelin
139. Le paradis des animaux
140. Des animaux aux humains
141. Pluie et puis
142. Limpidité exténuée atténuée éternuée
143. Laura
144. Inconsolable voisine
145. Deux urnes dans le même mausolée
146. Une céleste surprise
147. Une révolution céleste
148. Le temps de la profondeur est venu
149. Souvenirs sélectifs du paternel
150. Mots coincés
151. Le nouveau quai du Gorgotton
152. Une bouteille à la mer
153. Elle n'est plus là
154. Plongeon rétro
155. Conjurer le vide pathétique
156. Le fruitage divin de Dawn
157. Magnifique Morgan
158. Une beauté espérée
159. Les ours de Florence
160. Sentier
161. Souvenirs engrangés
162. Regard chevalin
163. Le trophée du pêcheur
164. Paris Hilton
165. La musique de l'espoir
166. Moonlit-Masquerade
167. Stella de oro
168. Smoky Mountain autumn-b
169. Voilée fatiguée
170. Jambe dévoilée
171. Sous la burka
172. Au bout du tunnel
173. Au bord de la clôture
174. Confidences d'une tortue
175. Chance Encounter
176. Petite culotte
177. Il n'est plus ici
178. La Fontaine de Tourny
179. Laisse-toi aimer
180. Intrus
181. Mots de tendresse
182. Elle me disait
183. Il me disait
184. Première heure au paradis
185. Deuxième heure au paradis
186. Troisième heure au paradis
187. Jelena
188. Quatrième heure au paradis
189. Dernière heure au paradis
190. Trêve ou crève
191. Ce mal qui ronge
192. Britney Spears
193. Petit voilier
194. Vestiges d'enfance
195. Monologues d'un lac nordique
196. Junte birmane
197. Call mythique
198. La retraite vue comme une béatitude
199. Soeur Saint Théonas
200. Octobre québécois
201. Juliette éphémère
202. Extrême-onction
203. Dans cinq jours
204. Vers la sagesse
205. Déshabille-moi
206. Rhabille-moi
207. Monologues d'une langue maltraitée
208. Monologues d'une sexagénaire
209. Solitude océane
210. Cette froideur hivernale
211. Étapisme humain
212. Un sens à la vie
213. Monologues d'un Cardinal
214. Carré amoureux
215. Une main indigne
216. Fraternité évelynienne
217. Ah comme la neige a tombé
218. Défaire et refaire
219. Sentier des Gorges de la Rivière Pozer
220. Pas encore
221. Oui encore
222. Souvenirs victoriens
223. Le courage de la désespérance
224. La marche vers l'absolu
225. Le rocher de Sisyphe
226. Apogée désertique
227. Rien n'est tabou pour le poète
228. Après l'acmé
229. Saurais-je un jour
230. Le droit à la tristesse
231. Un torride quickie comme cookie
232. Punta Cana
233. Occasions ratées
234. S'il fallait
235. La comédie humaine
236. Et si le poète
237. Rien de moins rien de plus
238. Capucine
239. L'amour aux temps des sucres
240. Des glaçons comme un affront
241. Lever les yeux vers le ciel
242. Une étoile rêvée
243. La mystérieuse inconnue
244. Qui dit Guy
245. Être femme en Arabie Saoudite
246. Libre malgré l'autre
247. Au pied de son arbre
248. Une vache de leçon
249. Poissons-scies
250. Les poissons de la Pozer
251. Le relief de tes hanches
252. Du sommeil au silence
253. Le temps qui passe
254. Derrière une étoile
255. Lembranças brasileiras
256. La recherche du bonheur
257. Sevrage existentiel
258. Si j'étais Julie Couillard
259. Prière matinale à l'Inconnu
260. Dilemme
261. Minimalisme
260. Les mauvaises herbes
261. Récidive salutaire
262. Vivement un rivage
263. Âgé ou vieux
264. Le chant d'amour du taureau
265. La pause tendresse
266. Gouttes de névrose
267. Jeu de passe passe
268. Panne
269. Le soleil derrière les nuages
270. Premier jour d'école
271. Liberté
272. Le Stéphanocanthrope
273. Trois mètres de liberté
274. Onondaga libéral
275. Nuit d'octobre
276. Theos et Théodore
277. Des brutes
278. Truisme
279. Des cruches et des urnes
280. Si peu
281. Si vieillir...
282. Deux solitudes
283. Vacheries justifiées
284. Sapin des fêtes
285. J'ai compris le pourquoi des guerres
286. Elle est venue
287. Bernard Madoff
288. Un flacon de flocons
289. Tempête et fête
290. Évanescence
291. Miaulement efficace
292. Une maîtresse incontournable
293. Quand le temps se fait attendre
294. Impuissante face au destin
295. Voyance 2009
296. Une réponse à venir
297. Voyage intérieur
298. L'innocence d'une fillette
299. Terreur et jaseurs
300. Offrandes nocturnes
301. C'est ça qui est ça
302. Olinda
303. La chaleur éphémère
304. Tibériade
305. Elle nous mène et je l'emmène
306. Regarder autrement
307. Dicomel
308. Côté sombre masochiste
309. LUI
310. De l'enfermement à la détestation
311. La colombe et le corbeau
312. Poétique amoureuse
313. Avancer et reculer
314. Ma fleur bien-aimée
315. Incomparables amitiés
316. Elle me disait
317. Minuit moins cinq
318. Mont Thabor
319. Taper sur le clavier
320. Notre chambre rose
321. Tes deux visages
322. Aspire et soupire
323. Dom José Cardoso Sobrinho
324. La dérive
325. Dom Helder et Dom José
326. Miséricorde mon oeil
327. Rappels salutaires
328. La petite forme du poète (1 à 6)
329. La petite forme du poète (7 à 12)
330. La petite forme du poète (13 à 18)
331. La petite forme du poète (19 à 24)
332. Gouttes de rosée
333. Fleur céleste
334. La caverne de Platon
335. Rut printanier
336. Vierge flouée
337. Gorgotton
338. Monologue masculin
339. L'amour
340. Délaissée
341. Tu regardes
342. Marée basse
343. Une certaine litanie pessimiste
344. Une certaine litanie optimiste
345. Revenir sur terre
346. Le mystérieux dimanche
347. Ce ciel trop proche ou trop lointain
348. Lysimaque cou d'oie
349. Confidences humano-bernachiennes
350. Monologues d'un Cyberprofesseur
351. Cette langue française
352. Un art de vivre
353. Vélo crucifiant
354. Il est incroyable
355. Morale amorale
356. Théofanatisme injecté
357. Toujours plus ou toujours moins
358. Lire et délire
359. Compte à rebours
360. L'Action de Grâces
361. Le temps attaque la poésie
362. Le poète se moque du temps
363. Boulgour amoureux
364. Quant tout s'efface

