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Manger cacher Lepessah pendant Chabbat 10 Apr 2:11 PM (6 days ago)

Comment manger cacher Lepessah (sans pain) pendant Chabbat ?

L’années 5785 (2025) est l’une des années relativement rares où la veille de Pessah tombe samedi soir.

Il existe une solution pratique pour toute personne intéressée, à ne pas laisser du Hamets chez soi pendant Chabbat. C’est pourquoi, il est conseillé de procéder ainsi :

a) Jeune des premiers nés (pour ceux qui le font) : jeudi matin 10/04/2025

b) Bédikat (recherche) Hamets : jeudi soir, avec Bérakha

c) d’éliminer toute trace de Hamets de la maison dès vendredi matin

d)  ensuite réciter le Bitoul (annulation) lors de la destruction du Hamets

e) Il faudra aussi ranger la vaisselle Hamets, dans un endroit prévu à cet effet,

f) d’utiliser pendant Chabbat uniquement la vaisselle casher LePessah’ avec de la nourriture casher LePessah’.

g) Le biour Hamets  (destruction) se fera la journée de vendredi.

Pour le repas du vendredi soir, il sera permis de consommer de la Matsa régulière et  Chémoura, La Berakha sera Hamotsi, car l’interdiction de manger de la Matsa rentrera en vigueur qu’à partir du 14 Nissan au matin, soit le samedi matin 12 avril 2025 (voir horaires de votre ville).

Cependant, il sera strictement interdit de consommer de la Matsa lors du repas du Chabbat matin.

Matsa cuite ou Matsa frite :

On accomplira les repas de Chabbat avec de la Matsa cuite de la façon suivante :

a) Le vendredi avant Chabbat, on fera cuire dans une marmite casher Lepessah de la viande ou du poulet, dans une sauce, ensuite on retirera la marmite du feu, et pendant qu’elle est encore bouillante, on placera dans la marmite autant de Matsot qu’il est nécessaire, de sorte qu’elles absorbent correctement le goût du plat, et ensuite on pourra les utiliser pour réaliser les 3 repas de Chabbat.

b) Il est conseillé de ne pas retirer les Matsot de la marmite jusqu’à qu’elles refroidissent, les retirer et les placer dans du papier absorbant, il est conseillé que la Matsa reste entière afin de réaliser la Mitsva de Leh’em Mishné (faire Motsi sur 2 pains entiers lors des repas de Chabbat).

c) Il en est de même pour des Matsot que l’on a fait frire à l’huile.

d) Il faut cependant préciser que la Matsa cuite ne reste Motsi que si elle comporte des morceaux entiers d’au moins 30 grammes.

e) Il sera permis de consommer tous les repas de Chabbat avec de la Matsa Métouguénet (Matsa frite) ou de la Matsa Mevoushelete (Matsa cuite), que l’on a fait recuire dans un liquide, car elle perd son statut de Matsa, du fait qu’elle a perdu son goût.

f) La Matsa cuite ou la Matsa frite se préparera avant

 

Quelle bénédiction réciter sur la Matsa frite ? 

On récitera sur la Matsa Métouguénet (Matsa frite) ou de la Matsa Mevoushelete (Matsa cuite), Hamotsi Léhem Min Haarets et Birkat Hamazon comme pour le pain.

dans le cas où l’on consomme moins de 60gr. (Kabetsa)  de Matsa cuite, faire Nétilat Yadaim sans Berakha, Hamotsi Léhem Min Haarets et Birkat Hamazon.

La Matsa ‘Achira 

Pour ceux qui ne veulent pas manger de pain :

Il sera permis de consommer de la Matsa ‘Achira (Galette enrichie aux jus de fruits ou au vin) pour tous les repas de Chabbat.

Par contre il faudra réciter la bénédiction sur les aliments qui ont constitués le repas et après leurs consommations réciter Boré Néfachot

Quelle bénédiction réciter sur la Matsa Achira ?

1) on récitera la bénédiction de Boré Miné Mézonot avant la consommation et Al Améhyiah, après.

2) Si on mange 240 grammes de Matsa Achira ou plus

a) on se lavera les mains

b) on récitera la Bénédiction de Al Nétilat Yadaim

c) et on récitera la Bénédiction de Hamotsi et Birkat Hamazon comme pour le pain.

 

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La séouda chélichit de Chabbat veille de Pessah 30 Mar 2:46 PM (17 days ago)

A quelle heure doit on manger la Séouda chlichit ?

On ne pourra pas manger de Hamets pendant la Séouda Chélichite puisque l’heure d’interdiction de consommer du Hamets est déjà en vigueur, et l’on ne pourra pas consommer non plus de Matsa régulière, comme nous l’avons déjà expliqué.

Il faudra manger la Séouda Chélichite avant la neuvième heure de la journée depuis le lever du jour qui équivaut à une demi-heure avant Minh’a Kétana,

L’heure d’interdiction de commencer une Séouda veille de Pessa’h est à partir de la 10ème heure astronomique ( et non l’heure régulière) du jour soit 1/2 heure astronomique après l’heure de Min’ha Kétana du même jour qui commence à la 9ème heure et demie de la journée.

La Séouda Chélichit du Chabbat veille de Pessa’h avec la Matsa Achira. 

On mangera de la Matsa Achira (au vin ou à l’orange), en récitant la Bérakha de Mézonote et ‘Al Hamih’ya, afin de pouvoir manger la Matsa le soir du Seder avec appétit.

Si l’on est un bon mangeur, on pourra consommer de la Matsa cuite ou frite en récitant la Bérakha de Hamotsi.

La Séouda Chélichit pour les communautés Ashkénazes

En général, les communautés Ashkénazes ne consomment pas de Matsa Achira, pendant péssah c’est pour cela qu’elles prieront Minha Guédola et consommeront la Séouda Chlichite avec des fruits ou de la viande, ou du poisson, ou pommes de terre, sans Matsa, ni vin.
D’après d’autres décisionnaires, même les Ashkénazim seront autorisés pour cette année, à consommer de la Matsa Achira pour Séouda Chlichite pendant l’après-midi, car ils ont l’habitude de l’interdire pendant pessah mais pas avant avant pessah, car il est préférable de manger de la Matsa Achira, plutôt que des fruits et des légumes.

Si l’on a tardé, pour manger la Séouda Chélichite

Si l’on a tardé, on pourra tout de même manger la Séouda Chélichite après cette heure, à condition de ne pas manger plus de 50g de Matsa cuite, et si l’on mange de la Matsa Achira (au vin ou à l’orange), alors on pourra manger plus de 50g en récitant la Bérakha de Mézonote et ‘Al Hamih’ya.

Peux t on manger seulement des fruits pour la Séouda Chélichite ?

Une personne qui a un petit appétit et qui risquerait de ne pas manger avec appétit un kazayit de Matsa le soir du seder, mangera des fruits.

Est ce que la Séouda Chlichit est obligatoire pour cette année 2025 ?

Certains décisionnaires rapportent que pour ce Chabbat il n’y a pas d’obligation de Séoudat Chlichit , alors on la remplacera par l’étude de la Torah (ceci remplacera la Séouda Chlichit), car la Torah est au-dessus de tout.

Peux t on consommer la Séouda Chlichite le matin ? 

Certains décisionnaires rapportent que les communautés Ashkénazes (et pas séfarades) pourront consommer Séouda Chlichite le matin :

a) ils prieront Minha Guédola

b) consommeront la Séouda (le repas) de Chabbat matin avec du pain,

c) le matin, avant Hatsot,

d) réciteront le Birkat Hamazon,

e) attendront une ½ heure

f) et ensuite pourront consommer le troisième repas avec du pain pour la Séouda Chlichite

g) toujours avant Hatsot

(Heure limite de consommation du pain) voir les horaires du calendrier.

