Dans quelques semaines, Hamza sort son nouvel opus « Mania » après avoir dévoilé son album « Sincèrement ». Hamza est le Picasso du rap francophone, il traverse différentes « époques ». À l’aune de sa carrière, il explore la cloud music dans « 1995 ». Avec « Paradise », il offre un projet complet, riche en variété, incluant un remix de la bande originale de « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » en collaboration avec Oxmo Puccino et Christine and the Queens.
Avec les projets « 140 Bpm 2 », le rappeur s’adapte à la fréquence de la Drill Music, à une époque où ce genre fait des ravages dans la francophonie. Dans « Sincèrement », Hamza se confie au public en évoquant ses addictions et sa solitude, qu’il ressent parfois, même lorsqu’il est entouré. « On se retrouve parfois très seul quand on est beaucoup entouré. » Son album a été certifié disque d’or en seulement 12 jours.
L’artiste revient donc défendre son nouveau projet « Mania », accompagné de son single « KYKY2BONDY ». Les initiés comprendront qu’il rend hommage, à travers le titre de son projet, à Kylian Mbappé, à la manière de Booba dans « KYLL ». Mais ce n’est pas tout, le rappeur, qui a collaboré avec Offset sur son dernier projet, signe également un morceau en référence à la Trap d’Atlanta, lancée par Migos. Il cite même une réplique de leur morceau fondateur, « Bad and Boujee », dans le titre. En 2023, au micro de QCLTUR, Hamza raconte sa rencontre avec Offset pour le featuring. Le rappeur américain était à la Fashion Week à Paris. Il est descendu de Bruxelles et, grâce à des connaissances communes, a pu enregistrer avec Hamza. Le titre était déjà prêt, Hamza a retiré son couplet et l’a offert à Offset.
Hamza prépare donc son nouveau projet avec « KYKY2BONDY » !
La composition instrumentale du titre est signée Lucozi. Le beatmaker francophone, qui a collaboré avec de nombreux artistes tels que SCH sur « Tirer un trait » ou Tiakola sur « 1h55 », est surtout connu pour avoir placé de nombreux titres pour Hamza. De « 140Bpm2 » à « Sincèrement », il a été présent sur toutes les aventures du rappeur belge. Il a même composé son dernier titre avec DJ Snake, sorti en 2023. La production est calquée sur celle de Migos. L’artiste, qui a grandi dans le nord de Bruxelles, est habitué à ce genre d’exercice stylistique. Et même s’il ne le dit pas, il est capable de s’impliquer dans tous les styles.
Le ton de ce morceau est clairement à l’egotrip et au « Bad And Boujee » :
« J’l’emmène aux Galeries Lafayette, yeah, Celine et Gucci et Chanel, yeah
Ma jolie, son pussy est tellement sweet, à deux doigts de m’filer le diabète
Elle rentre dans la chambre et j’la déshabille comme Justin et Janet
Elle rackette un rappeur tous les samedis, elle s’allume le nez dans les toilettes, hff »
Le visuel, très inspiré de la culture américaine, est très bling. L’artiste évolue dans un royaume où les « vixens » « Bad and Boujee » lui ouvrent les portes du « Paradis » ou de l’enfer.
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Khalminah, artiste franco-marocaine, fait une entrée marquante sur la scène musicale avec son nouveau single Marionnettes. Originaire du 93, Paris et du 94, elle s’impose avec une identité musicale unique, un mélange organique de genres allant de l’urban pop au rap, en passant par le R&B, le hip-hop, le dancehall et l’afro. Ce cocktail de sonorités modernes se marie parfaitement avec sa voix singulière et sa plume pleine de vécu, retraçant un parcours entre racines et rêves.
Une musique à la croisée des mondes
Khalminah incarne une génération en quête d’identité, tiraillée entre les racines de ses origines et les aspirations de son avenir. Dans ses morceaux, elle ne cherche pas à plaire à tout prix, mais à dire l’indicible, à marquer les esprits et à offrir une forme de guérison à travers la musique. C’est cette énergie brute, chargée d’émotions, qui fait la force de l’artiste.
Son dernier titre, Marionnettes, est une véritable claque douce-amère. À la fois introspectif et revendicatif, ce morceau plonge dans les réflexions personnelles de Khalminah tout en offrant une critique sociale de l’époque dans laquelle elle évolue. La chanson est une exploration de la lutte intérieure, de la volonté de se libérer des chaînes et de se dresser face aux obstacles.
