Estrablin, le 11 décembre 2024
Bonjour,
Notre fédération isèroise rencontre de graves difficultés comme
l’ensemble du tissu associatif national et correspondant au lent
délabrement des politiques publiques initié depuis plus de 20 ans par
des politiques ayant pour seul objectif “une rentabilité immédiate des
actions sociales et sociétales”.
Au moment même où le dérèglement climatique nous donne raison
d’avoir eu raison trop tôt nous sommes menacés par l’assèchement
programmé de l’action publique alors que la pression devrait être
encore plus forte.
_Pour poursuivre nos engagements initiés il y a plus de 50 ans, nous
avons aujourd’hui besoin de votre soutien. Aidez-nous à récolter 30
000 euros d’ici le 20 janvier 2025._
SOUTENIR FNE ISÈRE, C’EST L’AIDER À PASSER UN CAP DIFFICILE !
Dans le meilleur des cas, nos partenaires maintiennent leurs subventions
à niveau constant malgré l’inflation, mais pour la majorité, nous
accusons des baisses depuis plusieurs années :
* Désengagement politique de la Région AURA qui a fortement réduit
ses subventions en 2016 (- 140 000 EUR) pour arriver à un arrêt total
de son soutien en 2022,
* Baisse globale et progressive des financements des collectivités
(département et communes) sur les 3 dernières années, qui risque de
s’accentuer en 2025 : les baisses de dotations annoncées par l’Etat
devraient contraindre l’ensemble des collectivités à de nouvelles
restrictions budgétaires.
Ces arbitrages et contraintes ne nous permettent plus d’assumer nos
charges de fonctionnement qui, comme pour le reste de la société,
augmentent chaque année. Comme de nombreux acteurs du monde
économique, FNE Isère est étouffée par les contraintes budgétaires
et les lourdeurs administratives.
L’association est à but non lucratif et d’intérêt général : elle ne
reçoit pas de dotation de l’Etat et ne vit que grâce aux financements
qu’elle obtient de certaines collectivités et acteurs privés, et
grâce au soutien de ses adhérents directs, de ses associations membres
et de certains partenaires.
Ces difficultés financières mettent aujourd’hui l’association en
danger, avec un risque de licenciement de ses salariés et la diminution
voire l’arrêt de ses activités.
FNE Isère lance cet appel à dons pour solliciter un soutien
exceptionnel afin de lui permettre de passer ce cap difficile.
Vos dons permettront de consolider nos actions et de pérenniser nos
engagements pour la nature.
https://www.helloasso.com/
[1]
En vous remerciant par avance pour votre soutien et la publicité que
vous donnerez à cette alerte en la diffusant au plus large.
Cordialement Denis Deloche, Président
NATURE VIVANTE
210 rue de l’Europe
Mairie
38780 ESTRABLIN
04 74 57 63 78
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Notre boîte à outils pédagogiques sur les champignons est dorénavant disponible sur notre site internet ! Celle-ci, sous Licence Creative Commons, est téléchargeable librement et gratuitement ici.
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Suite au communiqué de Presse du 10 novembre concernant le licenciement des salariés de Nature Vivante, différents journaux ont rapidement rédigés des articles.
Merci au journal L’Essor et à Gaëlle Bardin pour son article que vous pouvez lire en cliquant ici.
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Aujourd’hui : des licenciements
Suite à l’exposé de la situation de l’association par le Président Denis Deloche, l’assemblée réunie, le 6 octobre dernier, a entériné la décision d’engager une procédure de licenciement économique pour nos deux salariés, Nicolas Souvignet et Vincent Breuzard.
C’est donc contraints par la force des choses que nous en sommes arrivés à prendre cette décision.
Notre environnement économique, s’inscrivant maintenant dans un contexte de resserrements des politiques publiques dans leurs modalités d’actions comme dans leurs modalités financières et s’établissant dans un esprit de rejet et de défiance assumés par certaines grandes collectivités vis-à-vis du travail de nos associations de protection de la nature, devenait trop incertain pour envisager une poursuite sereine de nos activités.
Même si, en définitive, cela revient à nous amputer de notre plus grande force d’action aussi bien dans le champ de la protection de la biodiversité que dans celui de l’éducation à l’environnement et au développement durable, il y aurait eu un péril plus grand à s’obstiner.
De même, notre territoire et ses habitants ( par exemple, plus de 30 000 enfants ont bénéficié durant ces 20 années de nos animations) perdront, en l’absence de Nicolas et Vincent, professionnels expérimentés, des interlocuteurs attentifs à faire avancer de meilleures politiques environnementales. perdent
Aujourd’hui et Demain : le chemin ne s’arrête pas là
Une association, c ‘est d’abord un capital humain.