Vous pouvez trouvez toutes ces halakhot sur le site de Rav Atlan : www.lejudaisme.org

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Le Jeûne du 10 Tévet 9 Jan 10:49 PM (3 months ago)

Le Jeûne du 10 Tévet

Le 10 Tévet (Assara BéTévet) revêt une signification historique profonde pour le peuple juif. Bien que moins connu que le Ticha BéAv, ce jour rappelle un événement tragique qui a marqué la fin du Premier Temple et le début d’une période de souffrance et de captivité pour Israël.
La Tragédie qui a conduit au jeûne
Le 10 Tévet trouve son origine dans un événement tragique survenu en l’an 588 avant notre ère. En ce jour, le roi babylonien Neboukhadnetsar a mis le siège autour de Jérusalem, marquant le début d’un long siège qui allait mener à la destruction du Premier Temple, la ville de Jérusalem et le peuple juif à une captivité sans précédent. Contrairement à d’autres dates plus célèbres de la destruction, comme le 9 Av, qui commémore la chute du Temple, le 10 Tévet marque un moment où il était encore possible de prévenir la catastrophe.
À l’époque, les habitants de Jérusalem vivaient dans une relative stabilité, et le Temple fonctionnait normalement. Les Cohanim accomplissaient leurs tâches sacrées, les lévites chantaient, et la vie quotidienne continuait dans la ville sainte. Cependant, la menace grandissante de Neboukhadnetsar, qui assiégeait la ville, portait déjà un terrible avertissement. Si l’issue avait été différente, peut-être que la destruction n’aurait pas eu lieu, et que le destin du peuple juif aurait pris un autre chemin.
L’importance du 10 Tévet dans l’Histoire
Le 10 Tévet est l’occasion de réfléchir sur ce qui aurait pu être évité si la téchouva collective avait eu lieu à l’époque. Le texte nous enseigne que, bien que la situation fût alarmante, il n’y a pas eu de véritable retour vers D.ieu ni de tentatives sérieuses pour apaiser la colère divine. Le moment crucial où la guerre aurait pu être évitée a été négligé, et les petites erreurs du début ont mené à des conséquences catastrophiques.
Cela reflète la manière dont les erreurs apparemment insignifiantes peuvent, au fil du temps, se transformer en tragédies majeures. En effet, un petit faux pas dans les actions quotidiennes, une petite faute non corrigée, peut mener à un bouleversement complet. Cette idée est un principe fondamental dans la pensée juive : un petit écart peut, avec le temps, altérer toute une vie. C’est ce qui est symbolisé par le début du siège de Jérusalem – une menace qui aurait pu être évitée si le peuple avait pris au sérieux les avertissements qui se présentaient à lui.
Ce jour de jeûne, tout comme le jeûne de Yom Kippour, invite à la réflexion personnelle et collective. Il est une occasion de prendre conscience de nos petites erreurs, celles qui semblent insignifiantes à l’instant, mais qui peuvent avoir de grandes répercussions à long terme. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un peuple lointain, mais un enseignement actuel pour nous aujourd’hui.
En tant qu’individus, nous devons nous interroger sur nos actions et leur impact potentiel. Ce qui semble anodin, comme une parole de trop, un geste de négligence, une omission, peut avoir des conséquences profondes et inattendues. Le 10 Tévet nous invite donc à remettre en question nos comportements et à rectifier ce qui peut encore l’être avant qu’il ne soit trop tard.
Dans l’histoire de la destruction du Temple, la téchouva aurait pu sauver la situation, mais elle n’a pas été entreprise à temps. Ce constat doit nous rappeler l’importance de l’auto-évaluation continue. Il est essentiel de prendre le temps, non seulement à des moments particuliers de l’année, mais dans notre vie quotidienne, pour examiner nos actions, nos paroles et nos pensées, et chercher des moyens de nous améliorer.
Le petit pas qui change tout : une petite action peut faire toute la différence.

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Penses-tu à D.ieu ou à tes intérêts ? 1 Jan 2:00 PM (3 months ago)

 

Dans la paracha de Vayigach, nous voyons que Yossef va subvenir aux besoins non seulement de sa famille, mais aussi de toute l’Egypte.

Au sujet de Yossef, on peut constater qu’il est passé du statut d’esclave jeté en prison (où il est d’ailleurs resté plusieurs années) à celui d’homme respecté et honoré par tous (à la fin, les Égyptiens étaient même prêts à se vendre à lui, à donner leur corps pour lui). Et on peut donc se demander: comment est-il donc possible de progresser ainsi constamment, d’aller de succès en succès ?

En fait, toute sa vie, Yossef a cherché à faire du Kiddoush Hachem, à honorer Hachem.

Devant la femme de Potifar, il n’a pas hésité à s’enfuir immédiatement pour ne pas fauter, même s’il savait pertinemment ce qu’il encourait en laissant son habit entre ses mains. Ce qui comptait le plus pour lui, c’était de faire la volonté d’Hachem.

Devant Pharaon, qui lui demande d’interpréter ses rêves et qui lui offre ainsi une chance de sortir de prison, Yossef n’a pas hésité à affirmer: « Ce n’est pas moi qui explique les rêves. C’est Hachem ! ».

Ces exemples illustrent le fait que Yossef ne pensait pas à lui-même mais à Hachem.

Pendant plusieurs années, avant de nous quitter assez récemment, le Rav Mordékhaï Eliahou, zikhrono livrakha, a été le Grand Rabbin  d’Israël. Il nous a quitté avec des trésors d’histoires, des trésors de comportement. Et il y a quelques temps, sont sortis deux livres.

L’histoire magnifique que nous allons rapporter se trouve dans l’un d’entre eux, et elle illustre le fait que lorsqu’une personne pense à Dieu, à faire du Kiddoush Hachem, à accomplir la Torah et les mitsvot sans penser à ses intérêts personnels, à ce que cela lui rapportera à lui, ses paroles et ses actes ont une portée exceptionnelle:

Une fois, Rav Mordékhaï Eliahou est parti en Amérique avec quelques personnes qui l’accompagnaient. Il est allé chez un dirigeant de communauté très important, et qui avait de grands moyens. Et lorsque le Rav a vu ce dirigeant, il a constaté qu’il était livide et qu’il semblait très triste… Il lui demanda alors « Que se passe-t-il, mon cher ami? Je ne t’ai jamais vu dans un tel état! ». Le dirigeant lui répondit: « Si tu savais! Il y a quelques temps, mon fils s’est mis à fréquenter une non-juive. Et là, il envisage de l’épouser. Comment pourrais-je survivre à cela, du fait que mon fils abandonne la Torah et que mes petits-enfants ne seront même pas Juifs?! ».

Rav Mordékhaï Eliahou, avec un sourire habituel, demanda alors au dirigeant de le laisser cinq minutes avec son fils. Le dirigeant prétendit que cela ne servirait à rien, que de nombreux Rabbanim avaient déjà essayé de parler à son fils sans réussir pour autant à le faire changer d’avis… Mais le Rav réitéra sa demande: « Je te demande juste cinq minutes ».

Le dirigeant appela alors son fils, et lui dit: « Moché! Quelqu’un veut te parler… ». Mais le fils répondit d’un air blasé: « Oh papa, encore un de ces religieux! Tu as essayé dix fois de me convaincre! Je n’ai pas envie de laisser mon amie! J’ai envie de me marier avec elle! ». Le père lui dit alors: « Je t’en supplie! Cinq minutes… C’est le Grand Rabbin d’Israël, il aimerait te parler… ».