365. Comme je t'aime
366. La positivité 2010 du poète
367. Haïti, la perle dévastée
368. Escapade mythique
369. Triste neige
370. Divines contemplations
371. La maîtresse et son cochon
372. Mots de terre
373. Devenir zen
374. Liberté arabe
375. Évelyne
376. Anthropomorphisme
377. iPad-moi, je t'en supplie
378. Mon ami le cheval
379. Le clavier
380. Stabbat Jacobus
381. Seul sur un banc
382. J'ai besoin de neige
383. Le bonheur selon Louis-Félix
384. J'ai besoin de soleil
385. Mon inséparable tablette
386 - Espèce humaine en détresse
387- Nostalgie odorante
388- Le temps n'est pas à rire
389- Denis mon frère
390- Les chemins inconnus
391- À l'ombre de ma belle Andrée
392- Seul dans le même décor
393- À travers mes yeux
394- L'inutilité de ce qu'on croit important
395- Une poignée de porte rebelle
396- Le diaporama d'une vie
397- Au pays des souvenirs de mon père
398- Comme si tu étais là
399- J'ai souvenir encore
400- Espoir de l'aube
401- Les versions successives de moi-même
402- L'inoubliable amour
403- Comme une fleur
404- Un amour éternel
405- L'art d'être grand-père
406- Vieillir, c'est un art
407- L'horreur des guerres
408- Le trésor de l'amitié
409- Ma compagne nostalgie
410- Un sens à ma vie
411- Je rêve d'un monde meilleur
412- Ma planète a besoin d'amour
413- Tendre la main
414- Cette femme que j'ai tant aimée
415- Quand ma fin surviendra
416- Une promesse envolée
417- Un certain trouble de l'être
418- Celui dont je tais le nom
419- L'être fluide
420- L'importance du doute
421- Ma vie accomplie
422- Amour et connaissance
423- Sublime Francine
424- En route vers la lumière
425- Un séjour inoubliable
426- La poésie du quotidien
427- Mots de tendresse pour un frère
428- Doux rappel d'un amour éternel
429- Quand je rêve à ce jardin secret
430- Toujours cette quête