Un hommage profond
Mais ce qui rend Marionnettes particulièrement poignant, c’est l’inclusion des voix d’un ami disparu. Ce dernier, rêvait de marquer l’histoire de la musique, et ses enregistrements sont désormais intégrés dans le morceau. Par ce geste, Khalminah lui rend hommage, lui permettant de continuer à exister à travers sa musique. Ce choix puissant incarne l’idée que la musique peut transcender le temps et l’espace, que même ceux qui ne sont plus là peuvent encore briller par le biais de l’art.
Le visuel : un voyage à travers Paris
Pour accompagner la sortie du single, Khalminah dévoile également un clip tourné autour de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), dans le 13ᵉ arrondissement de Paris. Ce lieu symbolique renvoie à l’idée de patrimoine, de savoir et d’héritage, des thèmes chers à l’artiste. Le clip, signé par B’MySky Visuals Production, se veut un prolongement visuel du morceau, accentuant les thèmes de la mémoire et de l’hommage tout en mettant en valeur les visuels contemporains de Paris.
Khalminah, l’alliance du feu et du cœur
Khalminah, c’est avant tout une fusion de deux mondes. D’un côté, un héritage culturel riche et profond, de l’autre, une volonté farouche de vivre dans un monde qui ne lui accorde pas toujours sa place. Son parcours et sa musique témoignent de cette dualité, entre fierté et survie. Elle nous rappelle à chaque note que la musique est bien plus qu’un simple art : c’est une forme de résistance, une façon de marquer l’histoire et de guérir les blessures du passé.
Avec Marionnettes, Khalminah s’impose comme une voix incontournable de la scène musicale actuelle, portant sur ses épaules une génération toute entière. Un mélange d’énergie, de mémoire et de puissance émotionnelle, à découvrir sans plus tarder.
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Sijay, originaire de Besançon, reprend les rênes de sa carrière en 2025 avec la sortie de son nouveau morceau « Ghetto », un titre énergique produit par Casper. Ce retour marquant s’accompagne d’une annonce excitante : l’artiste prépare une série de singles, dont le premier est déjà disponible. Son style dynamique et percutant promet de réchauffer l’ambiance estivale avec des sons conçus pour faire danser le public, tout au long de l’été.
Lors d’une interview dans les studios de Générations, Sijay a révélé ses projets à venir, notamment la sortie de trois nouveaux singles dans les prochaines semaines ou mois. Il a aussi évoqué des collaborations, nourrissant ainsi les attentes de ses fans. Ce plan de sortie progressive semble être une stratégie pour maintenir l’attention tout au long de l’année, en livrant une succession de bangers pour accompagner les moments forts de la saison.
Parallèlement à ses projets musicaux, Sijay se prépare activement à prendre part à la fête de la musique, avec des prestations à la fois à Besançon et à Lausanne, où il réside désormais. Et pour couronner cette année, il travaille déjà sur une mixtape prévue pour la fin 2025, où il promet de dévoiler des surprises inédites pour son public.
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Djufet, un artiste émergent basé en Belgique, se distingue rapidement sur la scène afro-beat francophone avec son style unique, mêlant des sonorités modernes et un message puissant. En 2024, c’est son single Espoir qui attire l’attention des amateurs de musique, un morceau introspectif qui parle des défis de la vie, tout en transmettant un message d’espoir et de résilience. Disponible sur toutes les plateformes de streaming, Espoir marque le début d’une carrière prometteuse.
Après ce premier succès, Djufet continue d’évoluer avec une série de morceaux qui confirment son talent. Des titres comme LTB, en collaboration avec l’artiste Narkos, Tabou, et Résistant (feat. B’m de la Street) montrent son côté polyvalent, naviguant avec aisance entre les influences afro-beat et des thématiques sociales. Chacun de ses morceaux semble être une étape dans sa quête de vérité et de sincérité.
En 2025, Djufet fait un grand pas en avant avec la sortie de son premier album Amour et Réalité. Ce projet est une exploration profonde de son monde intérieur, mais aussi une réflexion sur les réalités sociales auxquelles il fait face. À travers cet album, il se dévoile davantage, abordant des sujets personnels, tout en restant fidèle à son message d’authenticité.
Très actif sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, Djufet réussit à créer une connexion directe avec son public. Son authenticité et sa volonté de transmettre son message de détermination trouvent un écho dans la communauté qui le suit de près. En un temps record, il s’est imposé comme une figure montante de la scène afro-beat, porteur d’un espoir réel et tangible à travers sa musique.