Le fils ouvrit alors la porte de sa chambre, et se dirigea vers le bureau où se trouvait le Rav Mordékhaï Eliahou. Le Rav ferma la porte, et 5 minutes passèrent. Puis dix, puis quinze. Et ce n’est qu’au bout de vingt minutes que le fils sorti du bureau. Il accouru alors vers son père, lui prit les mains et lui dit: « Papa! J’ai décidé de faire téchouva! ». Puis il annonça à son amie non juive: « Pour l’instant, il faut qu’on fasse un break. Pour l’instant, on ne peut plus se voir. »

Le père de Moché, ne sachant comment exprimer sa reconnaissance au Rav qui venait de sauver la vie de son fils, lui proposa de l’argent. Mais le Rav n’accepta pas un centime, ni pour lui, ni même pour sa Yéchiva.

Lorsque le Rav repartit, celui qui l’accompagnait lui demanda, étonné: « Pourquoi n’avez-vous pas accepté d’argent ? Cela aurait pu aider la Yéchiva ! ».

Le Rav Mordékhaï Eliahou lui répondit par l’histoire suivante, que le Ben Ich Haï racontait pour montrer que lorsqu’on veut rapprocher quelqu’un de la Torah et des mitsvot, il ne faut penser qu’à Dieu, et pas à ses intérêts personnels:

Un avrekh étudiait la Torah jusque tard le soir. Une fois, en rentrant de son étude, il voit des Juifs assis autour d’une table, en train de jouer au Poker, avec de l’argent et excités par le fait de pouvoir jouer. Il leur dit gentiment: « Vous savez, très chers amis, il est dommage de perdre autant de temps ! Il est déjà minuit, vos femmes vous attendent! Pourquoi perdez-vous votre temps avec des cartes et avec de l’argent ? ». Et là, les jeunes juifs, confus, ne savent pas quoi dire… Ils prennent l’argent et disent: « Rabbi, tu as raison! On n’a pas à se donner aux cartes! On doit s’adonner à la Torah et aux mitsvot! ». Puis ils lui donnèrent tout l’argent.

Après quelques mois, l’Avrekh se rappelle de la somme qu’il a reçu, et est tenté de retourner vers ce groupe de joueurs. Mais cette fois-ci (où il ne pensait plus à leur intérêt à eux mais à son intérêt à lui), à peine commence-t-il à leur parler qu’ils le renvoient en lui disant: « C’est bon, on n’a pas besoin de toi ici! Pars!! ».

En conclusion de cette histoire, le Ben Ich Haï et le Rav Mordékhaï Eliahou disaient que lorsqu’on vient vers quelqu’un avec une volonté sincère de le rapprocher d’Hachem, de la Torah et des mitsvot, nos paroles seront écoutées.

Puis le Rav Mordékhaï Eliahou expliqua à la personne qui l’accompagnait: « Pourquoi crois-tu que le jeune-homme n’a pas écouté toutes les personnes qui, depuis des années, lui ont dit de quitter la non-juive ? Parce que celles-ci n’avaient peut-être pas une idée saine, une idée propre derrière la tête. Moi, lorsque je suis venu, j’ai prié Hachem. J’ai eu de la peine de voir qu’un jeune juif n’allait pas pouvoir fonder un foyer… Il en va de même pour l’Avrekh avec les joueurs de Poker: au début, il a pensé les rapprocher de la Torah. Mais, à la fin, ce n’était plus vers Dieu mais vers les billets qu’il s’est dirigé. »

Nous voyons ici un principe (et c’est Yossef qui nous l’a montré le premier, en se sauvant de la femme de Potifar, et en montrant devant Paro qu’Hachem était l’essentiel) que lorsqu’on veut rapprocher une personne qui s’est éloignée du droit chemin, il faut se demander si ce qui nous intéresse, c’est sa réussite à lui, où notre intérêt à nous. A-t-on vraiment envie de l’approcher d’Hachem, ou cherchons-nous plutôt à « le descendre », à lui dire: « Tu es un moins que rien! » ?

Lorsqu’on rapproche une personne de la Torah avec une intention pure, Hachem nous vient en aide et nous donne encore plus les moyens de faire du zikouy harabim (de donner du mérite aux autres, c’est-à-dire de les rapprocher d’Hachem, de la Torah et des mitsvot).

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Tsom Guédalia, Un Lien Entre Passé et Présent 6 Oct 2024 1:49 AM (6 months ago)

Le Tsom Guédalia est souvent considéré comme un jour de jeûne mineur, situé au milieu des Jours de Téchouva entre Roch Hachana et Yom Kippour. Pourtant, sa place dans le calendrier juif est loin d’être anodine. Ce jour rappelle un événement tragique de l’histoire juive, tout en véhiculant des leçons intemporelles sur l’importance de la continuité spirituelle. Cet article explore les enseignements profonds liés au Tsom Guédalia et comment ils peuvent enrichir notre période de Téchouva.

Le Contexte Historique du Tsom Guédalia

Le Tsom Guédalia commémore l’assassinat de Guédalia ben Ahiqam, le gouverneur juif de la Judée, nommé par les Babyloniens après la destruction du Premier Temple. Son meurtre a eu des conséquences tragiques pour le peuple juif, conduisant au démantèlement final de la communauté juive en Terre d’Israël à cette époque. Ce jour marque donc la perte du dernier espoir de renaissance nationale après la destruction du Temple, un espoir qui aurait pu mener à une continuité spirituelle de 900 ans au lieu des deux périodes disjointes de 410 ans et 420 ans de chaque Temple.

L’Importance de la Continuité Spirituelle

L’une des idées clés du Tsom Guédalia est l’importance de maintenir un flux spirituel ininterrompu. Guédalia représentait ce mince fil de connexion entre la destruction du Premier Temple et la possible reconstruction du Second. Si cette continuité avait été préservée, le Second Temple aurait pu atteindre une grandeur comparable, voire supérieure, à celle du Premier Temple.

On peut illustrer l’importance de la continuité à travers une analogie moderne : recharger un téléphone. Si vous le branchez et le débranchez constamment, la charge ne progressera que très lentement. De la même manière, l’expérience spirituelle dépend de la continuité et de l’engagement prolongé, sans interruption.

Tsom Guédalia et les Jours de Téchouva

Le Tsom Guédalia tombe juste après Roch Hachana, durant les Dix Jours de Pénitence. Cela peut sembler étrange de se focaliser sur un événement historique à un moment où l’accent est mis sur la téchouva personnelle. Pourtant, ce jour nous enseigne que la téchouva ne se limite pas à un moment précis de l’année, mais doit se traduire par un changement profond et durable. Comme l’explique le Maharsha, Guédalia avait probablement prié avec une grande ferveur à Roch Hachana. Mais son élan spirituel s’est éteint, n’ayant pas su transformer cet élan en un changement de comportement concret.

C’est là que réside la grande leçon du Tsom Guédalia. Nous devons non seulement faire téchouva, mais aussi s’assurer que cette téchouva change notre quotidien de manière durable. Nous devons maintenir le momentum de nos résolutions de Roch Hachana, en les intégrant dans nos vies même après la fin des Jours de Téchouva.

Le Tsom Guédalia : Un Appel à la Préservation de la Continuité

En plus de commémorer un événement tragique, le Tsom Guédalia est un appel à la préservation de la continuité spirituelle. Le Maharsha explique que si Guédalia n’avait pas été assassiné, l’histoire du peuple juif aurait pu être très différente. Il en va de même pour nous aujourd’hui : si nous ne capitalisons pas sur l’élan spirituel de Roch Hachana, nous risquons de retomber dans nos anciens schémas avant même que Yom Kippour n’arrive.