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Quand je ne serai plus là 7 Jan 2022 11:05 AM (3 years ago)

 








Un jour viendra où je ne serai plus là

Pour témoigner de cette vie d’avant

De cette vie  de misère et de dénuement

Où tout manquait pour mes ancêtres

 

Ce père malade à trente ans faute de soins

Par négligence ou par omission et ignorance

Cette mère aidante qui jour après jour

Tenait la maison à bout de bras toujours enceinte

 

Temps jadis sans médias sociaux sans iPhone

Seul une vieille radio tonitruante et ronronnante

Qui annonçait les décès à heure précise

Et ce vieux téléphone qui colportait les rumeurs

 

Eh oui ce monde d’antan est enseveli dans l’oubli

Moi bientôt octogénaire je ne serai plus là

Pour dire à mes petits-enfants que bel et bien

Il en fut ainsi aux temps de ma jeunesse lointaine



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Un cri qu’on ne veut pas entendre 10 Dec 2021 3:01 PM (3 years ago)

 


Il y a ces cris dans le désert

Il y a ces cris dans la nuit

Il y a ces cris d’outre-tombe

Il y a ce cri de ma petite fille

 

Ce cri je l’entends comme une complainte

Ce cri qui traverse notre espace sidéral

Ce cri qui surgit du plus profond des abîmes

Ce cri qui nous garroche tout son désespoir

 

Qu’avons-nous laissé à cette petite fille

Qu’avons pu faire à cette petite planète

Comment l’avons-nous si massacrée

Comment l’avons-nous si peu respectée

 

Hélas ma petite fille hurle sa colère

Une planète polluée massacrée asséchée

Elle cherche une forêt où s’abriter

Les ruches sont vidées de leurs abeilles

 

Elle n’ose plus se baigner dans nos lacs et nos rivières

Elle voit les glaces de l’Arctique fondre

Elle voit les forêts brûler

Elle voit des pluies torrentielles tout dévaster

 

Et nous ses grands-parents nous sommes morts

Quel héritage merdique nous lui avons laissé

Elle aura une planète à restaurer

Elle saura trop bien ce que nous lui avons laissé.

 

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Le Père Noël : quinze ans après 6 Dec 2021 2:56 PM (3 years ago)

 


Je m’étais servi de ce personnage

Il y a quinze ans

Pour dénoncer le mercantilisme

Entourant les festivités de Noël

Et  jeter un regard critique sur les maux

De cette époque

 

À cette époque Harper était à Ottawa

Bush était à la Maison Blanche

Force est de constater si vous relisez

Ces péripéties écrites il y a fort longtemps

Que notre planète est encore secouée

Par de nombreux et tristes maux

 

Je n’ose pas trop les énumérer

Pour ne pas vous plonger

Dans une profonde dépression

Pandémie, réchauffement climatique

Sécheresse, inondations, désertification

Fausses nouvelles, violences urbaines

Écart de richesses, etc. etc. etc.


Je ne peux m’empêcher de reprendre

Ce qui était écrit dans le dernier épisode

Le fameux épisode où le Père Noël

A décidé de ne plus exister

 

« Les humains doivent se sauver eux-mêmes

Ils ne doivent plus compter sur un Messie

Le Père Noël représente la pensée magique

Le fameux coup de baguette qui résout tout

Encore une  fois le Père Noël comprend

Qu’il se doit de ne plus exister

Il ne fait que créer illusions et fumisterie

Le rêve ne supplantera jamais la réalité. »


Si vous voulez lire certaines des péripéties

De ce personnage loufoque, cliquez sur ce lien.

Il faut lire le tout au second degré.