Djufet est plus qu’un simple artiste, il est une voix nouvelle, une source d’inspiration pour ceux qui croient que la musique peut changer le monde, ou du moins y apporter un peu plus de lumière. Il est clair que l’artiste belge est en train de marquer son époque, et l’on ne doute pas qu’il continuera à surprendre et à émouvoir avec chaque nouvelle étape de sa carrière.
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Decimo est un artiste originaire de Mantes-la-Jolie, dans le 78. Signé sur le label Morning Glory, dirigé par DJ Belleck, l’artiste débute dans le rap pur et dur avant de s’ouvrir à de nouveaux horizons avec son EP « Symphonia ». Il vient de dévoiler un nouveau titre, « Européenne », dans lequel il renoue avec ses origines rap. Le morceau est sombre et intense.
Decimo la joue à l’Européenne !
La composition instrumentale du titre est signée par DJ Belleck, Skillano et Heerbeats. DJ Belleck, à la tête du label Morning Glory, vient de s’attacher les services de deux nouveaux talents : Bag Jeune B et le Sarcellois Yoko. Le label mise sur la qualité. Avec ZKR, le beatmaker a réalisé un travail exceptionnel, jouant un rôle clé dans sa révolution artistique. Skillano collabore régulièrement avec Belleck. Il a notamment composé les titres « Focus », « Temps Perdu » et « Sang Froid » pour ZKR. La composition du morceau est très froide et résolument rap. L’artiste du 78 revient ainsi à ses racines.
Le titre est très noir, obscur, tant dans la composition, les lyrics que le visuel : « FTG c’est qui la vis, je vais pas te shooter pour une miss. »
Le clip, presque cinématographique, est lui aussi intense et froid. Les couleurs sombres y sont très présentes. Avec « Européenne », Decimo marque une rupture avec « Symphonia ».
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C’est l’heure de faire le bilan. Signé chez Believe, Bouss fait une entrée fracassante dans le rap français avec « Depuis le temps », certifié disque de platine. Le 30 mai, il dévoile la réédition de « Et si j’échoue », un opus qui a également été certifié disque d’or. Dans une interview accordée à Fred Musa, il laisse entendre que s’il y avait quelque chose à changer dans ce monde, ce serait « le partage des richesses ».
Le rappeur dévoile le titre « Nowhere » pour accompagner la réédition de son projet. Dans ce morceau, il fait le bilan de son début de carrière réussi.
Bouss sort un extrait de la réédition de « Si j’échoue » !
La composition instrumentale du titre est signée Asieux, le beatmaker ayant notamment collaboré avec Moha MMZ sur « Libre », mais aussi avec Djadja & Dinaz sur Alpha, et DTF sur « G.A.G » et « Holà ». Le titre, un peu mélancolique, est composé de quelques notes de piano, et Bouss y chante plus qu’il ne rappe. L’artiste évoque ses certitudes et ses doutes :
« J’appelais personne, ça allait pas, je fumais tout le temps vieux,
Maintenant je signe pas s’il n’y a pas 200 000. »
Le visuel, signé Kespey, suit Bouss tout au long de sa journée de star. Il reçoit son disque d’or, passe en studio et se promène dans Paris la nuit. Kespey a accompagné Bouss dans tous ses déplacements et est notamment à l’origine de « Et si j’échoue », « Un Vœu », « Je suis en indé », ainsi que « Coloré ».
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DVSN – Toxic
1 May 11:28 AM (6 days ago)
é le 9 septembre 1997 en Seine-et-Marne et d’origine nigériane, DVSN s’impose peu à peu comme une figure montante du rap français. Jeune artiste au parcours atypique, il a grandi partagé entre deux passions : le football et la musique. Si son rêve de devenir footballeur professionnel n’a pas pris forme, la musique est vite devenue sa véritable vocation. « J’ai toujours voulu vivre de mes passions : le foot ou la musique. N’ayant pas réussi dans le foot, je me concentre désormais sur la musique », confie-t-il avec détermination.
Son entrée dans le milieu musical se fait en 2024, lorsqu’il signe chez Rubson Records, un label qui l’accompagne désormais dans l’essor de sa carrière. Quatrième signature du label, DVSN bénéficie d’un environnement propice à son épanouissement créatif : « Je travaille davantage depuis quelque temps. En plus, Rubson Records me donne l’opportunité et les moyens de réaliser cette envie en m’accompagnant sur ce chemin », explique-t-il, dévoilant son éthique de travail.