Le jeûne de Guédalia nous rappelle de ne pas nous arrêter en chemin, de ne pas briser la chaîne de notre croissance spirituelle. Que ce soit dans l’étude de la Torah, dans l’amélioration de nos relations interpersonnelles ou dans notre connexion avec Hachem, chaque petit effort doit être nourri et renforcé.

Conclusion : Le Tsom Guédalia , Un Lien Entre Passé et Présent

Le Tsom Guédalia est plus qu’un simple jour de jeûne. Il nous relie à notre histoire, tout en nous projetant vers l’avenir avec un message éternel : ne perdez pas le momentum spirituel. Alors que nous sortons des deux jours de Roch Hachana et nous dirigeons vers Yom Kippour, que ce jeûne nous serve de rappel pour continuer notre téchouva, renforcer nos résolutions et capitaliser sur l’élan acquis.

Puissions-nous tous être inscrits dans le Livre de la Vie, et que notre téchouva soit acceptée et durable tout au long de l’année.

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Choftim : être le juge de ses actes 2 Sep 2024 10:37 PM (7 months ago)

Choftim : être le juge de ses actes
Réflexion sur la paracha Choftim

  1. Des juges et des policiers pour tous.

Le verset qui débute notre parasha ordonne :

« Des juges et des policiers tu disposeras pour toi, à toutes tes portes » (Devarim 16, 18)

שֹׁפְטִים וְשֹׁטְרִים תִּתֶּן לְךָ

Rashi précise :

« Dans toutes tes portes, c’est-à-dire ; dans toutes tes villes » (Rashi Id.)

בכל שעריך- בכל עיר ועיר

En d’autres termes, Hashem ordonne que l’on place dans chaque ville des juges et des policiers mais curieusement, ce verset s’adresse à la deuxième personne du singulier, ‘TU disposeras pour Toi, à toutes TES portes’ ! Cela signifie, en allusion, que c‘est à individu de placer des juges et des policiers à ses portes. Nous allons tenter de comprendre ce que cela signifie.

  1. Le Juge et le Policier.

Un des rôles du juge (Shofet) est de trancher une querelle entre deux plaignants qui se disputent la propriété d’un bien ou d’un objet. Si, par exemple, le juge conclut que celui qui détient le bien n’en est pas le propriétaire, il lui ordonnera de rendre l’objet à l’autre plaignant ou de le lui payer. Mais si ce dernier refuse, le rôle du policier est de le forcer le faire.

Il existe au cœur de l’homme une situation identique où deux plaignants se disputent la propriété d’un bien. Voyons, tout d’abord, quel est ce bien.

  1. Le bien le plus précieux de l’homme.

Le bien le plus précieux de l’homme est sans aucun doute son propre corps car grâce à lui il peut agir, travailler, se distraire ou se réjouir, si bien que l’essentiel de l’activité de milliards d’individus sur la planète lui est consacré dans le but de l’alimenter, le soigner, l’habiller, l’embellir, ou le distraire. Quant aux deux plaignants qui, au sein de l’homme, se disputent la propriété de ce bien précieux, il s’agit de ses deux penchants, le Yetser Hatov et le Yetser Hara :

« L’un affirme : ‘il est entièrement à moi’ et l’autre affirme : ‘il est entièrement à moi’ » (Baba Metsia 2a)

זה אומר כולה שלי וזה אומר כולה שלי

On peut donc apprendre en allusion de notre verset que l’homme doit placer des juges en son sein, afin de trancher la dispute entre le Yetser Hatov qui argumente : ‘Le corps est entièrement à moi car c’est grâce à lui que je profite de la vie’’ et le Yetser Hatov qui lui oppose : ‘ Pas du tout, c’est à moi qu’il appartient car le corps doit servir le Créateur et sans lui il est impossible de faire les mitzvot !’.

  1. Avec ou sans la Torah ?

En réalité, chez celui qui est détaché des commandements de la Torah, cette querelle n’existe pas car cet individu n’est préoccupé que par sa propre satisfaction et, dans ce cas, son corps est l’entière propriété de son Yetser Hara qui l’exploite comme il le désire. En revanche, celui qui vit sous le joug de la Torah a besoin de son corps pour accomplir les mitzvot, c’est pourquoi son Yetser Hatov va devoir se disputer contre le Yetser Hara’ qui lui aussi veut en disposer pour garantir l’existence de l’homme mais aussi pour assouvir ses plaisirs. Ce n’est donc que dans ce cas que va s’installer la querelle entre le Yetser Hatov, qui veut rapprocher l’homme de la Torah et d’Hashem, et le Yetser Hara’ qui veut s’en éloigner, et pour trancher leur dispute et décider ce que le corps doit faire, il faut un juge.

  1. L’homme Juge avec son cœur.

Cependant, la Torah nous prévient que pour que le jugement soit intègre il faut que le juge intérieur de l’homme obéisse au verset suivant :

« Ne fait pas pencher le jugement, ne fais pas de favoritisme, et ne prend pas de présent corrupteur » (Devarim 16, 19)

לא תטה משפט לא תכיר פנים ולא תקח שחד

Or, le Yetser Hara’ offre à l’homme de jouir immédiatement de ses actes tandis que le Yetser Hatov, avec les mitzvot, ne lui impose que des interdits et des contraintes. Il est donc très difficile au juge intérieur d’un homme de rester intègre et pour y parvenir l’homme doit, d’une part, réaliser que son Yetser Hara’, en le poussant à rechercher son intérêt personnel, finira par rendre sa vie amère et vide de sens et, d’autre part, il doit renforcer sa connaissance d’Hashem et avoir confiance que le but des mitzvot est de le libérer du joug de son Yetser Hara’ afin qu’il puisse atteindre un plaisir spirituel bien plus grand qu’Il lui réserve. Ce n’est qu’une fois ce travail accompli, que le juge pourra prendre des décisions justes.

  1. Accomplir la décision du juge.

Cependant, le travail de l’homme n’est pas terminé même lorsque la bonne décision est prise car, comme l’écrit Ram’hal :

« Tu verras que la nature de l’homme est très pesante parce que la matière terrestre qui le compose est grossière. C’est la raison pour laquelle l’homme ne court ni après l’effort ni après le travail » (Messilat Yesharim 6)

ותראה כי טבע האדם כבד מאד, כי עפריות החומריות גס, על כן לא יחפוץ האדם בטורח ומלאכה

En d’autres termes, l’homme s’oppose par nature à produire un effort dont il ne voit pas le bénéfice à tirer or, concernant les mitzvot, nos Sages préviennent :

« Il n’y a pas dans ce monde-ci de récompense pour une mitzva » (Kidoushin 39b)

 שכר מצוה בהאי עלמא ליכא

C’est pourquoi, même si le fidèle est convaincu que son intérêt est de servir Hashem, il va avoir toutes les difficultés à fournir les efforts nécessaires pour le faire. C’est pourquoi Ram’hal donne le remède à cette inertie naturelle :

« Celui qui veut faire partie des serviteurs d’Hashem doit, de lui-même, surmonter cette nature, se dépasser et cultiver le zèle, car s’il se laisse aller à son apathie, il n’a évidemment aucune chance de réussir » (id)

ומי שרוצה לזכות לעבודת הבורא יתברך, צריך שיתגבר נגד טבעו עצמו ויתגבר ויזדרז, שאם הוא מניח עצמו ביד כבדותו, ודאי הוא שלא יצליח

Cela signifie qu’une fois que le ‘’juge’’ a pris sa décision, l’homme doit forcer son corps à agir sans écouter ses plaintes, exactement comme un policier qui applique la sentence d’un juge sans écouter les arguments du coupable. On peut à présent dévoiler l’allusion contenue de notre verset : chacun doit placer des juges, c’est-à-dire être capable de voir clairement vers quoi Hashem et sa Torah le conduisent et discerner les vrais desseins de son Yetser Hara’, et des policiers, c’est-à-dire être capable d’agir à l’encontre de sa propre nature pour Le servir.