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La campagne de mon enfance 2 Aug 2021 3:21 PM (3 years ago)

 


Je me suis promené en vélo dans la campagne de mon enfance

La plupart de mes repères ont disparu

J'ai retrouvé cependant les mêmes senteurs

Senteurs de foin

Senteur de fumier

Senteur de porcherie

Senteurs de la nature campagnarde

 

Ce Québec rural était vraiment un autre monde

Pas de Facebook, pas de iPod, pas de iPad

Route poussiéreuse de terre

Tas de roches partout dans les clos

La cloche du village qu’on entendait dans le lointain

Chapelet quotidien avec les litanies parfois en prime


Une religiosité déroutante par sa naïveté

Des croyances farfelues sur l’au-delà

Bref la plus insignifiante des enfances

 

La nature brute avec la déesse de la foi et le dieu du travail



 

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Trouver les mots 2 Aug 2021 12:30 PM (3 years ago)

 


Pas facile de trouver les mots

Pour dire  ce qui bouillonne

À l’intérieur

Cet intérieur si fragile

 

Si facile de se réfugier dans le silence

Pour s’épargner de crier

Sa souffrance

Cette douleur si tangible

 

Aller vers l’autre pour se livrer

Pour dire sa peine

Ce qui ronge son intérieur

Ce mystérieux monde impénétrable

 

Encore faut-il trouver les mots

Sans trouver les excuses

Pour s’esquiver

Cette fuite qui mène au gouffre

 

Ne pas cacher le côté fragile

De son être tourmenté

Trouver les mots les authentiques

Pour enfin entendre les vrais mots

Qui redonneront l’espoir

D’un lendemain plus heureux



 

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Souvenirs évelyniens 30 Jul 2021 1:10 PM (3 years ago)

 


J’ai souvenir encore

D’une maman qui cuisinait

De bons pâtés aux patates

Au gars du bateux en automne

 

Quand le four daigne encore

Recevoir une tarte au sucre

Le petit gars que jadis j’étais

Vit une extase si intense

Au mépris d’une apoplexie

 

Je connais un frère

Qui dans son rang

Concocte à sa douce

Pains et gâteaux

La laissant dans une extase

Dans une espèce de béatitude

Temporelle quasi éternelle

 

J’ai souvenir encore

Que malgré notre extrême pauvreté

Des moments volés au destin

Transcendaient nos tristes insignifiances

Les rendaient magiques par moment

Même nos lendemains de misère

Nous laissaient un imaginaire heureux



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De l'ombre à la lumière 29 Jul 2021 10:55 AM (3 years ago)

 


Ah ces nouvelles en continu

Ah ces nouvelles terrifiantes

Ah cette pauvre humanité

Ah ce pauvre bipède humain

 

Ce futur monstre voit le jour

Tout petit tout dépendant

Sa mère l’allaite et le dorlote

On s’émerveille de ses premiers sons

 

Puis vient l’adolescence

Puis viennent les influences

Il gobe tout sans discernement

On ne lui a pas appris à penser

Par lui-même

 

On l’enrôle on l’endoctrine

On lui désigne ses futurs ennemis

On lui fait miroiter la construction

D’un bel avenir pour les siens

 

Il ne connaît pas ces trois mots

Égalité liberté fraternité

Il ne connaît que trois réalités

Dominer tuer terroriser

Pauvre bipède qui n’a rien d’humain

C’est un animal qui guette sa proie

Il ne sait pas ce qu’est la lumière

L’ombre est son refuge



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Dételer 28 Jul 2021 12:44 PM (3 years ago)

 


Oui ce court passage terrestre

Amène l’humain que je suis

À dételer

Il n’y a pas que l’ancestral cheval

Qui se fait dételer

Par son maître

 

Non, il y a nous pauvres humains

Qui arrivons un jour à l’orée de nos vies

Qui devons par nous-mêmes ou contre nous

À cause de l’impitoyable destin

Dételer de cette courte vie

 

Qu’est-ce que dans la longue histoire

De notre petite planète bleue

Ces quelques années de notre terrestre vie

À peine une ruade éphémère

 

Alors que comprendre d’intelligent

À quoi pourtant s’accrocher

Aux harnais de ce cheval

Qui refuse de se faire dételer

Oh que non


J’entends vos pleurs et vos silences

J’entends ce refus de l’évidence

Mais il y a ce réveil brutal

Que bientôt il faut dételer


Pour plonger dans l’inconnu

Dans le vide ou le plein sidéral

Ou dans rien du tout

Mais pour le moment

Il y a la vie

Il y a l’amour

Il y a l’espoir



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Les tiroirs de ma mémoire 31 Mar 2016 12:31 PM (9 years ago)

Jamais je n’aurais pensé
Que rendu à un âge vénérable
Les tiroirs de la mémoire s’entrouvriraient
Sans que je le veuille vraiment

Ce que j’y trouve est tellement beau
Que le doute s’installe en moi
La réalité de mon enfance semble
Tellement embellie que j’en suis ému