Pour Nature Vivante, nous pouvons encore compter sur lui. Lors de notre dernière assemblée, des bénévoles et des adhérents, ont rapidement exprimé le souhait de poursuivre nos actions en faveur de la protection de la biodiversité et pour que ne s’éteigne pas cette voix que vous portez et que vous avez fortement réaffirmée à savoir : connaître, faire connaître et protéger la biodiversité.
Certes, si le défi consiste à réécrire, réorganiser notre mode de fonctionnement interne, vous pourrez comprendre que sur notre territoire, face à l’incapacité des politiques publiques à réellement s’emparer des enjeux liés à lérosion de la biodiversité et au changement climatique, la société civile, que nous représentons avec d’autres structures, nous attend pour continuer et mutualiser les actions participant à l’atteinte de ces objectifs vitaux pour notre société
Pour ne pas rompre les liens et continuer le chemin, nous vous invitons à venir écrire ce nouveau projet associatif :
le mardi 21 novembre
à 18h00
Salle Sondaz
(tout de suite à droite en entrant dans l’Espace St Germain)
Espace Saint Germain
VIENNE
Comptant d’abord sur votre soutien et ensuite sur votre présence.
Je vous attends.
Très cordialement
Le Président
Denis Deloche
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Denis, président de l’association, suit depuis plus de 30 ans une population de Grand Murin (Chauves-souris) sur le site du Vidalon (Annonay 07). Le lieu de vie et de reproduction des chauves-souris est une ancienne déviation souterraine de la rivière permettant d’alimenter les industries locales (papier, tanneries…).
Abandonnées depuis le XXème siècle, ce site accueille une importante population de Grand Murin dont le nombre d’individus était évalué à plus de 1000 et est tombé à une cinquantaine dans les années 80′. Le site servait en effet de déchetterie à ciel ouvert réduisant l’accès à la grotte à quelques dizaines de centimètres (contre environ 2 mètres de hauteur en temps normal). Le Grand Murin ayant une envergure de 40 cm les entrées et sorties de la grotte allaient être compromises et la population risquait de quitter le site.
Dans les années 80′, les bénévoles des associations locales ont décidé d’agir et ont organisés de grands chantiers de nettoyage du site. Depuis, suite à ces aménagements, le nombre d’individus est remonté à environ 250, nombre stable jusqu’à cette année. La grotte fait l’objet de visites régulières malgré la grille qui a été placé à l’entrée. Des déchets y sont encore déposés.
Le site est actuellement géré par la LPO, mais nous aimons nous rendre sur le site pour suivre bénévolement la population. La méthode de comptage est simple : deux groupes de deux personnes (minimum) se placent aux deux accès de la grotte, une personne compte le nombre d’individus sortant (+1) et rentrant (-1) et une autre note les chiffres en indiquant des tranches de 5 minutes. Une fois que 10 minutes se sont écoulées sans sorties on estime que tous les adultes sont sortis et on peut aller voir les jeunes (non volant) dans la grotte.
Cette année nous avons compté moins de 100 adultes contre environ 200 l’année précédente. Nous n’expliquons pas cette baisse : peut être est-ce dû aux mauvaises conditions climatiques de 2016, à une trop importante fréquentation du site…
Nous effectuons ce suivi tous les ans, nous y retourneront donc l’année prochaine, en espérant que le nombre d’individus aura augmenté.
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L’association travaille beaucoup sur le thème des ENS (Espaces Naturels Sensibles), que ce soit dans les actions d’étude et de gestion ou dans les actions pédagogiques.
Le département dès le début a mis l’accent sur la pédagogie avec une opération qui s’appelait “en chemin sur les ENS”, qui permettait aux écoles d’avoir une aide pour faire des sorties sur ces espaces. A l’association la plupart des animations scolaires que nous réalisons sont financées par ce biais.
Cette année le département à décidé de changer cette opération pour qu’elle devienne “à la découverte des ENS”, l’objectif affiché est de mettre l’accent sur les collèges, qui ont la possibilité de faire des actions avec nuitée.
Pour le primaire chaque cycle aura un modèle de projet bien précis, avec pour objectif une action concrète en faveur de la biodiversité que ce soit dans l’école ou dans la commune.
A mes yeux la principale avancée est la possibilité de faire des sorties proches des écoles même si ce n’est pas dans les ENS. Je regrette, en revanche qu’il n’y ait pas plus de souplesse pour l’adapter aux différentes formules.