  1. L’aide du Ciel

Mais, bien souvent, le travail que l’homme doit fournir pour dépasser sa nature est au-dessus de ses forces, c’est pourquoi nos Sages révèlent :

« Celui qui vient se purifier reçoit de l’aide » (Yoma 38b)

 בא לטהר מסייעין אותו

En d’autres termes, lorsqu’un individu désire sincèrement se rapprocher d’Hashem même si cela lui semble impossible, il reçoit une aide du Ciel. Le Zohar précise :

« Quelle sorte d’aide lui apporte-t-on ? On lui donne une âme sainte pour le soutenir dans le service d’Hashem » (Zohar Hadash Bereshit 18b)

איזו עזרה נותנים לו, אלא שנותנים לו נשמה הקדושה הזו, שתהיה לו תומכת לעבודת הקדוש ברוך הוא

Cela signifie qu’en échange de sa volonté de lutter contre son Yetser Hara’, l’homme reçoit une âme sainte, en d’autres termes, la part d’Hashem qui est en lui va s’accroître et donner ainsi plus de force à son Yetser Hatov.

  1. Les querelles font grandir l’homme.

Cependant, un autre enseignement de nos Sages enseigne :

« Celui qui est plus grand que son ami, possède aussi un Yetser Hara’ plus grand que lui. » (Soucca 52a)

כל הגדול מחבירו יצרו גדול הימנו

En d’autres termes, après avoir reçu l’aide du Ciel et bien que son Yetser Hatov ait grandit, son Yetser Hara’ va à nouveau le dépasser ! Pour comprendre cette singularité, il faut savoir qu’il existe plusieurs degrés dans la connaissance et la proximité d’Hashem. Le Zohar donne à ces degrés le nom de ‘portes’, Sha’ar. Ce mot étant de la même racine que le mot Shi’our, qui signifie ‘mesure’ :

« … c’est par ces portes qui sont des degrés supérieurs grâce que l’on accède à la connaissance d’Hashem et s’il n’y avait pas ces portes (ces degrés), on ne pourrait pas s’attacher à Lui » (Zohar Vaera 103b)

 וּמִשּׁוּם הַשְּׁעָרִים הַלָּלוּ, שֶׁהֵם דְּרָגוֹת עֶלְיוֹנוֹת, בִּגְלָלָם נוֹדָע הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא, וְאִם לֹא – לֹא יְכוֹלִים לְהִתְדַּבֵּק בּוֹ

En d’autres termes, l’homme s’élève grâce à la Connaissance d’Hashem qu’il acquière par des degrés que l’on appelle des ‘portes’.

  1. Les degrés de proximité avec Hashem.

Nous pouvons, à présent, interpréter la suite du verset qui demande que l’on dispose des juges et des policiers ‘à chacune de tes portes (She’arékha)’, c’est-à-dire à chaque degré. En effet, chaque fois que l’homme s’élève, son Yetser Hara’ fournira des arguments encore plus forts pour l’éloigner du service d’Hashem. Cela signifie que la querelle entre les penchants de l’homme ne cesse jamais, c’est pourquoi l’homme doit sans cesse lui aussi accroître sa connaissance et sa foi en Hashem pour pouvoir lutter contre son Yetser Hara’. Et pour comprendre la raison pour laquelle Hashem ne révèle Sa grandeur à l’homme que par degrés, il faut savoir que les plaisirs que les hommes peuvent avoir dans ce monde, ne sont rien comparés à l’éclat de la Présence d’Hashem qui est, comme le décrit Ram’hal :

« Le vrai plaisir, un délice plus grand que tous les délices qui puissent exister » (Ram’hal Messilat Yesharim 1)

התענוג האמיתי והעידון הגדול מכל העידונים שיכולים להמצא

Si l’homme était exposé sans y être préparé même à une part infime de ce plaisir, il ne pourrait plus s’en passer et il resterait éternellement sous l’emprise de son Yetser Hara’ éloigné à tout jamais d’Hashem.

C’est pour cela que les plaisirs que l’homme ressent grâce à la Torah s’accroissent progressivement et que, grâce à cette lutte contre son Yetser Hara’ l’homme se rapproche d’Hashem et s’attache toujours plus à Lui, jusqu’à ce qu’il accomplisse la Mitzva la plus élevée :

« Tu aimeras l’Éternel ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout tes moyens » (Devarim 6, 5)

וְאָהַבְתָּ אֵת ה’ אֱלֹהֶיךָ בְּכָל לְבָבְךָ וּבְכָל נַפְשְׁךָ וּבְכָל מְאֹדֶךָ

C’est grâce à cet amour qu’il pourra recevoir le plaisir du Ciel dans le but de donner satisfaction à Hashem et non pas pour sa propre satisfaction.

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Pourquoi est-on attiré par l’argent ? 14 Aug 2024 9:07 PM (8 months ago)

Pourquoi est-on attiré par l’argent ?
Par Yossef Aflalo – paracha Vaethanan

Juste avant de quitter ce monde, Moché Rabénou va s’atteler à réaliser une dernière mitsva : celle de désigner trois villes en deçà du Jourdain, pour servir de refuge au meurtrier qui aurait tué son prochain par inadvertance.

Le Roi Salomon rapporte dans Michlé : « Ohev késsef lo yissba késsef (celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié) ». À ce propos, Rabbi Simaï affirme qu’ici, l’argent est comparé aux mitsvot : celui qui aime les mitsvot ne sera jamais rassasié de les accomplir.

Moché Rabénou s’est empressé de désigner trois villes en deçà du Jourdain avant même que celles-ci n’aient une quelconque utilité. Il faudra, en effet, attendre plus tard la conquête d’Israël et l’ajout des trois autres villes pour que toutes puissent enfin servir de refuge aux futurs meurtriers.

Moché Rabénou n’avait qu’un seul souci : celui d’accomplir des mitsvot sans relâche, au plus tôt, sans attendre ; même si la mitsva est, au moment où il la réalise, incomplète et sans intérêt immédiat.

Dans sa nature, l’homme est avide d’argent. Il en éprouve une attirance, une soif incommensurable. Même ceux qui ont une richesse colossale sont fascinés et hypnotisés par l’argent. Pourtant, nul n’ignore que cette course effrénée à vouloir gagner encore et encore n’obéit à aucune rationalité, à aucune logique de la pensée.

Les Sages ont comparé l’envie irrésistible de l’argent à l’amour des mitsvot. Lorsque D.ieu a créé l’homme, Il l’a doté de capacités, de forces intérieures, dans un but bien précis : celui de servir le Créateur.

L’origine, la source de cette passion pour l’argent, découle de l’aspiration de l’homme à vouloir capter la lumière divine contenue dans la Torah. Cette lumière est sans limites, infinie.

Pour acquérir la Torah, D.ieu a implanté dans l’homme une force illimitée, magnétique, qui va le pousser à vouloir l’obtenir. Mais hélas, l’homme dispose aussi du libre-arbitre. Et lorsque cette force n’est pas mise au profit du spirituel, elle se transforme alors en une aspiration purement matérielle, vide de sens et qui nous perd dans toute sorte de futilités ne menant nulle part, et nous empêchant d’accéder à la vérité de la Torah.