Pourtant je suis né sur une terre infertile
Où les roches contrôlaient le territoire
Pourtant j’ai vécu dans l’insignifiance
D’une enfance épicée au fondamentalisme
Catholique empreint de religiosité

Je ne savais pas ce qu’était la révolte
L’allée des vaches étant le tracé
Qui me conduisait à l’orée du boisé
Où j’ignorais le mot décimation

Mon œil vieilli voit tellement proche
Ces insignifiances lointaines
L’homme que je suis
N’aurait jamais assumé
Ce qui fut jadis
Sans un cri de révolte
De colère

Prendre l’affabulation pour la vérité
Voir mes ancêtres si chers s’abreuver
De ces eaux sans se questionner
Ne les voir jamais remettre en question
Ce qu’il prenait pour la réalité
Tout cela horripile au plus haut point
Le septuagénaire que je suis

Mais hélas je comprends qu’ils étaient
Prisonniers dans leur univers clos
Qu’ils ne pouvaient regarder de haut
Et rejeter toutes ces fables qui ont meublé
Le désert de leur vie.
Il y a de ces vérités qu’ils n’auraient tout simplement

Pas pu supporter sans suffoquer.


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Béatrice 17 Mar 2016 7:02 AM (9 years ago)

En cette fin d’hiver, à l’heure du midi
J’apparus. Je sais que vous m’attendiez.
Malgré mes petits yeux fermés, j’ai senti votre présence
Je sais que vous allez me chérir et me cajoler

Ma vie commence dans une famille de rêve
La médecine douce sera à mon secours en tout temps
Je mangerai de bons produits venant de la ferme
Qui sait. J’irai moi aussi un jour au Portugal.

La douce voix de la reine des Neiges
Accompagnera mes nombreuses siestes
Mon grand frère adoré tourbillonnera autour de moi
Il sera toujours là pour me donner ma suce

Ma grande sœur m’apprendra tout
Elle me fera bricoler, chanter, danser
Je lirai la fierté dans les yeux de mon papa
Que dire de ma douce et tendre maman
Elle saura me consoler, m’apaiser et me chérir


Ah oui ! Mes grands parents. Laissez-les me gâter.

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Le Harperocanthrope 1 Oct 2015 11:25 AM (9 years ago)

Il nous impose une très longue campagne électorale
Il se présente uniquement devant ses partisans
Il ne supporte aucunement la critique
Il est convaincu de sa vérité

Il répète que ses valeurs sont aussi québécoises
Il a détruit le registre des armes à feu malgré le Québec
Il croit très peu ou pas du tout à la réhabilitation des prisonniers
Il adore tout ce qui est militaire et ce qui est royal

Il ne veut pas qu’on compile correctement les statistiques
Il visite souvent le Grand Nord par crainte de le perdre
Il se méfie de la recherche et de la science
Il ne supporte pas les journalistes

Il déteste les tribunaux qui viennent le contrarier
Il invente de toute pièce une crise à propos du niqab
Il achète les votes des jeunes familles et des aînés

Il contrôle et dicte ce qu’il faut dire à sa famille conservatrice

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Souvenirs d'une mère 12 May 2015 7:15 AM (9 years ago)

Quand je pense à notre mère
Cette Florence toujours souriante
Qui nous dorlotait du matin au soir
Qui aimait d’un inconditionnel amour
Toute sa nombreuse et turbulente tribu
 Qu’elle avait enfanté au fil des ans

Que des heures de travail et de tendresse
Que de souffrances camouflées
Que de va-et-vient imposés à ses pauvres jambes
Pleines de varices et de callosités

Notre mère Florence joyeuse et espiègle
Qui savait trouver le rose où le noir gisait
Qui faisait la sourde oreille à l’ingratitude
Qui jamais ne se lamentait sur son sort

Notre mère que la vie a mise à rude épreuve
Notre indispensable mère irremplaçable
Tu nous manques cruellement
Tu vis dans nos souvenirs
Jamais nous ne t’oublierons
Non jamais
Jamais 

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Supporter l’insoutenable 10 Jan 2015 5:48 AM (10 years ago)


Soutenir l’insupportable
Quand toute lumière a disparu
Quand la noirceur devient ton linceul
Quand mourir devient la seule issue
Quand vivre est une continuelle agonie




Où prendre la force pour affronter le monstre
Le monstre des pensées illusoires et vaines
Le monstre des désespoirs carabinés
Le monstre de la solitude
Le monstre du non-être