Un héritage d’influences
Fortement influencé par des figures emblématiques du rap français comme La Fouine et Booba, DVSN trouve dans leur parcours une source d’inspiration pour forger sa propre identité musicale. Son univers se distingue par un mélange de réflexion sur la rue et des questionnements personnels, notamment autour des relations humaines.
Avec ses premiers morceaux, il dévoile déjà une sensibilité particulière aux thèmes de l’amour et des relations. Après quelques titres explorant le côté positif et parfois complexe de ces sujets, l’artiste revient aujourd’hui avec un nouveau single : « Toxic ».
« Toxic » : une réflexion sur les relations destructrices
Le morceau, homonyme d’un titre de Kaza, marque un tournant dans l’univers de DVSN. « Toxic » est une plongée dans l’intensité d’une relation douloureuse. Sur une production cloud, le rappeur nous livre ses pensées sur les pièges émotionnels dans lesquels peuvent se retrouver de nombreux hommes et femmes. À travers des paroles poignantes et une ambiance musicale mélancolique, DVSN dépeint les dangers et les tensions de ces relations qui, bien qu’attirantes, mènent à la souffrance.
Le clip qui accompagne le single va encore plus loin, en illustrant de manière explicite les aspects sombres des relations toxiques. L’artiste se sert de visuels puissants pour accentuer la thématique de l’emprisonnement émotionnel, dépeignant la manière dont les individus peuvent s’enfermer dans des cycles destructeurs. Une exploration audacieuse de l’amour sous un angle plus cru et réaliste, qui poursuit ainsi le travail entamé par DVSN sur les méandres des relations humaines.
Un projet sur l’amour en gestation ?
Avec « Toxic », DVSN semble ne pas vouloir se limiter à une simple chanson d’amour. Le rappeur, qui avait déjà abordé des thématiques proches dans ses premiers titres, semble continuer de creuser cette voie et s’affirmer comme un artiste prêt à explorer tous les aspects de l’affectif. À travers ses morceaux, il dévoile une vision du love bien loin des clichés romantiques, choisissant de mettre en lumière les aspects sombres et parfois douloureux des relations interpersonnelles.
En attendant un projet plus large, peut-être centré sur ce thème, DVSN continue de marquer son territoire dans le paysage du rap français. Avec des productions soignées, des clips percutants et des thématiques profondes, il est clair que ce jeune artiste a encore beaucoup à offrir.
DVSN semble bien être une voix qui compte dans le rap de demain, et avec « Toxic », il n’a fait que confirmer sa place parmi les talents les plus prometteurs de la scène actuelle.
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« La Boîte Noire », dont on ne sait rien, vient de dévoiler un visuel de Ninho, sans aucune annonce officielle ni la moindre promotion. Une entrée en fanfare dans le monde du rap français. En effet, depuis qu’il a compris que son « Destin » ne tenait qu’à quelques « Gouttes d’eau », le rappeur enchaîne disque de diamant sur disque de diamant.
L’artiste agit en véritable professionnel : dans ses textes, dans son flow, dans la variété des genres. Depuis « Roro » jusqu’à « Lettre à une femme », il s’impose comme l’esthète d’une musique urbaine capable de passer de la trap à la chanson plus mélodique.
Sans s’y tromper, le journal de TF1, habituellement frileux à accueillir les rappeurs, lui consacre un sujet le qualifiant de « porte-parole d’une jeunesse qui se reconnaît en lui ». Parfois, malgré les certifications qui ornent son salon, il pense à tout arrêter. Il l’avait promis : « il s’installera sur le trône, un peu blessé ». Ninho est, incontestablement, l’un des leaders de la Gen Z.
Il y a quelques mois, il dévoilait le projet « GOAT » en collaboration avec Niska. À eux deux, ils cumulent succès et ventes impressionnantes. Et, bien entendu, le public était au rendez-vous.
Ninho sort la « Boîte Noire » !
La composition instrumentale est signée Mvlty Beats. Le beatmaker a notamment travaillé avec Trixxo sur les titres « Bonbonne » et « Teh #2 ». La production est résolument street et très rap. On y retrouve le Ninho de « M.I.L.S 1 » et « Comme prévu », celui qui faisait encore peu de concessions à l’ouverture musicale, même si ses textes étaient déjà d’une grande richesse. Il est parfois possible d’écrire beaucoup de poésie avec un certain minimalisme.