L’homme va devoir, durant sa vie, faire preuve d’un grand discernement pour pouvoir utiliser les capacités qui lui ont été données et de les diriger dans la bonne direction.

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La haine gratuite, c’est quoi ? 10 Aug 2024 2:00 PM (8 months ago)

TICHA BEAV : UN JOUR DE FÊTE

La Guémara dans Taanit dit que:

– de même que lorsqu’arrive le mois de Av, on diminue la simha :

– lorsqu’arrive le mois d’Adar, on augmente la simha.

Toute l’année, on doit avoir de la simha. Et en Av, on n’est pas triste. On diminue la joie. 

C’est-à-dire que le sourire doit être un peu moins grand en Av que pendant le reste de l’année. Mais il ne s’agit pas d’être triste ou d’avoir l’air déprimé !

Le Choul’hane Aroukh (au paragraphe 4 du simane 559) dit qu’à Ticha Béav:

– on ne dit pas Ta’hanoune ; 

– et les Cohanim ne font pas Birkat Cohanim car ce jour est appelé moed (fête).

Ceci est très étonnant, car Ticha Béav est plutôt un deuil qu’une fête! Pourquoi donc est-il appelé moed? 

TICHA BEAV : UN RENDEZ VOUS AVEC D.IEU

En vérité, le mot moed ne signifie pas « fête » mais « rendez-vous ». Les moadim sont des moments de rendez-vous avec Dieu. 

Seulement, il y a plusieurs sortes de rendez-vous. Il y a:

– des rendez-vous de kirva, de rapprochement d’Hachem (exemple: Pessah, Chavouot et Soukkot) ; 

-et des rendez-vous d’éloignement.

Les Maitres du moussar appellent  Ticha Béav « moed chel ri’houk (un rendez-vous d’éloignement) ».

Un rendez-vous d’éloignement est une prise de conscience de combien on est loin de Dieu. Le fait de prendre conscience de cela est aussi un niveau. Cela aussi permet de se lier à Dieu.

Lorsqu’un homme ne s’entend pas avec sa femme, mais il s’assoit avec elle, discute avec elle et voit à quel point il est loin d’elle, à quel point ils se sont éloignés l’un de l’autre par rapport à la proximité qu’ils avaient le jour de leur mariage, il se rapproche déjà d’elle. La prise de conscience de l’éloignement est déjà un rapprochement.  

C’est tout le principe dont Rav Wolbe parlait dans « Daat ‘Atsménou (apprendre à se connaitre) »: de savoir par exemple:

– qu’en l’homme, il y a le bien et le mal ; 

-et que la prise de conscience du fait qu’il y a des mauvaises midot en nous ne doit pas nous déprimer, mais seulement nous permettre de prendre conscience du point où on en est, et à partir duquel on va progresser (celui qui croit qu’il est devenu tsadik gamour parce qu’il étudie la Torah depuis six mois n’a rien compris!).

De même, à Ticha Béav, on ne doit pas déprimer. On doit pleurer la destruction du Temple de Jerusalem, et prendre conscience de combien nous sommes loin de Dieu. Mais le simple fait de prendre conscience de cela est déjà un rapprochement. 

Le premier Temple de Jerusalem a été détruit à cause des trois ‘avérot les plus graves: ‘idolatrie’, guilouy’ arayot et chefi’hout damim (l’ idolâtrie, les problèmes de mœurs et le meurtre). Et le Midrash dit que la sinat hinam (haine gratuite), qui causa la destruction du second Temple de Jerusalem, est beaucoup plus grave que ces trois avérot. 

QU’EST-CE QUE LA HAINE GRATUITE ?

La haine gratuite, ce n’est pas la haine. C’est l’indifférence. C’est l’histoire de Kamtsa et Bar Kamtsa. C’est le fait d’être indifférent. De n’être aucunement touché lorsqu’on voit, par exemple, qu’une personne ne va pas bien ou qu’elle se fait maltraiter. 

C’est cette insensibilité qu’il faut essayer de corriger.

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Lois des trois semaines de deuil 4 Aug 2024 9:01 PM (8 months ago)

Acheter du linge, meubles, cadeau, peindre, pendant les 3 semaines de deuil (Ben Hamétarim)
Par Rav C.Atlan – source : www.lejudaisme.org

Les Séfaradim autorisent, la liste qui suit, du 17 Tamouz Jusqu’à Roch Hodech Av.

Certains Achkénazim et les juifs du Maghreb ont la tradition d’interdire à partir du 17 Tamouz.

(ceux qui ont des coutumes, suivront leur tradition) :

* Il sera permis de mettre du linge neuf (linge qui n’a pas trop d’importance : chaussettes, linges de corps, pyjamas….)

* Pour des vêtements neufs de valeur, costumes, ensembles… il sera préférable de les revêtir en l’honneur de Chabbat.

* Il sera permis d’acheter des nouveaux meubles ou une nouvelle voiture du 17 Tamouz jusqu’à la veille de Roch Hodech Av.

Mais après Roch Hodech Av il y aura plus (+) d’interdictions.

* Il sera permis d’acheter et d’offrir un cadeau du 17 Tamouz jusqu’à la veille de Roch Hodech Av.

* Pour une Brit Mila, Pidione Haben ou Bar Mitsva, il sera permis d’acheter et d’offrir un cadeau même pendant la semaine de Tichâ Béav.

* Il sera permis d’enduire ou de peindre une maison du 17 Tamouz jusqu’à la veille de Roch Hodech Av.

* Il est permis d’acheter des vêtements même après Roch Hodech Av, si c’est une opportunité qui ne se représentera pas après Tichâ Béav.

* Pour un mariage qui aura lieu de suite après Tichâ Béav, si il a une opportunité ou s’il n’y aura pas suffisamment de temps pour acheter les affaires du mariage, il sera permis de le faire même après Roch Hodech Av.

* Il est permis d’acheter des livres d’étude de torah même après Roch Hodech Av, surtout si c’est une opportunité qui ne se représentera pas après Tichâ Béav, mais il est toujours mieux de s’en abstenir.

* Jusqu’à Roch Hodech Av, il sera permis de prendre un bain d’agrément,

* Jusqu’à Roch Hodech Av, il sera permis de se laver à l’eau chaude et au savon.

* Jusqu’à Roch Hodech Av, il sera permis de coudre du linge neuf

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Récapitulatif des Halakhot du 17 Tamouz 20 Jul 2024 9:35 PM (8 months ago)

Par Rav C.Atlan – source : www.lejudaime.org

 

Cette année le jeûne du 17 Tamouz tombera le dimanche 27 juin 2021.

Nos Sages z.t.l ont instaurés les jeûnes, afin que chaque Ben Israël puisse être solidaire de l’histoire de son peuple et ne pas oublier les malheurs qui nous ont frappés afin d’en tirer moralité et surtout de faire Téchouva.

Les 5 malheurs

Voici les 5 malheurs qui se sont produits à la date du 17 Tamouz et pour lesquels nous jeûnons à cette date :

1) La destruction des premières tables de la Loi. Le 7 Sivan, Moché Rabbénou monte pour recevoir les tables de la Loi.  Lorsqu’il redescend, le 17 Tamouz, il voit que le peuple a fabriqué un veau d’or.

2) Le Korban Tamid (sacrifice quotidien) fut interrompu à l’époque du 1er Beth Hamikdach (temple), Ce sacrifice protégeait le peuple d’israel

A l’époque où les ennemis prirent d’assaut Jérusalem. Jusqu’à ce jour, les ennemis leur faisaient passer par-dessus les murailles, le bétail nécessaire pour le sacrifice Tamid, mais un jour ils leur expédièrent un cochon. C’est à ce moment-là que le sacrifice Tamid fut stoppé.

