Je sens battre ton cœur sur mon frêle corsage Quand les pourpres au loin déclinent vers les bois Et mon être enivré par de tendres émois Se nourrit au nectar du délicieux breuvage. Ô, suprêmes instants au miroir de tes yeux ! Leurs reflets de cristal...
Les affres du destin inondent la mémoire De nos jours affligés par les sombres matins Que le présent détient tel un triste grimoire Dans la grotte féconde où s’ancrent les chagrins. Doit-on pour apaiser nos mornes inquiétudes Arracher les feuillets du...
Elle a ce doux parfum du baume caressant Et le mauve en ses yeux capture ma pensée ; Dans les bras de la nuit à l’orbe diaprée Le charme et la splendeur épousent le couchant. Puis, liant ses reflets au pourpre du levant Elle embellit mes jours de douceur...
Le manteau de l’hiver brode ses nobles franges Et garnit de satin la lisière des toits. De longs rubans de laine ornent le front des granges Où des larmes de gel scintillent par endroits. Les véloces frimas entonnent la complainte Dans les champs attristés...
Tu fardes ton regard, ta bouche de lumières Et ton bel apparat dissimule les mains, Honorant chaque enfant et leurs beaux lendemains Tel un noble sergent, les ors en boutonnières. S’éloignent les brouillards, frontières esquissées, Vers les ilots lointains,...
Dans le matin fécond empreint de solitude La fraîcheur de la rose anoblit les vergers Et, tel un doux nectar aux arômes légers, Elle offre à nos élans un vent de plénitude. Son cœur s’ouvre à l’amour, embellit la romance D’une lèvre apaisante aux contours...
Parmi les reflets d’or des bûches en éveil Les flammes sur le bois s’habillent d’apparence, Un doux crépitement aux éclats de vermeil Caresse d’un baiser les lèvres du silence. Semblables au destin des êtres amoureux Les volutes en feu, sous leur regard...
Pourquoi chercher ailleurs notre ange et sa lumière Quand la nuit nous étreint de son nimbe sacré ? Il règne à nos côtés une douceur plénière Où les champs de l'éther épousent le nacré... Lors un souffle d'amour traverse nos poitrines Sur des flots de...
Elle nourrit l’amour de sa veine féconde Par le chant libéré des rameaux en éveil Qui bercent leurs chatons telle une voix sur l’onde A travers les coteaux inondés de soleil. Sous l’empire du monde une aura printanière Dévoile ses ardeurs aux lèvres de...
Vous n’avez jamais su quels furent mes tourments ; J’ai brodé mes ennuis sur les franges lointaines Abreuvant la tristesse aux perles des fontaines Où scintillent mes pleurs en leurs doux chatoiements. Puis, j’entendis au loin, sous la voûte opaline,...
Je me suis promenée sur les lointains rivages, En courses effrénées sur les côteaux et vallées Sans ne jamais croiser ton regard. J'ai cherché, éperdue, un signe de toi Dans le souffle du vent, La caresse du temps, Lorsque j'aperçus aux confins de ma...
Elle sourd dans les cœurs et se glisse sans bruit… Le glaive sans retard, subtilement s’enfonce, Entre l’or et le sang, l’avenir ne renonce Ancrant le fil ténu d’un rêve qui s’enfuit. Les mornes liaisons enfantent la douleur, L’amertume glacée au sein...
Là, juste devant moi, tout près de la clairière, J’aperçois une nymphe au tableau si touchant Que mon cœur attendri par sa beauté plénière Estompe en un instant, les ambres du couchant. Malgré l'obscurité je distingue ses lèvres, Dont l’esquisse traduit...
Je voudrais m'arrêter, je voudrais me reposer, La destinée décidément ne veut me l'accorder. Je voudrais m'évader, je voudrais rêver, Sur une épaule qui pourrait me réconforter. La rébellion en mon cœur se fait ressentir, Car au moment où il se décide...
Où sont les hommes de bonne volonté, Dans ces civilisations meurtrières, Qui pour faire durer leur prospérité, Transforment nos pays en cimetières ? Les prières et les cris de douleur S’entremêlent, en s'élevant aux cieux ; Il ne reste aux victimes que...
Les silences en pleurs versent leur lassitude, Quand les armes du temps déchirent le tempo ; La musique ou le chant d'une romance en do Refreine mes émois, les jours de solitude. Sur les pages ce soir du roman de ma vie S’étalent les rires mais aussi...
Par leur tendre regard qui doucement se pose Sur le bord de l’étang où naissent leurs amours, Tel un souffle divin, la fraîcheur de la rose, Ils longent le miroir des rives alentours. En perles de velours dont l’ardeur se dévoile Par l’extrême douceur...
Balcon du souvenir ensemencé de pleurs Dont le ciel attristé voile nos yeux de brume Quand les êtres en deuil respectent la coutume De visiter leurs morts et vénérer l’Ailleurs… Aux chrysanthèmes d’or s’immiscent les douleurs En rubans de satin alourdis...
A mon ami Candide Agnèse Poète aux rimes d’or frôlant le diamant Respectueux du verbe et vainqueur de ses lois, Tu sèmes des trésors aux portes de l’instant, Celui qui nous transporte en des lieux d’autrefois. Nul besoin de faveurs, la romance sursoit...
Je caresse parfois un bel et tendre espoir : Délaisser mes tourments, revivre ma jeunesse ; Emprunter ce chemin dénué de sagesse Où mon cœur se consume au feu de te revoir. Amour, si j’accourais dans la brise d'un soir, Rien ne saurait troubler la sublime...
En Provence, c'est déjà le printemps ! L’aube aux reflets de perle et d’azur couronné Habille de vernal les premières jonquilles Où les clochettes d’or tintant sous les charmilles Invitent des lézards au torse ballonné. La nature s’éveille au chant de...
...ET DIEU CREA LA FEMME ! (1er diaporama) Double-cliquer sur l'image ci-dessus pour visualiser le PPS (Veuillez patienter quelques instants pour son ouverture) Un coup de vent passa, souffle leste et charmant Qui fit tourbillonner les jupes follement....
Mon regard s’est posé sur la rive profonde Unissant la douceur aux arpèges du lac En un tendre concert sous la voûte du monde Dans les reflets nacrés des portes de l’ubac. Quand soudain apparaît la nymphe de ces lieux ; Sa robe de cristal adoucit l’ambre...
La brume étend sur nous un voile de tristesse. Notre cœur s’assombrit enlisant nos efforts, De grands nuages noirs détrônent la promesse Aux sentiments ténus que nous voulions si forts. Les heureux lendemains sombrent par maladresse Mais la vague les...
L’oléastre aux fruits d’or s’épand sur nos collines Des jardins de la ville aux sentes du maquis Sous l’éclatant soleil, gloire de nos acquis, Dont le cartel s’émeut d’un tremblé d’aubépines. Ses rameaux argentés inondent la garrigue D’un aplat de douceur...