Le style du morceau est clairement orienté egotrip :
« Toi tu veux le brassard, brasser, mais pas les problèmes qui vont avec
Faut taffer 6x plus, je te le répète »
Le visuel, tourné à l’aéroport et dans un avion, est signé Bien Vu. Il est classe, original, et légèrement déjanté. Le collectif Bien Vu a beaucoup tourné ces derniers temps : on leur doit notamment « Colorier des HLM » avec Georgio et Ben PLG, le featuring « T’aimerais » avec Kerchak et Ziak, ainsi que le clip de « Mauvaise » de Werenoi.
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Leto – SO BAD
1 May 2:42 AM (6 days ago)
Leto a pris toute son ampleur. Après la sortie de ses mixtapes « Trap$tar », alors qu’il vient de signer chez Rec 118, le rappeur de la Porte de Saint-Ouen confie au micro de Pascal Cefran sur Mouv’ que « les huissiers étaient chez lui ». Un autre rappeur dira de lui que, depuis ce jour-là, avec l’instinct de survie qu’il a développé, il est entré dans une autre galaxie. Il enchaîne les projets à une vitesse éclair.
En janvier 2025, Leto sort « Life ». En première semaine d’exploitation, « Life » s’est écoulé à près de 5 000 exemplaires.
L’artiste dévoile ensuite le single « So Bad », plus éloigné de ses références initiales de trap de Chicago qu’il affectionne, comme il le laisse entendre au micro de Fred de Skyrock dans l’interview « J’apprécie à moitié ».
Leto sort le single « So Bad » !
La composition instrumentale du morceau est signée Eduardo et Scvlra. Ce dernier, habitué des productions pour Leto, l’accompagne depuis un moment. Il a notamment composé les titres « Mozart Capitaine Jackson Épisode 2 », « Tout gâché », et plus récemment « Sentiments, billets de 100 » et « Je crois qu’ils ont pas compris ». La prod, aux sonorités étonnamment afrobeat, marque un tournant : rarement le rappeur originaire du nord de Paris délaisse son rap de rue pour des titres plus festifs. Pourtant, le pari est réussi avec un morceau chill et plein de bonne humeur.
Le visuel, accompagné d’une chorégraphie stylée de danseuses invitées pour l’occasion, tranche avec les street clips des cités qui bordent le périphérique parisien. Il est signé Arthur Keasy, l’un des grands noms de la mise en scène rap, et produit par 4.17Prod. Dernièrement, Keasy a notamment réalisé « Wine Slow » de Franglish et Kalash, « Hermès » de Gazo, ainsi que le fameux « Pélican » de L2B.
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Diddy Trix signe son grand retour avec le projet « DOPE MUSIC VOL. 2 », un EP où il laisse libre cours à sa créativité et à sa liberté artistique. En 2019, alors repéré par DJ Kore, l’artiste originaire de Bondy racontait ses débuts au média YARD : il écrivait déjà ses premiers textes à l’âge de 11 ans, et a lancé sa carrière avec le Batare Gang. Depuis ses premiers pas, il est porté par une forte influence venue des États-Unis.
Diddy Trix dévoile ainsi « DOPE MUSIC VOL. 2 » sans featuring ni promotion, mais avec une qualité d’exécution qu’il n’a jamais vraiment perdue.
L’artiste accompagne la sortie du projet d’un nouveau clip en deux parties : « What Can I Do » et « Rue Fontaine ». Ce diptyque oppose un premier morceau aux sonorités jazzy et new-yorkaises, à un second beaucoup plus street, marqué par les influences d’Atlanta.
Diddy Trix sort un diptyque puissant pour défendre « DOPE MUSIC VOL. 2 » !
La composition instrumentale est signée Prodbykwizz, déjà à l’origine du morceau « Movie » pour Diddy Trix. Le premier titre est porté par une ambiance new-yorkaise, un peu jazzy, dans la veine des projets « Jazzmatazz » de Guru. La seconde partie, plus moderne et percutante, s’inscrit pleinement dans le style que Diddy Trix façonne depuis ses débuts.
Dans la première partie, plus introspective, le rappeur lâche : « Je sais même plus les coups, à tout moment je peux canner ». Dans « Rue Fontaine », le ton devient résolument plus egotrip : « Baby je ne suis pas ton baby boy, je dois brasser non-stop. »
Le visuel, réalisé par DeptVisual, illustre parfaitement cet antagonisme entre les deux univers musicaux : d’un côté la vibe chill, de l’autre une ambiance plus brute et urbaine. Le réalisateur a également collaboré avec l’artiste Koro.
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