3) A l’époque du 2ème Beth Hamikdach, Le 17 Tamouz à été un jour clé dans la progression du siège romain, les soldats firent la première brèche dans la muraille d’Antonia qui constituait la protection de la ville et du Temple, et 3 semaines plus tard, le Beth Hamikdach, fut détruit ainsi que toute la ville de Jérusalem. 

4) Le mécréant, Apostomus, général grec brûla les rouleaux de la Torah, et a érigea une idole dans le sanctuaire (même si il existe de nombreuses divergences d’opinions quant à l’identité d’Apostomus).

5) Une idole fut placée dans le Hekhal au sein même du sanctuaire, dans le Beth Hamikdach.

Certains pensent qu’Apostomus lui-même plaça cette idole, d’autres pensent que cet acte fut réalisé par Ménaché.

L’obligation de jeûner

L’obligation de jeûner le 17 Tamouz commencera cette année le dimanche 27 juin 2021, avant le lever du jour (72 mn avant le lever du soleil) et s’achèvera avec la sortie des étoiles (la nuit). (En Israël 20 mn après le coucher du soleil).

Bien que le jeûne ne débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit, si il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller dormir « si je me lève avant le début du jeûne il me sera permis de m’alimenter.

Jeûner le 17 Tamouz

Tout le monde en bonne santé a le devoir de jeûner le 17 Tamouz, cette année le jeûne du 17 Tamouz tombera le dimanche 27 juin 2021.

nulle personne ne peut s’autoriser à manger sans problème de santé, ainsi elle s’associe à la peine de la destruction du temple.

un voyage à faire

Le jeûne du 17 Tamouz commence avant le lever du jour (72 mn avant le lever du soleil) et s’achève avec la sortie des étoiles (la nuit). (En Israël 20 mn après le coucher du soleil).

Une personne ayant un voyage à faire, ou un travail physique à réaliser, sera tenue de jeûner.

si quelqu’un se réveille en pleine nuit,

Bien que le jeûne ne débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit, s’il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller dormir « si je me lève avant le début du jeûne il me sera permis de m’alimenter.

Si une personne doit aller chez le dentiste, 

Si une personne doit aller chez le dentiste, le jour du jeûne du 17 Tamouz ou le 9 Av, elle sera autorisée à se rincer la bouche,  toutefois ,faire attention de ne pas avaler d’eau lors du rinçage des dents.

Il est mentionné dans Zékharia,

Il est mentionné dans Zékharia, Chapitre 8, Verset 19 « Ainsi parle Hachem : Le jeûne du 4ème mois (17 Tamouz), le jeûne du 5ème mois (9 Av), le jeûne du 7ème mois (jeûne de Guédalia) et le jeûne du 10ème mois (10 Tévèt) se transformeront pour la maison de Yéhouda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance ».

Selon la Torah, le mois de Nissan représente le 1er des mois de l’année.

Nous sommes confiants que cette prophétie se réalisera très prochainement, Amen

 

Une femme qui veut jeûner

Une femme qui veut jeûner mais à la condition que le mari l’aide à la maison (enfants …) celui-ci sera autorisé à prier chez lui, afin qu’elle puisse jeûner.

Anénou

Le jour du jeûne, dans la Amida nous intercalerons le texte de Anénou pour les jeûnes. On récite cette bénédiction, à la condition qu’il y a au moins six fidèles qui jeûne, l’officiant lui-même faire partie des six.

Si à la fin de la Amida, nous nous rendons compte que nous l’avons oublié, nous ne recommencerons pas la Amida.

 

עֲנֵנוּ י »י עֲנֵנוּ בְּיום צוֹם תַּעֲנִיתֵנוּ כִּי בְצָרָה גְּדוֹלָה אֲנָחְנוּ. אַל תֵּפֶן אֶל רִשְׁעֵנוּ וְאַל תַּסְתֵּר פָּנֶיךָ מִמֶּנּוּ וְאַל תִּתְעַלַּם מִתְּחִינָתֵנוּ. הֱיֵה נָא קָרוֹב לְשַׁוְעָתֵנוּ, יְהִי נָא חֲסְדְּךָ לְנַחֲמֵנוּ. טֶרֶם נִקְרָא אֵלֶיךָ עֲנֵנוּ, כַּדָּבָר שֶׁנֶּאֱמַר: « וְהָיָה טֶרֶם יִקְרָאוּ וַאֲנִי אֶעֱנֶה. עוד הֵם מְדַבְּרִים וַאֲנִי אֶשְׁמָע ». כִּי אַתָּה ה’ הָעוֹנֶה בְּעֵת צָרָה, פּודֶה וּמַצִּיל בְּכָל עֵת צָרָה וְצוּקָה:

« Réponds-nous, Hachem, réponds-nous-en ce moment et en ce temps car nous sommes en grande détresse. Ne détourne pas ta face de nous et ne repousse pas nos supplications car tu es, Hachem, un D-ieu miséricordieux et clément, répondant à l’heure de détresse, délivrant et sauvant à chaque heure de calamité [ainsi qu’il est dit] « Mais ils crièrent vers Hachem dans leur détresse, il les fit sortir de leurs angoisses. Béni sois-tu, Hachem qui répond à l’heure de détresse. »

 

Les personnes exemptées du jeûne du 17 Tamouz :

A) Ceux qui ont été testés positifs au Covid19 ne doivent pas jeûner,

B) Ceux qui, pour une raison ou une autre, doivent être en confinement, ne doivent pas jeûner,

C) certains décisionnaires déconseillent de jeûner le 17 Tamouz ou Ticha Béav  dans une année de pandémie

 

1) Un malade même sans danger, qui se sent faible, n’est pas obligé d’attendre que le médecin lui dise de manger, il est exempté de jeûner, de même un malade en convalescence et qui craint que le jeûne le refasse chuter, est exempté de jeûner,

2) Un malade déjà guéri mais qui se sent encore faible,

3) Les personnes dont le jeûne entraîne des douleurs aux yeux et leur provoque une grande souffrance,

4) Un malade qui à une température supérieure à 38 ° et qui est faible,

5) Une personne qui a de violents maux de tête,

6) Une personne qui souffre d’une gastro,

7) Une personne qui souffre d’une angine,

8) Une personne qui a du diabète au-delà du taux normal (180 à 200 mg), ou ayant un diabète non équilibré ou présentant des complications,

9) Les personnes atteintes d’une immunodépression congénitale ou acquise :

10) Une personne qui a la tension élevée,

11) Une personne qui souffre d’un ulcère,

12) Un malade du cœur, toutes personnes ayant des antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque,

13) Une personne qui souffre d’arthrose chronique,

14) Une personne qui souffre d’une infection pulmonaire, Les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment),

15) Les personnes atteintes de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins,

16) Les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie,

17) Une personne qui souffre d’une infection rénale, Les personnes présentant une insuffisance rénale chronique dialysée,

18) Une personne qui souffre d’une infection urinaire,

19) Les personnes atteintes de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie), – Médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3,

20) Les personnes âgées de (75ans), dont le jeûne diminue leurs forces ou les affaiblis de façon significative,

21) Les personnes présentant une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2),

22) Les garçons âgés de moins de 13 ans et 1 jour, les filles âgées de moins de 12 ans et 1 jour, n’ont pas le droit de jeûner même 1 heure,

23) les femmes enceintes et même de moins de 40 jours de grossesse sont exemptées du jeûne du 17 Tamouz, même si elles ne souffrent pas, elles n’auront pas besoin de rembourser le jeûne et n’ont pas besoin de jeûner même quelques heures,

24) Les femmes qui allaitent et qui se trouvent dans les 24 mois après leur accouchement, même si la femme n’allaite plus l’enfant, mais se sent encore très faible (certains décisionnaires autorisent à manger systématiquement toute femme qui se trouve dans les 24 mois de son accouchement.)