Vincent Breuzard
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La campagne 2017 sur les P.A.E.C (Projet AgroEnvironnemental et Climatique) a commencé. Les P.A.E.C ont pour objectif d’encourager les agriculteurs à adapter leurs pratiques pour protéger les espaces naturels et les espèces qui y sont inféodées et donc de mettre en place un certain nombre de mesures dans ce but. En con-trepartie, si leur projet est éligible, ils bénéficient de subventions européennes et régionales via la P.A.C (Poli-tique Agricole Commune). Les actions subventionnées sont entre autres :
– La réouverture de milieux.
– L’absence de fertilisations azotées.
– Le contrôle du pâturage.
– Le retard de fauche.
– L’implantation de couverts floristiques ou herbacés.
– L’entretien d’arbres, de haies et de mares.
L’association a été sollicitée pour rencontrer les agriculteurs afin de les aider à élaborer un projet en présentant les mesures possibles sur leurs parcelles. Dans cette mission nous sommes épaulés par un grand nombre de structures partenaires (la chambre d’agriculture, le syndicat de rivière des 4 vallées, la LPO, …). Jimmy Debuire, en service civique à l’association s’occupe d’une partie des PAEC.
Cet article Les PAEC (Projet Agro-Environnemental et Climatique) est apparu en premier sur Nature Vivante.
• Rapport moral, rapport d’activité et rapport financier 2016
• Cotisations
• Appel à candidatures et renouvellement du Conseil d’Administration
• Présentation de différents scenarii pour l’avenir de l’association
Cette Assemblée Générale est ouverte à tous
Nature_Vivante_Bilan_activite_financier_2016
Synthèse du rapport d’activité 2016
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Les coteaux de Seyssuel accueillent les seules stations de Gagée des rochers du département de l’Isère, fleur rare protégée au niveau national, ainsi que toute une biodiversité liée aux milieux secs et thermophiles. Ces coteaux sont l’objet d’un face à face de plus de 20 ans entre des intérêts particuliers promouvant la monoculture de la vigne et la préservation d’un patrimoine naturel et paysager d’intérêt général. Après 10 ans de concertation, un APPB (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope) est mis en place en 2013 sur une partie des coteaux (87 hectares) afin de préserver les 19 dernières stations de Gagée des rochers de l’Isère. En 2016, l’APPB est annulé pour ”vice de procédure”.
L’État en la personne de Madame le Sous-Préfet de Vienne, s’est alors refusé de reprendre la procédure et s’en est remis à un supposé ”changement de mentalité” des viticulteurs et à l’élaboration d’une ”charte environnementale et paysagère” écrite et cosignée par eux-mêmes. Certains ont vu cela comme une aubaine et se sont empressés de lancer les grands travaux de défrichement, d’affouillement, d’exhaussement et de labour dès que la saison est arrivée. 30 % des stations de Gagées ont été détruites et 20 hectares ont été déboisés.
Face à ces destructions illégales, la FRAPNA Isère (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature) et Nature Vivante ont déposé plainte le 7 février 2017 pour violation de la réglementation relative aux espèces protégées, à leur habitat et violation des dispositions du Code forestier (défrichement).
Vendredi 7 avril 2017, Madame le Sous-Préfet de Vienne réunissait les représentants de la commune de Seyssuel, de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes (Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement), de la DDT Isère (Direction Départementale des Territoires), de la FRAPNA Isère et de l’association Nature Vivante.
Nos demandes argumentées et plusieurs fois réitérées se sont heurtées à un refus catégorique de la Préfecture de signer le projet d’APPB en arguant du caractère suffisant des réglementations actuelles concernant les espèces protégées et celles qui seraient issues du futur PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Seyssuel.
Par ailleurs, Madame le Sous-Préfet demandait aux participants à cette réunion (mairie, administrations, associations) d’organiser une veille sur le terrain pour établir et sanctionner tous nouveaux manquements.
La seule menace de sanctions pour destruction d’espèces protégées s’est avérée inefficace, le projet de nouveau PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune de Seyssuel n’intègre pas les grands enjeux environnementaux des coteaux.
La FRAPNA Isère et Nature Vivante, demandent instamment la signature du projet d’APPB afin de préserver le milieu de vie de la faune et de la flore locales ainsi que leur haute qualité paysagère. Les associations mobiliseront toutes leurs ressources pour protéger cette biodiversité rare et fragile et en appellent à une prise de conscience collective de la gravité des enjeux en présence.
Cet article Destructions d’espèces protégées sur les coteaux de Seyssuel est apparu en premier sur Nature Vivante.
Mercredi, les bénévoles nous ont emmené découvrir les plantes sauvages comestibles et celles qu’il ne faut surtout pas ingérer.
Bénévoles et participants ont également échangé leur recettes et astuces à base de plantes.
Cet article Plantes sauvages comestibles et toxiques est apparu en premier sur Nature Vivante.