Fuir vers des contrées lointaines
Quand un seul clic te ramène à la maison
Quand ta maison est ta prison
Comment te départir de tes chaînes
Comment fuir ton île
Le saut en hauteur vers une certaine conscience
Plus facile à écrire à entendre à se dire

Et si tout au bout du désespoir une toute petite lumière
Comme une flèche qui fissure l’opacité des ombres
Comme une étincelle qui suffit à embraser tout
Tu pourrais espérer soutenir l’insupportable
Tu pourrais espérer supporter l’insoutenable 

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Mon inséparable tablette 27 Dec 2014 12:25 PM (10 years ago)



Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Ma génération voudrait te tabletter
Ma génération celle du quatrième âge
Celle qui a connu la grande dépression
Celle qui a marché à pied à l’école
Cette génération qui avait réponse à tout
Qui répétait la réponse des autres

La progéniture n’avait pas Google pour vérifier
Les médias sociaux se faisaient sur le perron de l’église
Le Wikipédia avait pour nom le médecin le curé l’institutrice le marchand ambulant
Aujourd’hui alors que j’aligne cette réflexion
Sur cette époque trop édulcorée
Ma tablette me fait entendre ma musique préférée
Me fait contempler la dernière hémérocalle éclose
Mes livres numériques piaffent d’impatience
Ma Presse Plus me livre les nouvelles du jour
Je retrouve une recette à concocter que je salive déjà

Ne me demandez pas de tabletter mon amie
Celle qui permet de partager mes coups de cœur
Dans Facebook de twitter mes découvertes
De découvrir des lieux magnifiques
De me retrouver quand j’ai perdu mon chemin
Merci Google Earth Google Maps Google Street

Si j’ai la nostalgie d’un concert manqué iTune me le fera
Entendre confortablement assis dans mon salon
J’ai manqué une émission de télévision
Tout.tv me permet de remonter le temps

Non ne me faites pas retourner dans ce passé obscur
Ratatiné par les peurs de ces êtres pour qui la terre était
Une vallée de larmes





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J'ai besoin de soleil 27 Feb 2014 12:05 PM (11 years ago)



Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes


Oui je n’ai pas besoin de pluie
Je veux du soleil à tous les jours
Pour mon bronzage

Oui
Je n’ai pas besoin de mauvais temps
Je n’ai pas besoin de tempêtes
Je veux des rayons qui m’excitent
Mieux que toutes les aurores boréales

Oui
Je n’ai pas besoin de travailler
Les brises suffocantes grisent mon cœur
Je n’ai besoin que de m’évader
Je n’ai besoin que de plages
Le vent chaud souffle mon bonheur
La nuit prépare une canicule
Et moi je répare mon hamac

Un grand, grand bonheur immense
Un beau cadeau ensoleillé du ciel

Oui
Je n’ai besoin que de sable
J’ai des flots qui m’entourent
J’ai du bonheur plein les bras

Oui
Je n’ai besoin que de vin
Je n’ai besoin que de houblon
J’ai du soleil qui me comble
Mieux que toutes les ivresses

Un grand, grand bonheur immense
Un beau cadeau ensoleillé du ciel

Tu n’es pas un fardeau dans ma vie
Tu es l’apogée de mon existence


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Monologue : un cœur sexagénaire 3 Jan 2014 7:44 AM (11 years ago)

Par Jacques Rancourt
Monologues
Mes autres poèmes

Toi qui as commencé à battre avant ma naissance
Toi qui n’arrêtes jamais de pomper tout au long de ma vie
Toi qui ne prends jamais un repos bien mérité
Je veux t’exprimer toute ma reconnaissance

Tu supportes mes lamentables états émotionnels
Tu pompes vers mes poumons tous mes déchets
Tu es la pulsation de vie en moi
Tu es l’énergie de mon corps

C’est par toi que j’exprime toute ma tendresse
C’est toi qui m’inspires des mots d’amour
Un certain jour tu as semé l’épouvante en moi
Tu ne battais plus comme avant
Tu avais un message à me transmettre

Celui de devenir plus zen
Celui de vivre la pleine conscience
Que chaque instant de vie est ce qui compte
Que cet instant de vie est le ici et maintenant
L’instant présent est le seul moment que j’ai
Pour connaître quoi que ce soit
Pour percevoir
Pour apprendre
Pour agir
Pour changer
Pour guérir