 

Une personne autorisée à manger, veillera à ne consommer que ce qui lui est nécessaire pour sa santé, et non pas des gourmandises.

Une personne exemptée qui désire s’imposer le jeûne du 17 Tamouz

Une personne exemptée qui désire s’imposer le jeûne du 17 Tamouz

Il est important de rappeler que les personnes autorisées à manger et à boire ne doivent surtout pas jeûner, il faudra convaincre et empêcher avec tact, toute personne autorisée à manger désirant s’imposer le jeûne car elle n’est pas autorisée à le faire étant donné que sa santé passe avant.

Les Sages n’ont pas instaurés de jeûne pour les malades sans danger et il faut leur expliquer que leur santé passe avant le jeûne.

 

Une personne autorisée à manger, pourra manger n’importe quels aliments (Cacher).

même ceux qu’elle aime particulièrement. Il n’existe aucune restriction quant à la quantité.

Néanmoins, elle s’abstiendra de consommer des aliments qui ne sont pas indispensables pour vivre tels que des confiseries ou gourmandises.

Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l et Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 616, Rabbi Haim Palagi  z.t.l dans son responsa Rouah Haim siman 616, Rabbi Nahman Kahana z.t.l. dans Orhot Haim Halakhot Yom Hakipourim Ot 15, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéh’avé Daât volume 1 Siman 42.

 

Les femmes enceintes.

Dans nos générations les gens sont plus faibles que dans les anciennes générations, les femmes enceintes et même de moins de 40 jours de grossesse sont exemptées du jeûne du 17 Tamouz, même si elles ne souffrent pas, elles n’auront pas besoin de rembourser le jeûne et n’ont pas besoin de jeûner même quelques heures.

Une femme qui allaite.

Une femme qui se trouve dans les 2 ans après son accouchement :

a) Si elle allaite et qu’elle est en bonne santé, elle devra jeûner,

b) Si elle allaite et qu’elle se sent faible, elle devra jeûner quelques heures,

c) Si elle est très faible, elle ne jeûnera pas.

d) Si elle allaite la moitié du temps et l’autre moitié elle complète avec des laits synthétiques ou qui a arrêté d’allaiter, mais qui est très faible, ne jeûnera pas.

 

Une femme qui allaite et qui a une quelconque maladie, même sans danger ou une femme en bonne santé qui allaite son bébé malade, même sans danger et dont le médecin lui a dit que le jeûne engendrerait une quelconque faiblesse à l’enfant ou que le lait s’arrêterait, sera autorisée à manger pour son bébé, le strict nécessaire.

 

Fausse couche 

Une femme qui a fait une fausse couche après 40 jours de grossesse, sera exemptée, si c’est avant les 40 jours, il faudra demander l’avis au médecin, qui lui, décidera selon son état de santé si elle pourra jeûner ou pas mais, si elle se sent faible, elle n’aura pas besoin de demander au médecin, elle ne jeûnera pas et si on ne sait pas si c’est avant ou après les 40 jours, on la considérera comme la loi des 40 jours.         

Une femme qui a fait 2 fausses couches et qui est à nouveau enceinte et dont le médecin déconseille de jeûner, car elle risque de perdre le bébé, mangera même le jour de Tichâ Béav.

Une Mila le 17 Tamouz 

Quand le 17 Tamouz n’est pas repoussé au dimanche, si il y a une Mila le 17 Tamouz (qui tombe en son temps), le Mohel, le père de l’enfant, le Sandak ou encore un Hatan dans les 7 jours de son mariage, ont l’obligation de jeûner.

Quand le jeûne du 17 Tamouz tombe Chabbat et qu’il est repoussé au dimanche soit le 18 Tamouz,  par conséquent, seulement

  1. le H’atan dans les 7 jours de son mariage,
  2. le Mohel,
  3. le père de l’enfant,
  4. le Sandak,

Seront autorisés à manger après la moitié de la journée, environ vers 13h30 pour Israël, mais les autres personnes jeûneront.

Mais s’il y a dans la synagogue une coutume de jeûner ont devra suivre la tradition de l’endroit.

Prendre des cachets

Il sera permis de prendre avant le jeûne des cachets qui aident au jeûne, “ Tsom Kal ”

Se laver la bouche pendant le jeûne

A priori, le jour du jeûne on ne se lavera pas la bouche, mais une personne qui ne supporte pas, sera autorisée à le faire même avec du dentifrice, à condition de ne pas mettre un Réviît dans la bouche (86g d’eau) et à condition de ne pas avaler l’eau et de bien baisser la tête afin que l’eau n’aille pas au fond de la gorge.

fumer pendant le jeûne du 17 Tamouz :

Bien qu’en général il est déconseillé de fumer.

Le jour du 17 Tamouz (ainsi que les autres jeûnes, sauf Yom Kippour) il sera autorisé de fumer, mais en discrétion, si on ne peut pas se passer de la cigarette.

Cependant, il est interdit de mâcher du chewing-gum, par contre si celui-ci n’a pas de goût, on pourra le mâcher.

Les soldats et les gardes de sécurité

Les soldats et les gardes de sécurité qui pourraient être affectés à une mission le jour du jeûne du 17 Tamouz auront, en raison de chaleurs excessives, la permission de boire comme d’habitude, afin qu’ils puissent exercer correctement leurs fonctions.

Mal de tête

Les personnes qui souffrent d’un petit mal de tête, pourront prendre un cachet qui n’a pas bon goût :  dans un premier temps, il faudra essayer de l’avaler sans eau, mais si ce n’est pas possible, il sera autorisé de prendre un petit peu d’eau  : nous avions bien mentionné qu’un violent mal de tête rend exempt du jeûne.

les 3 semaines de deuil

Du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av au soir, du jeudi 27 juin 2021 au dimanche 18 juillet 2021 au soir soit 22 jours, nous rentrons dans la période de Ben Hamétsarim, (les 3 semaines de deuil).

Nous devons réduire au maximum les marques de joies et de festivités. (Nous expliquerons les détails de ces lois Bézrat Hachem).

Il s’agit ici de coutumes, respectables, mais qui varient suivant les communautés et les traditions.

N’oublions jamais que le but de ces pratiques est de nous aider à faire Téchouva, de demander à Hachem de nous apporter son Machiah et aussi nous rappeler l’unité du peuple d’Israël, ce qui est l’essentiel.

Les périodes de violences

Le deuil du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av, rappelle aussi, toutes les longues périodes de violences et de cruautés organisées contre les Juifs à travers l’histoire.

Il est d’ailleurs incroyable de noter que selon la tradition, de nombreux événements tragiques se déroulèrent précisément pendant cette période :

  1. La destruction des deux Temples,
  2. Expulsion des Juifs d’Angleterre en 1290,
  3. Extermination des juifs par les croisés,
  4. Expulsion des Juifs de France par Philippe 4 en 1306,
  5. Expulsion des Juifs d’Espagne en 1492,
  6. Décret de l’expulsion par les rois Catholiques d’Espagne,
  7. L’annonce de la 1ère et 2ème Guerre mondiale…

Cette période fut donc des semaines douloureuses et terribles pour le peuple d’Israël.

C’est pour cela que pendant cette période, nous avons la tradition de marquer un arrêt de réflexion par certaines restrictions.

L’article Récapitulatif des Halakhot du 17 Tamouz est apparu en premier sur Espace Torah.

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