Pour aimer

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Le bonheur selon Louis-Félix 10 Sep 2013 1:21 PM (11 years ago)

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Par une nuit de décembre
Un astre apparut dans le firmament
Et comme une étoile filante
Se projeta sur les bords du fleuve
Sous les yeux éblouis
De ses parents incrédules

Présage de jours heureux
Ils prénommèrent  cette étoile
Louis-Félix synonyme de bonheur
Une félicité incomparable
Qui se confirma au fil des jours

Toujours les bras tendus
En quête d’amour et de tendresse
Il sourit, crie et grogne à qui mieux mieux
Sachant que nul ne résistera à son charme
Que tous applaudiront ses moindres gestes

Le petit homme bientôt grandira
Dans ce monde à découvrir et à explorer
Tous les espoirs seront permis
Il est déjà une source

De joie et de fierté

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J'ai besoin de neige 18 Dec 2012 3:57 AM (12 years ago)




Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Non je n’ai pas besoin de pluie
Je veux de la neige à tous les jours 
Pour ma souffleuse


Non 
Je n’ai pas besoin de beaux temps
Je n’ai pas besoin d’accalmie 
Je veux des tempêtes qui m’excitent
Mieux que toutes les aurores boréales 



Non 
Je n’ai pas besoin de vacances 
Les poudreries grisent mon cœur 
Je n’ai pas besoin de m’évader
Je n’ai pas besoin de plages 
Le vent souffle mon bonheur 
La nuit prépare un brouillard 
Et moi je prépare ma souffleuse



Un grand, grand bonheur immense 
Un beau cadeau enneigé du ciel



Non 
Je n’ai pas besoin de sable
J’ai des congères qui m’entourent 
J’ai du bonheur plein les bras 



Non 
Je n’ai pas besoin de vin 
Je n’ai pas besoin de bière 
J’ai de la neige qui me comble
Mieux que toutes les ivresses



Un grand, grand bonheur immense 
Un beau cadeau enneigé du ciel



Tu n’es pas un fardeau dans ma vie 
Tu es l’apogée de mon existence
Mon grand, grand, grand très grand bonheur 
Je n’ai pas besoin de pluie
Les flocons ensorcellent mon cœur 
Je veux de la neige à tous les jours 



Non 
Je n’ai pas besoin de vacances
Une seule bordée déjà me comble
Les flocons se mettent à tomber 
Au secours, au secours 
J’ai besoin de beaucoup de neige

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Seul sur un banc 17 Sep 2012 9:40 AM (12 years ago)



Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Une belle journée d’automne
Je le vis là seul sur un banc
Loin de ses êtres chers
Loin de sa vie d’autrefois

Le regard était triste
Une salutation inaudible
J’aurais dû m’arrêter
J’aurais dû lui parler

Je ne l’ai pas fait
Comme des milliers d’autres
Abandonnés et laissés seuls
Le silence du poids des âges

La ville bourdonne d’activités
Les couleurs d’automne
Les mésanges chantonnent
Lui gît dans l’inactivité

Je ne voulais pas entendre
Que celle qu’il aimait
N’était plus de ce monde
Que ses enfants fort occupés
N’avaient pas de temps pour lui
Que son corps usé par le travail
Ne voulait plus de lui
Que la routine et l’oubli
Étaient son lot quotidien
Que j’entrevoyais déjà
Le jour fatal de mon issue finale

Je m’éloignai triste
Je vis plus loin
Un autre homme
Assis seul sur un banc

Terrible destin que celui
D’un unique passage
Sur cette planète

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Stabbat Jacobus 12 Apr 2012 11:53 AM (13 years ago)



Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes

Au pied de quelle croix
Devrais-je m’écraser ?

L’africaine asséchée
Par tant d’indifférence
Internationale
Laissée en décrépitude
Comme son peuple agonisant
Troué par des clans tribaux
Opportunistes et sanguinaires

L’américaine orgueilleuse
Marquée par l’argent
Et la domination
Imposant son ombre
Sur toute la planète
Larguant ses bombes
Au nom de sa démocratie
Se disputant la présidence
À coup de dollars infects

L’européenne tourmentée
Pansant les cicatrices
D’un passé de guerres
Fratricides
Divisée et timorée
Nostalgique d’un passé
Colonial
Enlisée et endettée
Qui peine à s’en sortir

La mienne qui m’écrase
De plus en plus chaque jour
Me donnant des nuits
D’insomnie
Écrasé par l’impuissance
Ne voyant aucune
Résurrection possible
Trop profondément crucifié
Par les clous inhumains
Des êtres de mon deuxième
millénaire

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Le clavier 27 Oct 2011 8:01 AM (13 years ago)

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes


Que taper sur le clavier
Des mots pulsant la tristesse
Des mots roucoulant la mélancolie
Des mots anticipant des joies futures
Des mots déversant le trop-plein ou le trop vide

Si ces mots pianotaient la tendresse
Si ces mots effleuraient les fibres sensuelles
Si ces mots gelaient les pensées négatives
Je n’aurais pas usé mon clavier en vain

Dire et redire des mots de tendresse
Laisser battre un cœur rempli d’émotions
À la vue de cet enfant qui joue dans le sable
À la délicatesse exprimée par cette aidante
À épier cette mésange et sa graine de tournesol
À cette chatte qui ronronne sous une chaise
À ce coucher de soleil à la fin d’une journée folle

Apprivoiser la vie pour mieux voir venir la mort
Caresser des rêves au lieu de s’étourdir
Devenir zen et chercher la paix
Pourquoi courir et s’énerver
La route du bonheur est quelque part
Entre la tête et le cœur
Et bercer un enfant

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Mon ami le cheval 30 Jul 2011 12:39 PM (13 years ago)

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes



Très souvent je le croise
Je m’arrête et je lui parle
Cet ami a une longue histoire
Il est le compagnon fidèle de l’humain
Depuis des millénaires

Il fut de tous les combats
Les plus et les moins nobles
Que serait mon pays sans lui
Une terre inhospitalière à défricher
Travailleur inlassable et obéissant


Aujourd’hui nos bolides polluants
Ont fait de lui un être abandonné
On le monte pour le plaisir
On l’utilise dans les rodéos
On le promène dans les fêtes western

Cet être est et restera mon ami
Pour toujours

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iPad-moi, je t'en supplie 26 Jun 2011 9:45 AM (13 years ago)

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes
Je me sens seul et triste
De plus en plus étranger à ce monde
Les êtres de mon espèce m’ignorent
Je dois me reconfigurer autrement

iPad-moi des mots de tendresse
Fais de moi une de tes applications
Déroule tes sentiments envers moi
Ouvre-toi sur mon univers

iPod-moi au moins quelquefois
Capture ma présence en photo
iMail-moi la tienne je t’en prie
Je me meurs d’un éternel ennui

iPhone-moi de grâce
Je veux entendre ta voix
Je ne supporte plus tes textos trop brefs
Je veux retrouver ton humanité

C’est ainsi qu’au bord d’un ruisseau
Je me mis à pleurer et à souffrir
Mes yeux se tournèrent vers le ciel étoilé
J’oubliai le iPad le iPod et le iPhone
Je cherchai en vain un humain pour me consoler

Je suis condamné à Facebooker et à Twitter

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Anthropomorphisme 14 Mar 2011 7:06 AM (14 years ago)

Par Jacques Rancourt
Mes autres poèmes


Le cercueil était là dans l'église
La défunte assistait à sa cérémonie
Nous étions tous là dans l'attente
Les mots surgirent de cet homme qu'on dit de dieu
Il semblait vraiment savoir ce qu'il adviendrait
De la destinée céleste de la défunte

De ce monde dont personne n'est encore revenue
De ce lieu mystérieux qui me laisse songeur
L'intermédiaire entre les hommes et ce dieu
Parlait du futur divin d'une façon intarissable
Plus il parlait plus je demeurais sceptique
Plus je destinais ses paroles à la fosse septique

De l'anthropomorphisme à l'état pur me dis-je
Ramener ce qui le dépasse à une dimension humaine
Moi qui me questionne tous les jours sur la mort
Qui me demande si l'après vie existe et qui me refuse
À puiser dans le discours religieux un début de réponse
Qui me refuse de sombrer dans le simplisme à outrance
J'écoutais le vieux prêtre parler et discourir

Quand son heure fatidique arrivera je lui souhaite
D'aller s'asseoir à la droite de dieu le père
De retrouver tous les siens qui l'ont précédé
De vivre toute la béatitude éternelle qu'il a souhaitée
À tous ses fidèles à qui il a imposé sa conception de l'au-delà
Quant à moi je préfère caresser ma chatte et me poser des questions
Et je commence de plus en plus à me fouter des réponses

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